Roller : régime hyperglucidique vs hypoglucidique
Pour un patineur professionnel comme pour un patineur loisir, il n’est plus un secret que le roller est un sport qui sollicite fortement les capacités physiques. Et comme pour la plupart des sports qui sollicitent quelques parties du corps humain, l’alimentation joue en partie un rôle fondamental dans le maintien d’une excellente forme physique...

Les bienfaits et inconvénients d’un régime pauvre en glucides pour le roller
En effet, il ne sert à rien de passer des heures à la salle de gym si votre alimentation n’est pas en cohérence avec votre démarche. C’est ce qui nous amène donc à découvrir dans les prochaines lignes, lequel des régimes hyperglucidiques et hypoglucidiques est le mieux adapté pour un patineur qui participe à des courses de type marathon ou participe à des compétitions d’ultra-endurance.
Les bienfaits du régime hypoglucidique

Le régime hypoglucidique consiste à limiter voire arrêter des aliments riches en glucides y compris des aliments naturellement sucrés et les fruits. Plutôt que des aliments gras, le régime hypoglucidique préconise la consommation d’aliments riches en protéines (oeufs, viandes de poissons et de bovins, légumes et légumineuses).
Il existe réellement de nombreuses variétés de régimes dits hypoglucidiques. Cependant, il en existe un en particulier qui fait parler de lui dans le sport : Il s’agit du plus restrictif, le régime cétogène (ou Keto de son nom anglais). L’avantage d’une telle diète est de maintenir le métabolisme au beau fixe. En effet, comme l’affirme le nutritionniste Hugo Blanc dans l’un de ses articles, une alimentation faible en glucides prévient les troubles dus au syndrome métabolique. Plus simplement, une telle alimentation évite l’accumulation de graisses souvent incriminées dans des problèmes cardiaques ou encore la prise de poids.
Concrètement pour le roller, un régime Keto vous permettra de réduire le risque de troubles digestifs, d’avoir constamment un bon rythme cardiaque, d’améliorer votre endurance et de ne pas prendre (ou même de perdre) des kilos superflus.
Les conséquences d’un régime faible en glucides
Bien qu’ayant des impacts positifs avérés pour l’organisme, la littérature rapporte cependant que ce type de régime s’accompagne parfois d’effets délétères. En privilégiant ce régime, les muscles sont aussi privés de leur principale source d’énergie : les glucides. Or, chez des sportifs d’endurance, les réserves de glucides sont souvent limitées, car très sollicitées. Cependant, si vous êtes l’un des sportifs pour qui ce régime fonctionne, votre organisme pourrait également apprendre à puiser ses besoins énergétiques dans vos stocks de graisses et non plus dans vos stocks de glucides.
Les apports et contraintes d’un régime riche en glucides pour le roller

À la différence du régime hypoglucidique, le régime hyperglucidique conseille tout aliment à fort indice glycémique. Son principe est très simple : apporter une quantité d’énergie conséquente pour équilibrer les besoins de l’organisme. Et en raison des nombreux bienfaits, il est souvent recommandé pour le sport ; dont le roller.
Les bienfaits du régime hyperglucidique
En effet, selon certains auteurs, les dépenses énergétiques d’un athlète qui s’entraîne régulièrement pour un sport d’endurance sont énormes. À cet effet, l’équilibre énergétique à travers des apports alimentaires, est un point essentiel pour compenser les pertes. Les avantages d’une telle diète tiennent d’abord au fait qu’elle conditionne vos muscles à endurer les entraînements physiques pour la préparation de votre compétition. Et plus tard, en pleine compétition, elle favorise l’expression de performances optimales. De plus, elle vous permettra également d’assurer le maintien de votre masse corporelle.
Les désagréments
Toutefois, vous devez vous l’imaginer, ce régime n’est pas sans conséquences non plus. Les contraintes les plus souvent évoquées sont liées à l’équilibre énergétique. En effet, si l’apport est supérieur aux besoins de votre corps, des effets secondaires ne seront pas à exclure. Dans certains cas, on parle de tremblements, de palpitations, de sudations accélérées et de troubles digestifs. Et dans d’autres cas, plus rares, du développement de maladies cardiovasculaires, de diabète, et de prise de poids, voire d’obésité.
L’impacte de l’alimentation sur votre récupération
Tout comme les étirements ou les massages, l’alimentation a également une incidence sur votre récupération. Un apport alimentaire spécifique et de qualité peut vous permettre de bien récupérer. Ce n’est pas anodin de voir un joueur de tennis consommer un fruit tel que la banane entre deux sets. En tennis comme en roller, la consommation d’un aliment énergétique peut aider les muscles à récupérer. Par ailleurs, il est également recommandé la consommation d’aliments protéiques et de l’eau.
En général, une bonne alimentation de récupération vous permettra de maintenir vos performances. Elle vous permettra d’éviter des blessures musculaires, d’évacuer les déchets métaboliques, d’atténuer les douleurs musculaires, etc.
Pour résumé
Vous serez peut-être tenté d’adopter un régime restrictif. Vous pourrez booster vos réserves de glucides ou à l’inverse pour les dépléter et entrer en état de cétose. Si la première méthode est bien connue des sportifs d’endurance, la seconde fait de plus en plus parler d’elle. Toutes deux ont le potentiel de fournir à l’organisme l’énergie nécessaire durant une course. Il vous revient de faire des tests pour constater par vous-même si, et laquelle, vous convient personnellement. Notez par ailleurs que le régime dissocié scandinave est un mixte des deux. En effet, il préconise d’épuiser totalement les stocks de glucides une semaine avant la course. Puis de les renouveler trois jours avant le marathon.
Cependant, vous avez certainement compris que ces régimes ne sont pas faits pour être suivis de façon ininterrompue. Il existe de réelles complications potentielles à opter pour une alimentation déséquilibrée. Dans le doute, nous vous invitons à en parler à un nutritionniste. Vous pouvez aussi consulter votre médecin traitant avant de vous lancer. D’autant plus que la période de récupération, souvent négligée, est essentielle et peut nécessiter une répartition des macronutriments différente. L’idéal pour le sportif reste de mettre en place ces régimes de façon cyclique. Il se font en fonction des besoins, de ses entrainements, de ses compétitions et de ses périodes de récupération.