Les filières énergétiques et leur application dans l’entrainement roller
La maîtrise et la structuration de l'entraînement passe par une connaissance des principes des filières énergétiques qui interviennent lors des différents types d'effort. Que l'on soit spécialiste du sprint ou de l'endurance, voici quelques grands principes pour mieux comprendre comment nous produisons l'énergie nécessaire à l'effort...
Par alfathor

Qu’apporte l’entraînement et quel est son impact sur les filières énergétiques ?
L’entraînement agit sur les filières énergétiques de plusieurs façons :
- Tout d’abord enn augmentant les capacité cardio-ventilatoires : plus on transporte d’oxygène vers les muscles moins la filière lactique est rapidement sollicitée,
- Puis, en augmentant le taux de globules rouges dans le sang : plus le sang contient de globules rouges, plus il peut transporter de l’oxygène vers les muscles,
- Egalement en augmentant le seuil de tolérance à l’acidose : avec le temps et l’entraînement, si l’on sollicite régulièrement l’organisme dans la filière lactique, la tolérance à l’acide lactique augmente. On peut donc rester en acidose plus longtemps et rester à un niveau d’intensité d’effort plus important sur une durée supérieure.
- Une augmentation du volume musculaire : en sprint, l’augmentation du volume musculaire permet de stocker davantage d’ATP et d’avoir donc plus d’énergie disponible rapidement.
- Une meilleure évacuation de l’acide lactique : l’acidose s’évacue grâce à la ventilation. L’amélioration des capacités cardio-ventilatoire favorise l’évacuation de l’acide.

Il est probable que le facteur psychologique revêt également une performance importante dans l’effort. Plus un athlète est habitué à se faire mal et plus il pourra supporter les charges d’entraînement et l’effort. La culture de l’effort varie selon les générations et les civilisations. Elle revêt une importance qui est probablement sous-estimée.
Pourquoi l’échauffement est-il si important ?
On est toujours plus performant en course si l’on s’est bien échauffé. Oui, mais pourquoi ?
Le principe de l’échauffement consiste à activer la filière aérobie et à se débarrasser des déchets produits en début d’effort par la filière anaérobie lactique.
En démarrant une course à froid, on part sans avec le handicap de l’acide lactique. Le niveau d’intensité étant trop important par la suite, on ne parvient pas à évacuer suffisamment cet acide durant l’effort. Du coup, notre performance finale est moindre.
loic
12 janvier 2022 at 15 h 32 minARISTIDE NOTE
9 décembre 2021 at 5 h 36 minOlivier
31 octobre 2010 at 8 h 21 minnono
10 août 2009 at 16 h 13 minFelix kouadjo
16 février 2009 at 14 h 11 minLe fameux "seuil" est-il le seuil aérobie? Anaérobie? de repos?
Si il s'agit d'un seuil d'effort, cela signifierait que trottiner légèrement sur 5mn ne provoquerait pas d'essoufflement juste après interruption de l'effort.
Pouvez-vous préciser ce point s'il vous plait?