Traumatismes et pratique du roller
Les contre-indications à la pratique du rollers sont peu nombreuses. Que l'on soit jeune ou vieux, homme ou femme, le roller est accessible à tous pourvu que l'on prennent certaines précautions. Voici une liste non exhaustive des pathologies qui peuvent gêner un patineur...
Par alfathor

Pathologies en tous genres
Le roller est une pratique sportive relativement douce en loisir. Quel que soit votre âge, il est possible de débuter dans de bonnes conditions en prenant quelques précautions. Une visite préliminaire chez le médecin est conseillée pour partir du bon pied.
Les principales contre-indications :
- Au niveau neurologique : des troubles de l’équilibre et des vertiges
- Les problèmes de l’appareil locomoteur
- Les troubles cardio-vasculaires
Varus et Valgus
Les problèmes de varus et valgus peuvent engendrer des soucis dans la posture du patineur.
Un valgus qualifie un membre ou un segment de membre qui présente une forme déviée en dehors.
Un membre en position de valgus s’écarte vers l’extérieur par rapport à l’axe du corps.
On peut prendre l’exemple des genoux valgum qui se trouvent accolés l’un contre l’autre. Cette position entraîne un écartement des pieds.
Un varus, c’est l’inverse, le membre est dévié en dedans vers l’axe du corps.
Les conséquences
Les problèmes de varus peuvent entraîner des entorses de la cheville, le pied part en varus et ne tient pas dans l’axe. Cependant, ne dramatisons pas, les entorses sont rares en roller.
Un valgus est l’inverse d’un valgus. Il provoque également des entorses externes. Lorsque le pied est désaxé, il va y avoir des soucis pour tenir sur la « lame » des rollers, la correction du pied s’avère alors nécessaire. On peut caler le pied pour l’empêcher de variser. Il existe des cales anti-varus avec semelles orthopédiques.
Les conséquences d’un varus ou d’un valgus et par extension de la position de patinage se répercutent sur les pieds, les genoux, les hanches. Le pied étant calé dans la chaussure au niveau de la cheville, si le pied part en valgus, il va se créer une ouverture interne du genou. Au niveau de la hanche, ce sont des problèmes de rotation externe qui se posent. Les rotations internes vont faire « rentrer » les pieds. On peut pas corriger les rotations internes facilement.
Ainsi, il faut veiller à serrer correctement ses rollers. Mais attention, une compression trop importante du pied provoque des tensions musculaires générales. Cela augmente le risque de crampes.
Importance du serrage des patins
Si le serrage est mou et que la personne est peu tonique, la tonicité générale va être faible. En revanche, si une personne peu tonique serre ses patins, elle va favoriser sa tonicité. Un pied sur du mou va ramollir la posture générale, un pied sur du dur va se redresser. Cela engendre des soucis de contraction musculaire et de dos.
Le patineur aura plus ou moins de difficulté et devra s’adapter aux conséquences de sa posture. Si le centre de gravité est en arrière des appuis, si le patineur a le dos en cyphose. La ceinture scapulaire aura le centre de gravité en arrière et fera des chutes en arrière. Il compensera en allant vers avant Chaque individu compense ses problèmes mécaniques en adaptant sa posture. Les ajustements s’effectueront souvent après un certain nombre de chutes.
Les chutes : Inévitables !
Personne n’est à l’abri des chutes, même chez les coureurs professionnels. C’est pourquoi il est fortement recommandé de porter un casque comme les cyclistes, ainsi que les protège poignets, les coudières et les genouillères. Les principaux traumatismes liés à la pratique touchent les poignets, les genoux, les coudes, le coxxyx, le sacrum, entorse du poignet et du genoux. Même si la tête arrivent plus loin, les traumatismes crâniens ont bien souvent des conséquences fâcheuses.
Attention à la peau !
Enfin, il existe de quelques soucis cutanés occasionnés par la pratique du roller. Les origines sont souvent liées au chaussant., Ce sont souvent des ampoules, des ongles incarnés ou des cors aux pieds. Ainsi, anticipez ces soucis. Patinez avec des chaussettes adaptées, de préférence légèrement montantes. Aérez bien vos rollers après usage pour que le chausson sèche. Un entretien régulier est une garantie supplémentaire.
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spécialiste de posturologie et de réflexologie
(Centre de podologie de Taverny)
& Alexandre Chartier
Photo : Alfathor
lolo
1 mai 2010 at 10 h 29 mincilou de vitry
24 avril 2010 at 8 h 37 minBluevelvet
12 mars 2010 at 16 h 18 minbibi
17 janvier 2010 at 4 h 24 minvraisemblablement des attaches trop serrées ou/et un effort inadapté -trop intense- pour transmettre l'énergie de la jambe au patin ou/et plus probablement un problème de geste ou de posture qui force la position pied/patin ! :)
Vérifiez tout de même que votre patin est à la bonne taille et convient à votre pied, puis travaillez le geste !