Les capitaines d’équipes de rink hockey : Marc Baldris Esteban (Nantes ARH)
Nous poursuivons notre série d'interviews des capitaines d'équipes de rink-hockey avec Marc Baldris Esteban, le capitaine de Nantes ARH, l'équipe sans aucun doute révélation de l'année, tant en championnat qu'en Coupe de France puisque qualifiée pour le Final-Four qui se jouera à Nantes fin avril
Par Jean LASSUEUR

Interview
Quel est ton passé historique rink dans le club dont tu es le capitaine ?
C’est ma troisième année au Nantes Atlantique Rink Hockey. La première année, on était en Nationale 2. On a réussi la montée en Championnat de France N1 Elite et on a décroché le titre de champion en N2. La deuxième année, nous avons réussi à nous maintenir. Cette année on espère faire mieux.
Depuis quand en es-tu le capitaine et te rappelles-tu de ta réaction lorsque tu as été désigné ?
Je suis capitaine depuis l’année dernière et à vrai dire, je ne m’y attendais pas du tout ! Mais au même temps ça m’a fait plaisir et j’étais vraiment motivé par l’idée d’assumer ce rôle dans l’équipe.
Quel est le rôle d’un capitaine selon toi ? Vis à vis de tes co-équipiers ? De l’entraîneur ? Des arbitres ?
Être capitaine, pour moi, c’est être le premier à se sacrifier pour l’équipe, montrer l’exemple, motiver les gars, prendre soin de tous les coéquipiers et leur faire comprendre que chacun a un rôle dans l’équipe . C’est primordial pour les résultats de l’équipe. C’est être aussi le pont entre l’entraîneur et les joueurs. L’entraîneur doit écouter l’équipe et l’équipe doit écouter l’entraîneur. Être respectueux envers les arbitres car l’échange avec eux pendant le match peut être parfois confus avec l’intensité du match et c’est important de bien s’exprimer pour bien se comprendre.
Préfères-tu une équipe unie qui tourne avec tout le banc, mais sans podium à un équipe qui tourne à 4-5 joueurs de champ et assure le podium ?
Honnêtement je crois pas qu’on puisse atteindre le podium avec 4-5 joueurs, c’est vraiment rare, je crois que pour réussir à obtenir de bons résultats, une équipe dois avoir un minimum d’union.
Préfères-tu un duo de gardiens dont chacun fait une mi-temps ou un gardien titulaire et son remplaçant sur le banc la majorité du temps ?
Ici, au Nantes ARH, on a vécu les deux situations. Sincèrement je trouve qu’avoir un duo de gardiens c’est beaucoup mieux, cela créé une saine concurrence et le niveau aux entraînements est plus élevé. En cas de blessure ou carton bleu pour un de deux, on sait que l’autre va assurer. Pour les joueurs c’est très important. Le rôle de gardien remplaçant sans temps jeu je trouve que c’est très dur, car il va manquer de confiance et aussi c’est dur de voir un joueur de ton équipe sans temps jeu.
Quelle est ta relation avec le capitaine adverse ?
Comme n’importe quel joueur adverse, du respect.
Quel est ton meilleur souvenir de capitaine ?
Tous les soirs après le match, en cas de victoire, quand je vais signer la feuille de match.
Et quel est le moins moins bon ?
Le moins bon c’est le départ prématuré d’Erik Gual Prats cette saison et la manière dont il l’a fait.
Quelles seraient les mesures, les moyens à mettre en place pour mieux valoriser ce rôle essentiel de trait d’union, le seul, entre toutes les parties prenantes ?
On ne peut rien mettre en place. C’est dépendant de chaque équipe, de valoriser son capitaine, et au capitaine de se faire valoriser.
Y a-t-il des questions auxquelles tu aurais aussi aimé répondre ? Si oui, lesquelles ?
Le rôle de journaliste n’est pas fait pour moi ! (rires).