La course au diamètre des roues de roller s’arrêtera-t-elle ?
Voici un article en évolution permanente ! Le marché des roues de roller course est l'un des rares en perpétuel mouvement. En moins de 20 ans, le diamètre des roues est passé de 76 mm à 110 mm puis 125 mm. La course aux grandes roues s'arrêtera-t-elle ?
Par alfathor

Chronologie des récentes évolutions de diamètres de roues
Retour dans le passé : l’arrivée des roues de 84 mm
Selon Christophe Audoire, à une vitesse de 11m/s (environ 40 km/h), les 84mm ont permis de gagner 40 cm sur 10m, soit 2 à 3 minutes sur un marathon. Nous avons en effet constaté, à l’époque, un gain de performance conséquent sur les différentes courses. Cependant, on ne peut raisonnablement attribuer l’ensemble de ces progrès à l’amélioration du matériel. Les techniques d’entraînement évoluent également. Aujourd’hui, les vitesses moyennes sur marathon dépassent régulièrement les 41km/h (sur certains tracés).
2003 : le passage aux roues 100 mm
De 5 roues de 84 mm, le marché a évolué vers des platines à 4 roues de 100 mm. Certaines configuration ont même proposé du 3×100 mm couplé à une roue de 90 mm ou à une roue de 84 mm.

Les règlements internationaux CIC – FIRS limitent la longueur des platines à 50 cm roues comprises. A cette époque, la taille maximale des roues n’étaient pas encore précisée par les textes. La transition vers le 100 mm s’est donc faite sans difficulté.
Comme pour chaque innovation, il a fallu un temps d’adaptation aux coureurs. Le centre de gravité est positionné plus haut, l’inertie du patin est plus importante, le patinage est donc inéluctablement modifié. Une modification de quelques millimètres joue sur l’équilibre général du corps.
Les roues de 100 mm ont rapidement été adoptées par Arnaud Gicquel ou encore Kalon Dobbin. Elles ont donné des résultats intéressants en peloton, sur le gratton et sur piste. Certains disaient alors que quelque soit le matériel utilisé par Arnaud Gicquel, il est capable de l’emporter !
On a même vu quelques prototypes de patins utilisant des roues de 125 mm sur des sites américains, mais les soucis de hauteur ont eu tendance à freiner les élans des audacieux. Le patinage reste plus simple lorsque le centre de gravité n’est pas trop surélevé.
Selon Andy Lundstrom, de la marque « Xenan », il suffit de 3 roues de 100 mm sur les 4 pour sentir la différence, notamment grâce à la capacité à passer les imperfections de terrain. De plus l’effet gyroscopique augmente, ce qui améliore l’équilibre.
L’augmentation progressive du diamètre des roues a réduit les frottements sur le sol. L’inertie, plus importante permet de conserver une vitesse élevée plus longtemps avec un effort moindre, la panacée pour les longues distances. A foulée identique, la distance parcourue est supérieure. Le 100 mm aide à pallier les imperfections de nos routes : un diamètre élevé aide à passer les parties de « gratton » tant craintes par tous les patineurs.
Weber Jean-François
7 janvier 2014 at 9 h 08 minnoname
28 octobre 2013 at 11 h 22 minGuéna
11 octobre 2013 at 1 h 27 minchris12345
10 octobre 2013 at 20 h 25 min