Quel avenir pour le roller tout-terrain ? Evolutions et perspectives de développement

Par | Publié le 4 décembre 2010 | Mis à jour le 25 août 2023 | Catégories : Roller Tout-terrain | Sous-catégories : Roller et société | 81352
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En 2004, nous vous parlions déjà d’un potentiel retour du roller tout-terrain. Quelques clubs et quelques moniteurs proposaient alors de découvrir cette pratique hors des sentiers battus avec des patins dénichés sur le Web. Qu’en est-il aujourd’hui ?

coyote small

Article du 20 janvier 2013 mis à jour le 25 août 2018

Evolution de la pratique du roller tout-terrain

Le roller est devenu un élément à part entière du paysage urbain. On le voit souvent passer des trottoirs à la route, slalomer et se faufiler entre un piéton et une cabine téléphonique. En revanche, il est beaucoup moins courant de le voir arpenter les flancs des collines ou les contreforts montagneux. Pourtant, la chose est rendue possible grâce à un nouveau type de matériel à mi-chemin entre le ski et le VTT : le roller tout-Terrain.

« On peut parler de patinage tout terrain lorsque l’on se réfère à des surfaces ne pouvant généralement être parcourues avec des patins en ligne2 ».

Le roller : tout-terrain par essence

Les rollers à roues alignées seraient nés en 1760 grâce à John Joseph Merlin. On peut dire qu’ils furent tout-terrain par essence, les chemins de l’époque ne présentant guère les qualités de roulage des revêtements actuels, les pratiquants durent composer avec des revêtements difficiles.

Puis vint la pratique en salle (les skating rinks), faute de lieux de pratique et de solutions technologiques adaptées.

Spin Cross
Spin Cross

L’idée fit son chemin, en France, avec Maximiliaan Lodewijik Van Lede, sculpteur médailliste de l’Académie de Paris, et ses « patins à terre » en 1789 qui permettaient de se déplacer aussi rapidement sur la terre en pays plat que sur la glace.

Le virage des patins-cycles

La fin du XIXème et le début du XXème siècle furent marqués par l’apparition des patins-bicyclettes ou patins-cycles avec des structures proches des patins à essieux ou des patins en ligne .

Leur invention répondait à un besoin de patiner sur tous les types de surfaces et laissait déjà préfigurer les patins tout-terrain contemporains avec, en particulier, l’emploi de roues en caoutchouc ou équipées de pneumatiques.

Rollerblade et le légendaire Coyote

Né en 1997, le Coyote a ouvert une nouvelle voie au marché du roller. Il a montré que l’on pouvait pratiquer hors des sentiers battus. Faustino Lucchetta (Rollerblade) en faisait même la promotion à la télévision en 1998 dans un reportage diffusé par M6.

Depuis lors, d’autres marques ont tenté l’aventure comme « Spin » avec le « Cross ».

Le tout terrain selon Rollerblade : une stratégie marketing bien pensée

Permettons nous une légère digression vers le marketing pour expliquer partiellement la renaissance du roller tout-terrain dans les années 90…

Les fabricants emploient plusieurs stratégies pour maintenir leurs ventes et/ou accroître leurs parts de marché. Le but restant de prolonger la durée du cycle de vie du produit pour en tirer un maximum de bénéfice :

  • Les grandes marques proposent des produits innovants et technologiquement plus complexes sur lesquels elles augmentent la valeur ajoutée.
  • Elles diversifient les usages à l’aide de nouveaux produits. L’apparition du Roller Tout Terrain a encore accru le nombre de modalités de pratique et s’inscrit dans cette logique, elle créé un besoin et/ou tente de répondre à de nouvelles attentes des consommateurs.

Le Coyote : véritable innovation ou simple vecteur de communication ?

Rollerblade a été la première marque à communiquer sur le roller tout-terrain. Le RTT a été employé comme un véritable outil de communication et un vecteur de notoriété pour la marque. On se souvient notamment de « BLADE CROSS », une campagne de promotion du RTT arpentant les forêts et les reliefs du Colorado.

Le « Coyote » est devenu l’ambassadeur de la marque.

Avec le recul, les campagnes publicitaires de Rollerblade nous paraissent démesurées au regard des ventes réalisées sur le segment du tout-terrain. On se rend compte que le produit a surtout été utilisé comme figure de proue de la communication de Rollerblade : il s’agit d’un produit technique, innovant et original, montrant un savoir-faire que peu de marques maîtrisaient à l’époque.

On se rend compte encore aujourd’hui que le Coyote a été bien plus qu’un simple argument marketing, plus qu’un simple faire valoir. Il reste l’un des patins tout-terrain les plus recherchés sur Internet par les fans de descente hors-piste ou pour la traction terrestre. Pour preuve, les prix de l’occasion et du neuf n’ont jamais fait le grand écart. La rareté maintient artificiellement haut le « cours » du « Coyote ». L’arrivée d’une alternative pourrait bien changer la donne.

Pourquoi le tout-terrain n’a-t-il pas décollé dans les années 90 ?

Le niveau technique des riders et le prix des rollers tout-terrain

Les patins étaient trop exigeants techniquement et trop chers pour l’époque : quand les premiers modèles de roller tout-terrain modernes virent le jour à la fin des années 90, le marché ne semblait pas suffisamment mûr et les pratiquants assez expérimentés pour adopter cette pratique. La pratique restait plutôt considéré comme un jeu que comme un sport.

Roces Big Cat SAS
Roces Big Cat SAS
  • 2500 francs soit près de 380 € pour une paire de Coyote
  • 2000 francs soit 300 € pour une paire de Spin Cross

Un marché de niche

En 1999, Décathlon n’avait vendu que 200 paires de ces patins hors du commun. Il en a résulté un arrêt complet de la production des « Coyote », le modèle phare de la marque Rollerblade.

Les addicts persévèrent, les curieux tentent l’aventure

La pratique a survécu grâce à quelques passionnés fouillant sur le net pour trouver des rollers d’occasion. Ils s’approvisionnaient dans le monde entier, essentiellement au Canada et aux Etats-Unis pour récupérer des patins complets d’occasion ou des pièces détachées.

Du coup, ça a été l’inflation dans les magasins qui vendent ces produits. On les trouvait parfois à des prix aussi élevés qu’au moment de leur création.

Peu de marques ont tenté l’aventure du tout-terrain

Seules 9% des marques présentent sur le marché proposaient ce type de produits au début des années 2000. On a surtout retenu Roces avec le Big Cat SAS, Spin avec son modèle « Cross » et ses roues de 90 mm striées, puis Rollerblade avec le « Coyote« .

Pour rappel : il s’est vendu 15 millions de paires de roller en ligne dans le monde en 1997(1). En 1999, on a comptabilisé 2 millions de ventes de rollers rien que sur le marché français. 

Un marché qui s’est segmenté au fil des années

La production à l’échelle industrielle de roller en ligne a progressivement engendré une segmentation de l’offre : les produits se diversifièrent grâce aux économies d’échelles. La concurrence força également les producteurs à innover pour se démarquer et conserver leur position sur le marché. Des solutions technologiques émergèrent et permirent de répondre aux aspirations les plus variées.

On a vu deux logiques technologiques s’affronter sur le marché du roller tout-terrain :

  • les modèles type « Coyote » avec 3 roues sous la chaussure comme le Spin « Cross »
  • les modèles façon « ski » tel que celui proposé par Roces, le Big Cat SAS.

Ces deux conceptions différentes existent encore aujourd’hui. En fait, elles ne répondent pas aux mêmes aspirations ni à la même clientèle.

L’innovation : une dynamique indispensable sur le marché du roller

Powerslide Nordic Pathfinder
Powerslide Nordic Pathfinder

Progressivement, les ventes de rollers ont ralenti pour finalement connaître un plateau ces dernières années. Le marché s’est concentré, les marques se sont absorbées ou ont disparu. Depuis le début des années 2000, le marché du roller a tendance à stagner. Les patineurs étant équipés, L’essentiel des vente porte sur du renouvellement de roller ou des pièces d’usures.

Une seule véritable solution existent pour redynamiser un marché : l’innovation.

Elle peut consister à créer un nouveau type de matériel ou alors de nouvelles modalités de pratique. C’est ce que l’on a vu avec le « freeskate » durant les derniers jours de Salomon. C’est ce que l’on obserce depuis peu avec le Nordic-Skating et le roller tout-terrain

Le Nordic-Skating, une bulle d’air pour le roller tout-terrain

Plusieurs firmes ont adopté un design plus proche de celui d’un ski à roulettes. On pense notamment à :

  • Roces avec le Big Cat SAS 
  • Trailskate avec ses skis à pneumatique
  • Powerslide avec les gammes Nordic (Cross-Trainer, XC Path…)
  • Et plus récemment Cadomotus avec les Nordic Scout

Une pratique a émergé progressivement au fil des années : le Nordic Skating. Elle s’appuie sur un modèle de roller plus proche du ski que du patin à proprement parler. Elle rencontre un franc-succès Outre-Rhin chez les skieurs de fond qui peuvent s’entraîner quelle que soit la saison. On parle bien là d’un usage sportif à des fins d’entraînement et de préparation à la compétition.

Cadomotus s’est aventuré sur les terrains accidentés en proposant une platine Nordic Scout équipée de roues de 200 mm comme le Trailskate avec un entraxe de 195 mm. Ce matériel possède un frein assez similaire à ce que l’on trouve sur le Skike.

Nordic Scout Cadomotus
Nordic Scout Cadomotus

Le sursaut du Powerslide Vi SUV

En 2012, c’est finalement la marque allemande Powerslide qui remet le couvert avec son fameux Vi SUV, un patin aux caractéristiques très similaires au Coyote mais bénéficiant de nombreuses avancées technologiques : une masse largement inférieure, une plus grande maniabilité, un prix équivalent à ce qui se faisait en 1997 mais en accord avec la vision contemporaine du roller…

En 2018, Powerslide continue de produire des rollers tout-terrain et a même décliné une collection complète en modèle 3 roues : Next Outback TrinityNext Edge Trinity ou encore Kaze Fully 150. PS dispose également d’une ligne de Nordic Blading.

Les raisons du retour du roller tout-terrain

Powerslide SUV
Patin Powerslide VI SUV

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l’émergence du Roller tout-terrain moderne au milieu des années 90.

Les conditions sont aujourd’hui réunies pour que le roller tout-terrain se développe. Il reste une pratique relativement « élitiste » mais le nombre de pratiquants potentiels capables de rouler avec ce type de matériel a considérablement augmenté. Le fait qu’une grosse société comme Powerslide investisse dans ce produit montre qu’il peut exister à terme une rentabilité économique pour les fabricants à investir sur cette niche.

L’impact des évolutions sociales

Tout d’abord, une conjoncture sociologique générale favorable depuis les années 70 avec :

  • la naissance du mouvement écologiste
  • le développement des pratiques corporelles
  • l’augmentation du temps de loisir…

Les riders veulent quitter l’air asphyxiant des villes pour renouer avec la véritable essence de leur sport, le plein air. Le roller est longtemps resté parqué dans les villes et les salles.

Ce phénomène s’observe aussi à travers la multiplication des raids inter-villes et la pratique de la longue distance.

Le roller tout-terrain ou l’appel des grands espaces

Ensuite, le roller en ligne et en particulier le RTT, répondent aux aspirations aventureuses d’une poignée d’adeptes de sensations fortes. Il permet un retour au milieu naturel, la confrontation à l’inconnu, l’aventure, l’absence de règles, l’engagement et le risque.

Le RTT s’inscrit dans une problématique d’aventure sportive (Loret, 1995 ; Pociello, 1999), de recherche du risque (Le Breton, 1995).

Le plaisir avant tout !

Les pratiquants seraient plutôt de jeunes diplômés urbains, hédonistes ouverts sur « l’extérieur », les effets de mode, l’actualité et en quête d’autonomie motrice, décisionnelle, à « la recherche permanente du plaisir, de l’excitation, des sensations fortes et intenses, voire « extrêmes2 ».

Powerslide Nexte SUV Outback
Powerslide Nexte SUV Outback

Le poids de l’innovation technologique

Ces aspirations se sont conjuguées avec l’arrivée sur le marché d’innovations technologiques favorisant la pratique comme le Powerslide Vi SUV. On pense aux platines magnésium plus légères et mieux conçues, aux systèmes de serrages plus précis, à l’utilisation des composites…

La variable du prix n’est plus aussi déterminante. Désormais, Les patineurs sont prêts à investir dans le matériel à hauteur de 400 € voire bien plus car le roller perd progressivement son image de jouet pour devenir un instrument sportif à part entière.

Un changement dans les modalités de pratique du roller tout-terrain

La pratique du roller tout-terrain a évolué. Avec les Coyotes, elle était est assez similaire au ski : les riders recherchaient constamment de nouvelles pentes pour dessiner des trajectoires. Leur poids était un facteur limitant. Aujourd’hui, les terrains de jeu s’élargissent grâce au gain de poids. La pratique reste toujours fidèle à la descente, mais les terrains plats ouvrent le champ des possibles. La pratique se rapproche de celle du VTT.

La traction terrestre, un vecteur de développement du roller tout-terrain

Les patins tout-terrain restant lourds et encombrants, nombreux sont les pratiquants qui se sont orientés vers une pratique tractée. La plupart des vidéos que l’on trouve sur Internet montrent des riders harnachés d’une voile de traction, d’un kitewing, d’un cheval, de chiens de traineaux. Une fois libérés de la dimension laborieuses de la propulsion, les espaces naturels se transforment en terrains de jeu infinis !

Traction terrestre en roller avec Kitewing
Traction terrestre en roller avec Kitewing

La dimension sportive n’est pas à négliger

Une autre modalité de pratique émerge dans les régions nordiques, le « Training » avec bâtons. A l’instar du ski-roues sur la route, il pourrait bien représenter une alternative au tout-terrain façon « Coyote ».

La dimension physique et sportive n’est pas à négliger non plus. En Allemagne, les patineurs utilisant des rollers tout-terrain les utilisent pour faire du fond à la façon des skieurs. Il n’est pas rare de les voir pratiquer avec des bâtons.

Le tout-chemin, alternative viable au roller tout-terrain ?

Un secteur reste peu exploité mais assez prometteur par sa dimension alternative : le roller Tout chemin.

Les aspirations des pratiquants semblent davantage orientées vers une pratique sur tous types de sols durs à l’aide d’un patin hybride entre fitness et RTT.

La marque Landroller a bien essayé de s’aventurer sur ce marché avec ses rollers à deux roues latérales inclinées de grand diamètre mais l’expérience a connu des résultats mitigés.

Si le principe des roues latérales offrait une plus grande stabilité tout en conservant un plus grand confort grâce au grand diamètre, l’inclinaison latérale rendait la technique de patinage plus complexe. Sans parler de l’usure des caouthoucs des roues. En l’état, ces patins ne représentent aucun intérêt tant ils manquent de maintien et que leurs roues trop fines et trop fragiles s’enfoncent dans le sol.

Les Land-Rollers auraient pu représenter une alternative intéressante si le concept avait été poussé jusqu’au bout. 

Un patin Land Roller en image de synthèse
Un patin Land Roller en image de synthèse

Une fois encore, Powerslide a trouvé une alternative intéressante avec le SUV, malgré un centre de gravité plus haut. On peut donc dire que concernant le roller tout-chemin, les solutions technologiques existent. Ce matériel offre une souplesse d’utilisation supérieure (ville ou chemins de campagne). 

Les pistes de BMX race : un territoire à tester !

Même si le roller n’est pas forcément encore toujours bien accueilli sur les pistes de BMX, il pourrait bien en devenir un utilisateur régulier dans les années à venir ! Parce qu’après tout : pourquoi ne pourrait-on pas organiser une compétition de skatecross dans une piste de bosses ? Les rollers à grandes roues et les rollers tout-terrain permettent de s’y amuser, comme on le ferait dans un pumptrack.

Dirt skate cross
Dirt skate cross

D’autres pistes de développement sont possibles…

Plusieurs facteurs seraient susceptibles d’aider au développement du roller tout-terrain comme l’inclusion d’épreuve de RTT dans les raids multisports. Cette pratique est en plein développement depuis le début des années 2000. Des équipes professionnelles se sont structurées avec un circuit mondial. Là encore, cela implique un certain niveau de patinage des concurrents.

Prototype RolSoft
Prototype RolSoft

D’autre part, on peut imaginer le roller tout-terrain comme une offre complémentaires pour les stations de ski en été. Elles avaient d’ailleurs été intéressées par le Coyote dans les années 90. en tourisme de montagne, la création ou l’implication de club, voire de la fédération dans la discipline par l’intermédiaire de la descente.

Voilà maintenant plus de deux siècles que le roller en ligne cherche à se frayer un chemin à travers et hors des villes. Les fabricants disposent actuellement de solutions technologiques satisfaisantes et exploitables pour développer des produits adapté à un usage mixte. A eux de pousser vers l’ouest pour conquérir de nouveaux marchés.

Références bibliographiques sur le roller tout-terrain

(1) Site Internet de la « Lettre du sport ». Mercredi 14 octobre 1998
(2) ROLLERBLADE ; Dossier de Presse 1998/1999 Alexandre CHARTIER – Université Paris XI Orsay – Division S.T.A.P.S – DESS « Management International du Sport » – 2000 / 2001

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Photos : Alfathor, Sébastien Henry et droits réservés

Auteur

Alexandre Chartier

''alfathor''

Alexandre est le fondateur et webmaster de rollerenligne.com depuis 2003. C'est un passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne. Il aime le patinage à roulettes sous tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez un de ces sujets !

5 réponses pour “Quel avenir pour le roller tout-terrain ? Evolutions et perspectives de développement

  1. Tomàs Belanche

    Yo ! bien ! j’ai apprécié de lire ton form dommages que tu parle pas du rooller skorpion :/ htt

  2. Mabiteaufondd'magoerge

    pour avoir essayer le RTT, j’aimerai ajouter un élément :
    La descente! en effet comme mentionné, le problème en RTT c’est la propulsion. pour s’en affranchir il y a la descente ou les divers moyen de traction.
    Article très intéressant! merci

  3. josse

    pars du principe que c’est comme le vtt on en fait quel que soit le terrain le meilleur modèle ça dépend de tes gouts et de ce que tu feras avec ballade, descente ; kite
    pour chaque usage y a un top

  4. imotep

    je fait du roller depuis longtemps et j’ai toujours voulu en avoir mais j’ai plusieurs questions
    où les trouver ?
    quel est le prix ?
    le meilleur modèle actuelle ?
    et est ce valable en bretagne (pas bcp de descente)
    merci de votre réponse

  5. alfalf

    Félicitations pour l’article. Il est très intéressant. Je vais vous empêcher de LLISCAMENT (glisser)
    http://lliscament.blogspot.com/2010/12/els-origens-els-primers-patins-off-road.html

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