Rencontre avec Xavier Fança, médecin fédéral et candidat à la présidence de la FFRS
A quelques jours de l'Assemblée Générale de la Fédération Française de Roller Sports à Saint-Ouen (93), Xavier Fança, médecin fédéral nous a annoncé sa candidature à la présidence de la FFRS. Rencontre...
Par alfathor

Rencontre…
Bonjour Xavier Fança, Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Xavier Fança, j’ai 62 ans. Je suis docteur en médecine, spécialisé en médecine du sport et en psychologie médicale. En 1989, le président Bernard Charlot, nouvellement élu, me nomme médecin fédéral national, poste que j’occupe depuis 22 ans. Cette fonction de médecin fédéral m’amène à accompagner toutes nos sélections nationales, qu’elles soient issues de la Course, du Rink-Hockey, du Patinage Artistique du Roller Hockey ou encore du Freestyle. Lors de ces moments privilégiés pour tout amoureux du roller, j’ai pu partager de grandes émotions, tout en veillant à la santé physique et morale de nos athlètes.
Côtoyer les sportifs, les membres de l’encadrement technique comme les dirigeants, échanger avec eux sur les enjeux et les défis à relever pour nos clubs, m’ont donné l’envie de pousser plus loin encore mon engagement et de concilier l’exigence d’un suivi régulier de nos athlètes avec un investissement plus large et transversal pour le roller.
C’est ainsi que j’ai participé, au cours de la précédente olympiade, aux travaux du Bureau Exécutif en tant que Vice-Président délégué aux affaires sportives et à la relation avec la Direction Technique Nationale.
Fort de mon expérience à la tête d’un club de roller et avant cela de Président d’un club de tennis de 700 licenciés et Président du Comité Départemental de Tennis de la Gironde (25 000 licenciés) 6 années durant, je sais combien il est important d’être aux côtés des clubs et de les soutenir dans leurs actions.
Cette exigence qui rejoint l’enjeu de la formation et d’une politique de développement d’ensemble concertée avec les Ligues régionales et les Comités Départementaux ont toujours guidé mon action. Arrivant prochainement au terme de ma carrière professionnelle, je compte renforcer plus encore mon investissement dans des actions fédératrices afin de servir au mieux cette Fédération Française de Roller Sports qui m’aura tant donné en retour.
L’AG FFRS est dans 10 jours, nous avons cru comprendre que vous souhaitiez vous présenter au poste de président, est-ce le cas ?
Oui, je confirme que je souhaite me présenter au poste de président de la Fédération Française de Roller Sports.
Pouvez-vous nous parler de l’équipe qui vous accompagnerait ?
C’est aux clubs qu’il revient de désigner les membres qui siègeront au Conseil d’Administration ces 4 prochaines années. Je souhaite m’entourer d’une équipe plurielle, où chaque discipline trouvera sa place, laissant de côté les craintes et la méfiance réciproque qui a pu s’installer au fil ces dernières années.
Président de la FFRS, je souhaite avant tout rassembler à la différence du candidat sortant qui, derrière les discours de façade et un pragmatisme autoproclamé aura joué le jeu de la division pour rester en place. Nous connaissons tous l’adage, diviser pour mieux régner !
Quel bilan dressez-vous de la dernière olympiade ?
D’un point de vu sportif, c’est plutôt très satisfaisant grâce aux cadres et aux athlètes de l’équipe de France dans toutes les disciplines. Il y a la médaille d’argent des féminines au Roller Hockey, des U17 en Rink et la médaille de bronze des U20 en Rink et l’extraordinaire titre de champion de monde pour les féminines. Il faut souligner les performances en artistique depuis 4 ans avec de nombreuses médailles en championnat d’Europe mais aussi 2 médailles d’or, 5 d’argent et 7 de bronze en championnat du monde. Que dire cette année du formidable titre champion du monde d’Ewen Fernandez et des trois médailles d’Alexis Contin, lui qui a été notre digne représentant aux derniers jeux olympiques d’hiver sur la grande piste.
La France a su briller dans toutes les disciplines. En Freestyle, même si cette année l’équipe de France n’a remporté que trois médailles de bronze aux derniers Championnats du Monde, n’oublions pas les belles médailles d’or des frères Fort, Yohann et Jimmy, acquises durant cette olympiade. Le Roller Hockey n’a pas été en reste puisque les filles séniors sont montées sur la troisième place du podium des derniers Championnats du Monde et même si les garçons n’ont pu accéder qu’à la cinquième place, la relève est bien présente avec la belle médaille de bronze remportée par les juniors.
Ces 4 dernières années ont vu le nombre de licenciés progresser de 15% environ grâce aux efforts des bénévoles dans les Ligues, les Comités Départementaux et bien entendu les clubs. Chaque discipline a également réalisé de gros efforts pour toucher un plus large public. Promotion du patinage de groupe en patinage artistique, randonnée, mise en place d’un championnat « pré-nationale » en Roller Hockey, les initiatives sont nombreuses. Mais manque un projet transversal et collectif ambitieux sur des problématiques communes aux différentes spécialités : accueil des nouveaux patineurs et fidélisation, ouverture au public adolescent, formation …
La formation fut le parent pauvre de cette olympiade. Seul le Brevet d’Initiateur Fédéral fonctionne encore alors que de moins en moins de candidats se présentent au Brevet d’Entraîneur Fédéral et que le BPJEPS ne répond pas aux besoins. Il s’installe jour après jour une pénurie de moniteurs diplômés et c’est une menace qui pèse sur notre avenir.
Mais c’est dans le domaine de la gouvernance qu’il y a le plus à redire : un Conseil d’Administration écarté de la plupart des décisions importantes, un Bureau exécutif court-circuité par un « Bureau Exécutif restreint » qui n’a jamais existé dans nos statuts, commissions fédérales au point mort… la liste est longue.
Ces 4 dernières années ont aussi été synonymes d’un écart croissant entre la tête de la Fédération et le terrain. En 2005, le Président sortant appuyait sa candidature sur l’engagement de développer l’offre de service aux clubs. A l’examen des faits, on constate que la Fédération n’en a jamais été plus éloignée. La Commission Vie Fédérale a même été supprimée !
En 2011, il n’a même pas été jugé utile d’organiser le traditionnel séminaire des Présidents de Ligue et de Comités Départementaux. Et s’il a eu lieu cette année, les demandes des territoires sont restées lettre morte. Je veux rouvrir le dialogue et nourrir le partenariat avec les Ligues et les Comités Départementaux qui sont des acteurs indispensables au développement du roller.
Que pensez-vous du processus de restructuration engagé au sein des bureaux de la FFRS ?
A quelle restructuration faites-vous allusion ? Si c’est la centralisation à laquelle nous assistons depuis 2 ans, je la refuse en bloc.
Il faut adapter l’outil fédéral et le moderniser. Mais toute réforme ne peut se faire sans un minimum de concertation avec les élus. Il faut prendre le temps de mettre en cohérence les projets de chaque discipline au service d’un projet commun. Il faut aussi entendre les inquiétudes que cela peut générer parmi les salariés de notre fédération pour éviter que cela ne se transforme en souffrance.
Plutôt qu’une restructuration, ce qui a été engagé, c’est une centralisation des moyens et des personnels administratifs réduisant de fait la capacité des élus de chaque comité à exercer leur mandat.
Si je suis élu, j’irai plutôt vers une décentralisation en privilégiant les comités et les commissions concernés.
Selon vous, quelle place doit être accordée à la pratique de masse par rapport à la pratique de haut niveau ?
Tout d’abord, il n’existe aucune opposition entre les deux.
La pratique de masse est celle qui prédomine dans les clubs. Elle est indispensable à la vie de la fédération. C’est elle qui assure le renouvellement du haut niveau.
Par conséquent, la pratique de haut niveau, à travers ses résultats, donne l’envie aux jeunes et moins jeunes de pratiquer en masse et de se fédérer.
L’augmentation du nombre de licenciés après les jeux olympiques confirme mes dires (le BMX, la natation…).
Quelles seraient les grandes lignes de votre projet pour développer le roller en France, vos axes de travail ?
Je vais travailler sur le partenariat, la décentralisation et un projet de club.
Si d’aucuns souhaitent l’organisation indépendante d’un sport d’élite, composante essentielle d’un spectacle sportif, notre fédération se doit de réaffirmer son attachement indéfectible à la continuité de la masse et de l’élite, et à son unicité, au-delà des différences entre ses composantes. C’est sa solidarité qui fera sa puissance et c’est sa richesse humaine qui sera le support de son avenir. Forte de son histoire et de ses traditions, notre fédération a souvent péché par un déficit de communication. Sa lisibilité, son engagement vont bien au-delà du seul spectacle sportif, vitrine certes brillante, mais à laquelle ne doit pas se réduire son message. Rien de durable ne pourra se faire sans l’adhésion de sa base et sa participation active, à quelque niveau que ce soit. Notre fédération doit souvent répondre au défi de conjuguer passion et compétences mais aussi bénévoles et professionnels. Elle doit être l’initiatrice d’un projet commun mais également soutenir et coordonner les initiatives de Ligue ou comité départemental grâce à ses cadres techniques. L’organisation future des territoires est un élément supplémentaire que notre fédération devra appréhender. Sa problématique sera liée à la capacité de ses dirigeants à proposer, négocier et faire connaître actions et projets. Dans ce contexte, il faut bien avoir présent à l’esprit l’importance de la place tenue par nos organes déconcentrés dans le fonctionnement et le développement de nos différentes disciplines.
La mise en place d’un événement majeur regroupant toutes les disciplines vous semble-t-elle envisageable ?
Nous avons vu par le passé qu’un événement rassemblant toutes les disciplines est très difficile à organiser, ne serait-ce que sur le plan logistique.
Par contre, la mise en place de temps forts, de rendez-vous majeurs me semble essentiel. Ce serait plutôt un marathon international, dans une ville importante ou sur la côte atlantique l’été. Cet événement ne verra le jour que si on l’associe à un grand sponsor.
Selon vous, comment le roller peut-il se faire une meilleure place dans les médias ? Comment améliorer se visibilité ?
Comme je le disais à la question précédente, la réalisation d’un événement majeur, soutenu par des partenaires, peut nous conduire aux médias.
Il nous faut ensuite assurer un travail de fond quotidien. La retransmission vidéo des matchs de hockey, la création d’une application mobile vont dans le bon sens. Ce qui compte également, ce sont les liens de confiance que l’on peut créer avec les journalistes sportifs. C’est ce qui se passe par exemple avec l’Equipe.fr qui sait pouvoir compter sur le sérieux et la régularité des bénévoles du Rink Hockey pour lui transmettre les informations nécessaires à ses articles.
Les subventions ministérielles baissent de 5% chaque année, la FFRS a donc besoin de partenaires privés pour continuer son développement : que proposez pour en trouver ?
Il nous faut mener une politique volontariste en la matière. Aujourd’hui, les efforts de la Fédération sont tournés vers la communication grand public mais n’explorent pas le domaine du sponsoring et du mécénat.
Lorsque j’étais à la tête du tennis girondin, j’ai pu faire l’expérience de l’intérêt de certains grands groupes d’associer leur image au sport. Bien entendu, le roller n’a pas la même exposition que le tennis, mais il a de solides arguments en sa faveur à travers ses différentes spécialités. C’est un sport mixte, qui se pratique tant au milieu de la nature que dans les grandes villes, c’est une pratique qui regroupe à la fois la performance et le sport santé… Le champ des possibles est assez large et mérite d’être exploité.
C’est le rôle du Président de mouiller la chemise, de mettre en avant notre image et d’aller au-devant de partenaires potentiels. Je souhaite également mettre sur pied une commission marketing pour arrêter une stratégie commune à toutes nos disciplines. Elle sera notamment chargée d’étudier l’opportunité de faire appel à une agence spécialisée, rémunérée à l’intéressement et chargée de mettre en lumière nos grands évènements.
Selon vous, comment la FFRS peut-elle gagner plus d’adhérents ?
L’augmentation du nombre d’adhérents passe par les clubs et le projet du club. Il faut assurer la présence de cadres techniques auprès des clubs. Le second point, passe par le développement d’infrastructures.
Que pensez-vous de l’ouverture de la FFRS à de nouvelles disciplines ? Le Roller-Derby vient de faire son entrée… et pourquoi pas la trottinette ?
Les nouvelles disciplines sont les bienvenues, surtout quand il s’agit d’ouverture logique (Roller-Derby, Descente…). Il faut les accompagner pour qu’elles puissent s’intégrer et appartenir à la fédération.
Pour la trottinette, je serai beaucoup plus réservé. Cet outil ne s’inscrit pas dans le sport proprement dit mais plus comme un petit moyen de locomotion ou une pratique individuelle. Il n’y a pas par exemple d’association sportive dont on sait qu’elles sont des relais nécessaires à une implication fédérale. Pour autant, je suis ouvert à approfondir le débat. Notre Fédération a beaucoup évolué en 20 ans. 7 nouvelles disciplines l’ont rejoint (Roller Hockey, Randonnée, Skate, Freestyle, Descente et Roller Derby et Roller Soccer). Nous devons être une Fédération ouverte, en phase avec la société et la demande des pratiquants.
A propos de la licence fédérale : est-elle trop chère ou pas assez chère selon vous ?
Ni l’un, ni l’autre. Au jour d’aujourd’hui, la licence représente l’essentiel de nos produits propres.
Ce produit doit servir essentiellement au développement de notre fédération et des infrastructures qui pourront mieux accueillir plus de licenciés. Une part même faible doit permettre d’entretenir la possibilité de l’exercice de haut niveau qui lui-même invite la masse à se licencier.
Une fois de plus, vous pouvez constater l’importance d’un partenaire financier pour renforcer notre capacité d’action.
Que pensez-vous d’une licence loisir pour les non compétiteurs ?
Nous ne devons négliger aucune piste pour nous adresser au public le plus large possible et être en phase avec une société dont la demande d’activités sportive évolue. Ce sujet est intimement lié au projet sportif de la prochaine olympiade et devra être abordé dans la concertation.
La France manque de grands équipements roller : comment améliorer cette situation selon vous ?
Malheureusement nous voyons bien, dans le contexte économique actuel, combien il est difficile de faire aboutir de grands projets. Même les Fédérations plus développées que la notre peinent dans ce domaine. Nous rêvons tous de voir sortir de terre un bel équipement dédié au roller et à toutes ses disciplines. Mais pour dépasser le stade du rêve, il faudra compter sur des initiatives qui pourraient émerger de grandes villes. Nous serons là bien sûr pour collaborer à la réalisation de ce genre d’équipement. Nous pourrons même, peut-être susciter des initiatives, mais notre tâche principale restera le développement et l’implantation de notre Fédération sur tout le territoire et plus particulièrement dans les grandes mégapoles.
Plus de 10 ans après le Libre Blanc, le roller n’a toujours pas de statut sur la voie publique. Quelle est votre position par rapport à cette question ?
Depuis 10 ans, nous avons connu une évolution favorable aux patineurs. Dans le cadre de la démarche Code de la Rue à laquelle la FFRS était partie prenante, nous avons obtenu aux côtés d’autres fédérations d’usagers partenaires, une meilleure prise en compte des piétons et des patineurs, le droit de circuler dans les zones de rencontre.
Pour autant, malgré une large mobilisation et un soutien de parlementaires, nous n’avons pas obtenu toutes les avancées souhaitées. Il nous faudra nous remobiliser sur cette question.
Roller et olympisme : à votre avis, que manque-t-il à notre pratique pour rentrer dans le cercle olympique ? Quelles seraient vos préconisations ?
Voilà un sujet qui me tient à cœur. Il ne manque pas grand chose au roller pour faire partie des sports olympiques. Notre sport, j’en suis sûr, est très médiatique et télégénique. Je vois déjà les téléspectateurs bondir devant leur écran de télévision lors d’une course à points ou par élimination. Supporter un français en lutte en phase final avec un américain, un italien, un coréen, ce n’est pas un rêve. Mais pour cela, il faut s’introduire au niveau international et au plus haut niveau. Cela m’agace profondément que l’on soit si absent. Je voudrai et je le ferai si je suis élu. Je suis présent depuis 22 ans, je connais donc beaucoup de monde et je pense être apprécié. J’ai déjà été nommé membre de la commission médical internationale. Je pense que tous les présidents de fédérations de chaque pays doivent s’unir avec les comités olympiques. Ce n’est pas l’affaire de la FIRS comme le pense le président sortant.
Pour réussir l’entrée du Roller dans la famille olympique, il faut être présent et actif partout où les grandes décisions se prennent. Il faut monter des dossiers dans le cadre français pour faire pression sur le Comité Olympique français. Il faut aussi s’associer aux Fédérations des nations les plus influentes dans le milieu du Roller pour faire pression sur le Comité international. Nous avons déjà fait l’erreur par le passé de croire, sans rien faire, que nous accèderions à l’olympisme après les jeux de Barcelone. Les instances d’alors étaient persuadées qu’Antonio Samaranch, parce qu’il était issu du Rink Hockey, règlerait cette question facilement. Et bien non, la faiblesse du dossier présenté alors nous a rétrogradé bien loin dans la hiérarchie des sports potentiellement sélectionnables. Alors oui, il faut se relever les manches, à notre niveau fédéral, pour faire du lobbying auprès de tous ceux qui ont de l’influence. Il faut que la Fédération et son président soient connus et reconnus. On ne peut se contenter de renvoyer la responsabilité vers d’autres instances internationales et d’attendre que le train passe une nouvelle fois.
Malheureusement, durant le dernier mandat, le président sortant n’a pas souhaité se déplacer sur des compétitions internationales. Il ne connait aucun grand dirigeant international et n’a aucune influence dans le monde du Roller. Il est indispensable non seulement de participer en tant que « pays » à toutes les réunions importantes à l’échelon international mais également y avoir des représentants. Je sais que ce n’est pas simple de se faire élire à un comité Européen voir international, mais d’autres nations moins importantes que la notre y siègent, pourquoi pas la France ?
Tribune libre : si vous souhaitez ajouter un mot sur un sujet qui vous tient à cœur…
Oui, je voudrais dire encore que, pour prendre les rênes d’une Fédération, il faut aimer le sport et ceux qui le pratiquent, l’encadrent et le gèrent. Il ne faut pas avoir peur d’aller sur le terrain, de rencontrer les acteurs qui font vivre notre Fédération. Certains parlent avec emphase de nos disciplines, mais les connaissent-ils ? Moi je prétends, pour les avoir côtoyées pendant 22 ans, bien les connaître.
Il est vrai que dans ma position de rapporteur de la commission médicale, j’ai pu paraitre un peu comme l’amuseur public. Ce choix je l’assume car dans les AG, il n’est pas facile de capter l’auditoire avec ce genre d’exercice. Mais le médecin reconnu que je suis a aussi et surtout le sens des responsabilités. Et si je me présente devant les clubs pour solliciter leur vote, ce n’est pas par jeu mais bien pour donner à notre fédération les moyens de progresser. Mon ambition est de redonner la parole aux clubs, aux organes déconcentrés et aux comités – commissions. C’est avec eux et en s’appuyant sur eux que nous construirons un projet fédéral qui n’écartera personne. Une Fédération au service de ses licenciés, et non l’inverse, pour imposer notre place dans le milieu sportif et médiatique.
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