Slalom – battle – Munich Fun Battle III

Par | Publié le 25 septembre 2008 | Mis à jour le 2 novembre 2020 | Catégories : Toutes Roller slalom | Sous-catégories : Article de fond | 7693
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Les 13 et 14 septembre 2008, au sein du Streetlife Festival, s’est déroulée la Munich Fun Battle III (Battle one cone des World Slalom Series), organisée par le club Freestyle Slalom Skater Munich. Même si les conditions météorologiques n’ont pas simplifié la tâche pour les riders, la compétition s’est déroulée dans de bonnes conditions…

street life festival 2008 small

Slalom – battle – Munich Fun Battle III MUNICH FUN BATTLE III Les 13 et 14 septembre 2008, au sein du Streetlife Festival, s’est déroulée la Munich Fun Battle III (Battle one cone des World Slalom Series), organisée par le club Freestyle Slalom Skater Munich. Même si les conditions météorologiques n’ont pas simplifié la tâche pour les riders, la compétition s’est déroulée dans de bonnes conditions…

Le Streetlife Festival

Pendant tout un week-end, la Ludwigstrasse a été prise d’assaut par des dizaines de stands divers et variés : des emplacements pour des sports dits « de rue », des ateliers de danse, des scènes sur lesquelles enchaînaient des groupes tout aussi divers et variés, des stands pour des opérations caritatives et autres, des stands de ravitaillement liquide (des bars avec de la bière… un petit échauffement avant la fête de la bière le weekend suivant) et solide (crêpes, hot dogs, et autres mets typiques).
Cet événement se perpétue depuis l’année 2000, et a pris une importance considérable. Pour donner quelques chiffres : 550.000 visiteurs l’année dernière !
Autant dire qu’il promettait d’y avoir du passage sur l’aire de battle…

Des conditions météo difficiles

Mais c’était sans tenir compte du temps. A Munich il pleut deux jours sur trois, donc ce ne sont pas quelques gouttes (si nombreuses soient elles) qui vont freiner l’engouement des munichois. Il est vrai que les spectateurs étaient moins à se presser contre les barrières le dimanche après-midi sous la pluie, mais il y en avait tout de même. A la pluie s’est ajouté un facteur météorologique encore moins attrayant : le froid. D’ailleurs il paraîtrait que le dimanche a été le jour le plus froid depuis six mois (6°C). Et il ne faisait pas beaucoup plus chaud le samedi…

Le programme

Justement à cause du temps, le battle ne s’est pas exactement déroulé comme prévu. Initialement, le samedi, il ne devait y avoir que les huitièmes et quarts de finales du freestyle battle, suivis d’un team battle. Et le reste le dimanche (speed et finales de freestyle) avec une discoroller pour clôturer l’événement.
Au final, les warm-ups du samedi ont commencé comme prévu vers 16h00, et les qualifs du battle freestyle aussi comme prévu vers 17h00… mais étant donné les prévisions météorologiques assez hasardeuses pour le lendemain, il était plus prudent de finir l’épreuve de freestyle le jour-même (au cas où) et de reporter le team battle au lendemain.
Quant au dimanche, l’emploi du temps était de ce fait allégé. Le site a ouvert à 11h00 pour les warm-ups, et le speed battle a commencé vers 12h00.
S’en est suivi un battle freestyle women adapté au nombre – un peu léger – de rideuses. Puis devait avoir lieu le fameux team battle qui avait été reporté. Mais force est d’admettre qu’il était nettement plus judicieux de le remplacer par un slide battle étant donné la pluie qui s’était invitée (pourtant on lui avait rien demandé). Quant à la Rollerdisco, je crois que personne ne l’a évoquée (bizarrement). Par contre, la perspective d’un grand repas au chaud et au sec tous les 30 a motivé tout le monde.

Le casting

Avec 25 compétiteurs (proportions : 21 hommes pour 4 femmes), on a vite fait le tour. Il y avait tout de même 8 pays représentés. La grosse majorité des riders présents était (évidemment) allemande : 14 (15 si on compte Mischa Gurevich (#10 WSSA en freestyle slalom) russe habitant à Munich) – 14 allemands dont Rudy Op’t Veld (#2) le vainqueur des Inline Games 2008 d’Hanovre le mois dernier, le jeune Martin Sloboda (#17) toujours 13 ans et toujours en nette progression, et son pote Andre Stepczak (#24).
Les autres riders avaient fait le déplacement de France – le SebaTeam représenté par Xuan Le (#8), Chloé Seyrès (#2), Seba Laffargue (#16), et Greg Pinto (#84) ; d’Espagne – Victor Bermudez (#124) ; d’Italie – Daniele Lenzi (#205) et Sara Masi (#68) ; d’Ukraine – Viacheslav Sinyuchko (#149) 3ème pour sa première compétition à Battle Warsaw quinze jours auparavant ; de Roumanie – Daniela Ungureanu ; et même du Sénégal – Babakar Ndiaye (N.C.) le président de l’asso de Dakar Accro Roller …peut-être que vous vous souvenez de cette vidéo qui date de 2003, Dem be Diekh ?
Après ces généralités, venons-en au déroulement des épreuves.

Le Freestyle Battle Men

Tout d’abord le battle freestyle men, l’unique épreuve du samedi.

Les 6èmes de finales

Avec les 21 riders participant, 6 poules initiales ont été constituées. Dès ces 6èmes de finales, quelques sorties sont inattendues : je fais allusion à deux cas particuliers, ceux de Victor Bermudez (SPA) et d’Andreas Beuttler (GER) qui finissent tous deux 3ème de leurs poules respectives, au profit de Michel Schultz (GER) et d’Ortwin Carstocea (GER).
Dans le cas de Victor Bermudez (SPA) contre Michel Schulz (GER) : actuellement V.Bermudez a un plus grand potentiel que M.Schulz (il place par exemple un heel wheeling avant sur 20 plots en mode speed). Cependant, il est trop brouillon – contrairement à M.Schulz (propre et varié), et trop de plots tombés réduisent considérablement son nombre de figures validées.
Et dans le cas d’Andreas Beuttler (GER) contre Ortwin Carstocea (GER), nous retrouvons sensiblement le même cas de figure, poussé à l’extrême : A.Beuttler strike énormément et bien qu’il tente des tricks de niveau avancé (sevens et autres) il ne les valide pas (hors des plots, ou sans les plots – qui sont à terre), ils ne peuvent être validés… et O.Carstocea, avec un niveau technique et une vitesse d’exécution beaucoup plus modestes lui passe devant car il valide proprement ses tricks.
[NB : les plots chutés ne sont pas pris en compte : l’occurrence de la figure réalisée sur le plot chuté ne compte pas. Exemple : un wheeling réalisé sur 5 plots dont 2 tombés est comptabilisé comme un wheeling sur seulement 3 plots (5 – 2 = 3)]. En définitive, ce sont H.Bader et O.Carstocea, qui, en assurant des tricks basiques (mais validés) sont qualifiés pour les quarts de finales…

Les quarts de finales

Vidéo du groupe #1 des quarts de finales >
Heiko Bader (GER) et Ortwin Carstocea (GER), ne franchissent pas les quarts de finale, tout comme Babakar Ndiaye (SEN) et Viacheslav Sinyuchko (UKR) qui se sont retrouvés, pour B. Ndiaye dans la poule de Rudy Op’t Veld (#2) et Thomas Vilcans (#22), et pour V. Sinyuchko dans celle d’Andre Stepczak (#24) et Sébastien Laffargue (#16). Bien qu’ayant tous deux un niveau non-négligeable, ils manquent encore d’analyse tactique (et de self-control ?) – n’oublions pas que c’était une première pour B.Ndiaye, et seulement son deuxième battle pour V.Sinyuchko.

Les demi-finales

Au niveau des deux demi-finales, la compétition devient (inévitablement) plus serrée. Le premier groupe réunit Rudy Op’t Veld (GER), Andre Stepczak (GER), Mischa Gurevich (RUS), et Michel Schulz (GER). R.Op’t Veld passe haut-la-main, avec un train (voire deux) d’avance sur ses concurrents. Entre A. Stepczak et M.Gurevich, la différence est faible, et c’est en définitive M. Gurevich qui obtient le passage en finale. A. Stepczak est très prometteur du haut de ses 13 ans, mais manque encore de maturité dans son patinage, et de variété dans ses figures proposées (tout au long de la compétition il a trop eu tendance à s’attarder sur des korean spins).
Dans le deuxième groupe de demi-finale, on retrouve Thomas Vilcans (GER), Sébastien Laffargue (FRA), Martin Sloboda (GER), et Xuan Le (FRA). M.Sloboda passe avec un wagon d’avance (mais pas deux trains) sur ses adversaires. Par contre la deuxième place est difficile à attribuer : S. Laffargue ou X. Le ? Le jury tranche en faveur de X. Le. S. Laffargue s’est pourtant battu astucieusement, en jouant sur le plus de tableaux possibles : panel de figures variées (wheelings, spins, sitting tricks), et showman-mode enclenché. X. Le passe grâce à son style qu’il peaufine de plus en plus… et qui en devient technique, par la maîtrise et l’engagement dont il fait preuve pour réaliser ses tricks.

La finale de consolation avant la grande finale

Seulement deux runs pour chaque rider car il commence à faire noir de façon inquiétante. On y retrouve les recalés des demi-finales, à savoir : Andre Stepczak (GER) et Michel Schulz (GER) du premier groupe, et Seba Laffargue (FRA) et Thomas Vilcans (GER) du deuxième groupe.
Le classement en gros était facile à établir : 4ème M. Schulz, 3ème T.Vilcans, et les deux 1ers A. Stepczak et S. Laffargue. Lequel mettre devant ? A. Stepczak présente des pics de difficulté technique plus hauts que S. Laffargue, mais pour reprendre les analyses de leurs prestations de demi-finales : A. Stepczak se répète en faisant inlassablement des korean spins, tandis que S. Laffargue varie au maximum son panel de tricks. Ce sont pour ces mêmes raisons que finalement le jury décide de placer Sébastien Laffargue en 1ère position de cette finale de consolation (i.e. 5ème place au classement général), et Andre Stepczak 2ème (i.e. 6ème général).

La finale

Quant aux finalistes, il s’agit de Rudy Op’t Veld (GER) et Mischa Gurevich (RUS) de la 1ère demi-finale, et Martin Sloboda (GER) et Xuan Le (FRA) de la 2ème demi-finale.
Là encore, R.Op’t Veld a toujours ses deux wagons d’avance sur les autres – sevens inverts (sur l’extérieur) arrières catchés en safety sur 3 plots pour ne donner qu’un exemple.
M. Sloboda a un énorme potentiel en wheelings… Mais tout comme son copain Andre Stepczak, il a tendance à beaucoup se répéter, à ses dépends (peu varié), et se classe de ce fait 4ème de la finale.
Le véritable challenge se joue entre X.Le et M.Gurevich – entre le King of Style et le tacticien futé. Leur patinage est si différent qu’à réussite égale, il est quasiment impossible de les départager… car pour départager, il faut comparer… or ils sont difficilement comparables. C’est seulement sur des données basiques objectives qu’il est possible de faire un comparatif des deux riders. Mischa tricote plus vite que Xuan. Xuan est plus équilibré. Mischa fait des tricks plus académiques (si on peut qualifier son spécial reverse avant et sa heel toupie coréenne d’académiques) que Xuan (dont les tricks sont connus de lui seul, spécialité maison). C’est finalement grâce à sa stabilité et à son équilibre que Xuan Le passe devant Mischa Gurevich – belle démonstration de toe spins qui n’en finissent pas – se plaçant 2ème derrière Rudy Op’t Veld.
Pour ce qui est des last tricks, R.Op’t Veld présente un wheeling arrière tournant, to combinaison de cercles toujours en wheelings ; M.Sloboda fait un aller-retour en wheeling sur 40 plots ; X.Le une des combinaisons dont il a le secret ; et M.Gurevich ses fameuses heel toupies.

Résultats du Battle Freestyle Men

1) Rudy Op’t Ved (GER)
2) Xuan Le (FRA)
3) Mischa Gurevich (RUS)
4) Martin Sloboda (GER)

Ce battle freestyle ne génère que peu de changements dans le World Ranking. A noter cependant la montée en flèche dans le classement de Viacheslav Sinyuchko (UKR) qui gagne 29 places pour se caser à la 56ème place mondiale. Il lui reste cependant encore une compétition pour avoir comptabilisé le maximum de points dans l’année.
Pour plus de renseignements sur les points engrangés selon les compétitions, se référer au site WSSA.
Le compte des points se fait sur un an. Une année correspond aux 12 mois précédant la date actuelle : en ce moment l’année est comprise entre septembre 2007 et septembre 2008.
Par an, les quatre meilleurs résultats sont retenus (il faut donc avoir fait au minimum quatre compétitions pour comptabiliser tous les points). Plus la compétition est cotée (major = 3 cones, main = 2 cones, basic = 1 cone, local = 0 cone), plus elle rapporte de points. Seule une major peut être retenue par année et par rider (s’il se présente à plus – il n’y en a que deux par an, une sur le continent européen et une sur le continent asiatique – alors seul le meilleur des deux résultats est pris en compte). Pour avoir le maximum de points, il faut finir premier à 1 major et 3 main events dans l’année – cas d’Igor Cheremetieff (FRA, #1) en ce moment.

Le Speed Battle

Le Speed Battle était la première épreuve du dimanche.
Déroulement des qualifications somme toute banal : classement par rapport aux temps purs effectués lors des qualifications (deux essais par rider).
Comme l’emploi du temps du dimanche a été considérablement allégé (les finales du freestyle battle ayant été avancées à la veille), un système de double tableau de KOs, permettant à tous les riders de participer, a été mis en place.
Les onze premiers ont été qualifiés d’office, et les dix autres ont eu droit à un repêchage par KO systems : donc cela permettait de repêcher cinq riders, pour composer des finales de KO systems avec 16 participants (11 qualifiés d’office + 5 repêchés). Dans le Top 5 des qualifications, nous retrouvons dans l’ordre Seba Laffargue (FRA), Viacheslav Sinyuchko (UKR), Victor Bermudez (SPA), et Mischa Gurevich (RUS).
Pendant le premier tour de la finale, notons que Rudy Op’t Veld (GER) se fait sortir par Gregoire Pinto (FRA) ; et que Victor Bermudez (SPA) se fait sortir par le repêché Xuan Le (FRA).
Les quarts de finale n’offrent aucun retournement de situation, et les habitués passent : Seba Laffargue (FRA), Mischa Gurevich (RUS), Xuan Le (FRA) et Martin Sloboda (GER).
A l’issue des demi-finales, ce sont Sébastien Laffargue et Xuan Le qui vont devoir s’affronter en finale pour la première place, tandis que Mischa Gurevich et Martin Sloboda tenterons de décrocher une 3ème place en finale de consolation.
Là encore, aucune surprise ni pour la finale, ni pour la consolante : à croire que l’expérience prévaut sur la fougue de la jeunesse… S.Laffargue se venge de X.Le (qui l’a laissé sur le carreau pendant le freestyle de la veille) et remporte ces KO systems ; tandis que M.Gurevich s’empare de la 3ème place en battant M.Sloboda.

Résultats du Speed Battle Men

1) Sébastien Laffargue (FRA)
2) Xuan Le (FRA)
3) Mischa Gurevich (RUS)
4) Martin Sloboda (GER)

La Compétition Féminine

Enchaîne directement le speed battle women… où on ne retrouve que 4 participantes. A l’issue des qualifications au temps, les groupes de demi-finale sont constitués.
Chloé Seyrès (FRA) bat Sara Masi (ITA) en demi-finale, et Simone Beyen (GER) remporte la deuxième demi-finale contre Daniela Ungureanu (ROM).
La finale oppose donc C. Seyrès à S. Beyen.
Sans trop de surprise, C. Seyrès remporte cette compétition succincte en deux manches gagnantes.

Résultats du Speed Battle Women

1) Chloé Seyrès (FRA)
2) Simone Beyern (GER)
3) Sara Masi (ITA)
4) Daniela Ungureanu (ROM)

Freestyle féminin

Enfin, il ne reste que le freestyle féminin… qui va finir sous la pluie. Nous retrouvons les mêmes protagonistes que pour le speed. Afin de ne pas faire directement une finale à quatre, un système de duels est proposé, basé sur le même principe que les KOs de speed slalom. La plus haut classée (Chloé Seyrès – FRA, #2) au world ranking rencontre la moins bien classée (Simone Beyen – GER, #97), et la seconde (Daniela Ungureanu – ROM, #50) rencontre la troisième (Sara Masi – ITA, #68). Les deux duels se font en deux runs de 30 secondes. Ce sont finalement – sans trop de surprise là encore, Chloé Seyrès et Sara Masi qui accèdent à la finale. C. Seyrès rempote haut-la-main la finale ; suivent donc S. Masi, S.Beyern et D. Ungureanu.

Résultats du Battle Freestyle Women 

1) Chloé Seyrès (FRA)
2) Sara Masi (ITA)
3) Simone Beyern (GER)
4) Daniela Ungureanu (ROM)

Le Slide Contest

Il était prévu à la base de faire un team battle – le samedi soir sur le programme initial, reporté au dimanche après-midi… puis finalement remplacé par un slide contest, bien plus approprié au temps (sol détrempé, et pluie persistante).
Le slide contest s’est calqué sur le schéma « battle », en commençant par des qualifications : tous les riders présentent trois slides. Les 8 premiers sont gardés et classés en deux poules de 4 (des demi-finales). Même topo : trois slides par rider et les 2 premiers de chaque poule sont qualifiés pour la finale. Et à l’issue des trois slides de chaque finaliste, le jury désigne le vainqueur.

Résultats du Slide Contest

1) Martin Sloboda (GER)
2) Mischa Gurevich (RUS)
3) Babakar Ndiaye (SEN)
4) Xuan Le (FRA)

Liens utiles

Le site du club organisateur
Le site des World Slalom Series
Le site du Streetlife Festival
Site de l’association Dakar Accro Roller Texte : Chloé Seyrès
Crédits Photo : Ortwin Carstocea

Auteur

Alexandre Chartier

''alfathor''

Alexandre est le fondateur et webmaster de rollerenligne.com depuis 2003. C'est un passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne. Il aime le patinage à roulettes sous tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez un de ces sujets !

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