Les platines carbone Hopiframes pour le roller course

Les platines carbone : un marché en devenir

La fibre de carbone semble revenir en grâce en ce moment sur le marché des platines de roller. Pourtant, la conception et la fabrication de ces châssis composites ne sont pas des plus aisés ni des plus rentables. Tout d’abord, la matière première coûte cher, car le roller n’est pas le seul demandeur de carbone : les autres sports, mais surtout l’industrie aéronautique et l’automobile en consomment de plus en plus.

D’autre part, les consommateurs n’appréhendent pas toujours les qualité de ce type de produits et craignent la casse matérielle. Enfin, le prix rebute logiquement bon nombre de patineurs qui ne sont pas forcément prêts à dépenser 300 à 400 € pour une platine carbone.

Hopiframe : une production artisanale

Après EOSkates en France, voici la marque américaine Hopiframes qui combine des axes aluminium avec une structure en carbone. Ces platines sont notamment utilisées par Laetitia Le Bihan. Elles sont disponibles en 3×100 mm ou 3×110 mm, 4x100mm et 5×84 mm.

La conception technique s’avère moins mature que celle d’une marque comme EOSkates. En effet, la firme tricolore a supprimé les ponts inutiles et apporté de la rigidité à ses modèles grâce à sa technologie de parois en « sandwich ». Les renflements allègent les flancs et participent à la performance. Les platines carbone Hopiframe sont plus rudimentaires. Seuls les flancs sont en carbone. Les ponts de renforts utilisent des axes en métal. Le gain de masse reste donc marginal en comparaison avec un modèle 100% carbone et les propriétés mécaniques du carbone sont assez peu exploitées.

Renseignements complémentaires : Site du fabricant