Les capitaines d’équipes de rink hockey : Maé Brenas (RHC Lyon)

Entretien

Bonjour Mae, quel est ton passé historique rink dans le club dont tu es le capitaine ?

C’est ma 5ème année à Lyon. Je suis arrivé en 2012 après avoir effectué toute ma formation au RCK Seynod. Mon arrivée à Lyon a été un choix difficile, le club de Seynod étant une famille pour moi. J’ai eu la chance de participer 2 fois à la Coupe CERS sous les couleurs de Lyon.

Depuis quand en es-tu le capitaine et te rappelles-tu de ta réaction lorsque tu as été désigné ?

C’est la première année que je suis capitaine. En début d’année, Gregory (Avondo) nous a demandé de désigner un capitaine. Ça se jouait entre Lilian Debrouver et moi, mais personne n’osait prendre de décision de choisir. J’ai donc pris mes responsabilités étant le joueur le plus ancien dans l’équipe mais aussi le plus vieux à ce moment-là. Il n’y a donc pas eu de réaction, mais je suis très honoré de porter le brassard.

Quel est le rôle d’un capitaine selon toi ? Vis à vis de tes co-équipiers ? De l’entraîneur ? Des arbitres ?

Le rôle de capitaine est dépendant de la situation de l’équipe. Il doit être le leader de l’équipe, le motivateur, le lien de l’équipe et celui qui montre l’exemple. Il est avant tout un joueur est doit montrer l’attitude à avoir, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Il doit être le fédérateur du groupe et faire en sorte que chaque joueur se sente impliqué par la vie de l’équipe. Il est aussi le relais principal avec l’entraîneur, et, parfois, faire remonter à celui-ci les problèmes du groupe ou autres attentes. C’est un joueur avant tout et il doit aussi accepter les différentes remarques et critiques de l’entraîneur et des autres joueurs. Lors des matches, il est le relais des équipes avec les arbitres, il se doit d’aller parler à l’arbitre quand il y a une incompréhension où autre mais le tout respectueusement et calmement. Il doit montrer l’exemple dans la relation avec l’arbitre. Si le capitaine craque, l’équipe va être déstabilisée, il se doit de rester calme et serein dans toutes les situations, ce qui n’est pas toujours évident.

Préfères-tu une équipe unie qui tourne avec tout le banc, mais sans podium à un équipe qui tourne à 4-5 joueurs de champ et assure le podium ?

Je pense que l’on joue à haut niveau et que le résultat doit être l’objectif principal. L’équipe doit passer avant l’ego des joueurs et les joueurs doivent le comprendre, l’accepter et faire les efforts pour avoir du temps de jeu. C’est à l’entraîneur de faire les choix qui lui semblent les meilleurs. Il est certain qu’il est plus agréable dans la vie de groupe que tous les joueurs puissent jouer mais pour cela il faut une équipe avec des joueurs de niveau homogène. Dans notre cas, on fait avec le peu de joueurs que nous avons pour essayer de nous maintenir, donc je ne suis pas forcément le mieux placé pour en parler. 

Préfères-tu un duo de gardiens dont chacun fait une mi-temps ou un gardien titulaire et son remplaçant sur le banc la majorité du temps ?

Cela dépend des gardiens et de leurs préférences. Personnellement j’ai toujours joué avec un gardien titulaire qui avait une différence de niveau notable avec son remplaçant. Donc je suis plus habitué à avoir un gardien qui fait tout le match. C’est le cas cette saison avec Lilian qui nous sauve énormément d’occasions et en qui j’ai entièrement confiance.

Quelle est ta relation avec le capitaine adverse ?

C’est une relation normale entre joueurs. Rien de plus, rien de moins. On est un petit sport et on se connaît tous plus ou moins, donc on essaye de faire en sorte que les relations soient bonnes.

Quel est ton meilleur souvenir de capitaine ?

Le match nul 3-3 face à Plonéour chez nous la première journée. C’était un match important, notre équipe était différente de maintenant. Nous avions peu d’automatisme, l’équipe ayant énormément changé par rapport à la saison précédente. Nous égalisons à une minute de la fin et sauvons un point.

Et quel est le moins moins bon ?

Le match perdu au Poiré. On y est allé avec une équipe extrêmement réduite, Gregory Avondo, notre entraîneur, devant jouer. Mais, malgré les conditions, on perd parce qu’on rate notre match et moi le premier alors que nous aurions pu ramener quelque chose de là-bas.

Quelles seraient les mesures, les moyens à mettre en place pour mieux valoriser ce rôle essentiel de trait d’union, le seul, entre toutes les parties prenantes ?

Excellente question…Il faudrait peut-être qu’il y ait plus d’échanges entre les capitaines et les arbitres. Que chacun partage son ressenti et comment les choses sont vécues dans le but d’améliorer les relations et de baisser la pression constante que les arbitres subissent lors des matches. Pourquoi pas une journée de rencontre entre capitaines, arbitres et dirigeants.

Y a-t-il des questions auxquelles tu aurais aussi aimé répondre ? Si oui, lesquelles ?

Peut-être sur la situation du rink-hockey en France, son avenir, etc.

Maé, c’est quand tu veux !

Un très grand MERCI, Maé 

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