Présentation des gammes roller Roces 2018

A chaque année son lot de nouveautés… ou pas

Du neuf avec du vieux

2018 célèbre les 40 ans de la coque Pro de la marque italienne. 7 millions de paires ont été fabriquées à partir de ce moule développé en 1978 pour le patin à glace. Elle a été déclinée en roller en ligne avec le fameux Majestic 12, mais aussi en quad. C’est bien de célébrer les modèles Vintage, mais un peu de fraîcheur ne ferait pas de mal de temps en temps…

Au delà du sempiternel Majestic12, Roces reconduit l’essentiel de ses modèles : le sympathique mais daté Roces Lab 4×100 mm, la gamme Gymnasium 2.0, les Xenon, et autres Argon. Roces nous la fait à l’envers en reconduisant également les ZYX (oui, on est chauds sur les jeux de mots aujourd’hui et c’est pas fini). Avec le le Veni, le Vidi et Vici, on est venu, on a vu et on a été vaincu (quand on vous disait que c’était pas fini ! :-).

Les nouveautés

La platine « invisible »

Nous vous avions parlé voilà quelques semaines des Roces X35 3×110 TIF. Ce modèle original se distingue par sa platine peinte en trompe l’oeil aux couleurs des roues en dessous. Du coup, on a vraiment l »impression que la platine se fond dans le décor. Au delà de l’aspect graphique, cette configuration 3×110 mm présente de sérieux atouts pour la pratique du freeride urbain.

Les gammes Pic et Icon

Roces dévoile la gamme « Pic » qui se compose de 4 modèles. Le concept : une construction de chausson à différentes couches laminées complétée par des renforts positionnés aux points stratégiques comme les malléoles, une meilleure prise en compte de la forme du pied avec une semelle redessinée et renforcée. On y retrouve les boucles à mémoire, le laçage rapide, le mesh respirant. Ces modèles s’adressent plutôt à des randonneurs occasionnels à réguliers sur courte distance.
La gamme « Icon » est assez similaire avec une platine en composite de polypropylène et de fibre de verre au lieu d’une platine en aluminium.

Les rollers pour enfant

Là encore, Roces mise sur ses acquis avec une nouvelle déclinaison des Moody, des Compy et du plus récent Jokey. Les Orlando sont toujours présents. Rien de neuf sous le soleil.

Roller street : la coque du Majestic12… encore ?

Sans grande surprise (et sans grande illusion), Roces reconduit une fois encore le Majestic 12 UFS. L’UFS : heureusement que la marque Roces avait au moins pris ce virage début 2000, sinon on aurait pu croire que le temps s’est arrêté !

On note quand même le retour d’une gamme quad (ci-dessous), les Pro4, avec grind-block dédiée à la pratique en skatepark et plus particulièrement en bowl. Les anciens apprécieront ce clin d’oeil aux débuts du street !

Que dire du Roces FCO Rental ? Une coque de street montée sur une platine avec des roues de 76 mm, un diamètre que l’on a pas revu sur un modèle fitness depuis la fin des années 90 !

Les gammes quads de Roces : Should I stay or should I go ?

Comme ses principaux concurrents, la firme italienne Roces a pris le virage du quad ces dernières années, pour profiter du retour sur le devant de la scène des patins à essieux. Le roller derby, les disco roller, la nostalgie ou encore Soy Luna sont autant de facteurs qui ont participé au retour en amour de nos bons vieux patins à roulettes.

Techniquement, ces modèles d’entrée de gamme n’ont rien de révolutionnaire, mais leur look a le mérite d’apporter un peu de peps dans les catalogues Roces 2017 et 2018.

• Bonne note pour le Clash (ci-contre) avec son côté grunge / punk
• Le look bigarré des Disco Palace et des Kolossal ne passe pas inaperçu en soirée ou en balade
• Les boots façon rink hockey pour petite fille des Movida Art viennent se positionner dans un no man’s land de la pratique. Ils sont destinés à quel usage ?
• Le côté graphique des Ollie ne laisse pas indifférent
• Et les innombrables déclinaisons de patins d’artistique permettent de découvrir les bases de la discipline ou de se la péter en soirée : RC1, RC2, Pardo, Plaisir, Mania, 52 Star, Gleam, Mazoom…
• Les stylés Chuck Union Jack

Conclusion

Voilà, tout est dit ou presque ! On espère quand même que Roces et d’autres grandes marques de roller historiques oseront un jour prendre à nouveau des risques pour innover. On peut comprendre qu’il faille amortir des moules et des investissements, mais quand le marché du roller n’est pas dans des plus florissants à l’heure actuelle, ce n’est pas en se reposant sur ses acquis que l’on peut espérer le voir rebondir un jour.

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