Test : Roller des Doop Freestyle et Swift
Powerslide vient de lancer une toute nouvelle gamme de roller dans lesquels on peut porter ses propres chaussures, nous avons eu l'occasion d'essayer les rollers Doop Freestyle et Swift...
Par alfathor

Les points forts et à les points à améliorer
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Les plus+ La possibilité d’utiliser sa propre chaussure |
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Les moins– La masse importante |
Fiche technique
Doop FreestyleCoque : rigide Structure Doop en plastique hautement résistant avec maintien de cheville et flexion intelligente |
Doop SwiftCoque : rigide Structure Doop en plastique hautement résistant avec maintien de cheville et flexion intelligente |
Les rollers Doop à la loupe
Bref rappel historique
La firme allemande Powerslide a racheté la marque Xsjado à Salomon voilà maintenant une petite dizaine d’années. Depuis lors, le modèle street à chaussures amovibles a fait des petits. En 2012, Powerslide lance une nouvelle marque nommée « Doop » qui s’inspire fortement de ce concept. Elle s’inscrit dans la lignée des modèes urbains Hypno et des Salomon Smartskate.
Design : Xsjado tout craché
La boot est très similaire à celle du Xsjado : une coque noire reposant sur une structure très aérée. La principale différence vient du fait que la coque n’est pas UFS. Elle est équipée d’une platine de freeride compacte « Beta » en aluminium extrudé.
Le réglage de la pointure
Il n’existe que deux versions des Doop. La première taille couvre les pointures du 36 au 43 EU et la seconde les pointures du 43.5 au 49 EU. Pour que le Doop soit précis en patinant, il faut donc l’ajuster au mieux à sa pointure. L’arrière de la coque coulisse sur un rail, permettant ainsi de gagner plusieurs pointures.
Pour effectuer ces réglages, il est nécessaire de :
- Enlever la roue arrière
- desserrer la platine (la vis qui tient la platine tient aussi l’arrière de la coque).
- Dévisser une seconde vis de petite taille qui empêche le support (le pas de la vis précédente) de tourner. Il faut l’enlever le temps du réglage.
- Une fois que la vis qui tient la platine est desserrée, la coque coulisse sur son rail.
- Pour terminer le réglage, repositionnez la petite vis dans un des trous prévus par le fabricant place afin que le support tienne en place sans tourner dans le vide.
- Serrer la grosse vis qui tient la platine
- Le tour est joué !
Un système de serrage avec de multiples réglages
Le système de serrage est relativement simple :
- une sangle à scratch sur l’avant du pied
- une boucle micrométrique sur le coup de pied
- une double sangle à scratch sur la naissance du tibia.
La première fois, il faut totalement défaire l’ensemble du système pour entrer le pied dans le patin, le temps de faire les réglages. Par la suite, on peut conserver un des scratchs du haut attaché.
On rentre le pied déjà chaussé dans la coque en partant de l’avant et en allant caler le talon dans la tige.
Ensuite, on serre de bas en haut. On commence par bien bloquer la pointe du pied à l’aide de la sangle à scratch. Veillez à bien centrer la mousse sur le dessus de votre pointe de pied.
On passe alors au serrage du coup de pied. la coque se rabat par le côté. Il faut enfiler la partie supérieure dans la tige. Ensuite, la boucle micrométrique remplit bien son office et cale bien le pied.
Enfin, sur la partie haute, il reste juste à serrer le double scratch.
Dans l’ensemble ce système de serrage est assez efficace. Suffisant pour la balade.
A noter : La partie de coque centrale est fixée par une sangle à trous comme une ceinture. Ainsi, en fonction du cran que vous choisirez, vous pourrez ajuster la longueur au mieux en fonction de votre pointure et de votre morphologie. On peut également avancer ou reculer le point de fixation.
Il faudra voir dans le temps comment évoluent les difféerntes pièces. Les scratchs risquent de perdre de leur accroche et la boucle micrométrique dont les dents manquent de profondeur pourrait ne plus aussi bien accrocher, surtout si on essaie de serrer à fond.
Le confort est lié à vos propres chaussures
Le confort dépendra en grande partie de votre chaussure et de vos chaussettes. Les chaussures de skate sont bien adaptées. Nous vous conseillons des chaussettes épaisses pour compenser les frottements liés au léger jeu dans le patin.
Un maintien satisfaisant
Là encore, c’est la précision de votre réglage de longueur de patin qui va conditionner le maintien. On peut sentir un léger jeu au niveau du bas du talon si la chaussure n’est pas suffisamment calée.
Si la coque est bien ajustée, le maintien général est tout à fait satisfaisant. La flexion arrière/avant est bonne.
Une platine de belle facture
Certainement la meilleure pièce du patin ! Une platine en aluminium extrudé Bêta accueillant 4 roues de 80 mm. Elle est ultra rigide, parfaite pour le slalom.
Des roues entrée de gamme
Powerslide a opté pour un modèle d’entrée de gamme Doop de 80 mm avec un profil légèrement rond.Elles offrent une bonne accroche sur le sec. Rien d’extraordinaire mais suffisant pour la balade.
Les roulements ABEC 7
Les Doop sont équipés de roulements ABEC 7. Quelques uns étaient un peu secs sur l’ensemble. Là encore, ils sont suffisants pour la randonnée occasionnelle ou les déplacements urbains.
La version Doop roller freeride à l’usage
Le serrage des Doop est relativement rapide une fois que l’on a bien fait les réglages et pris le coup de main ! Ils sont bien plus rapides à enlever.
L’entraxe des Doop oscille entre 165 mm et 195 mm. On pourra donc se permettre de les customiser ou de changer la platine en fonction de son usage ou de ses envies.
Sur le terrain, les Doop Freestyle sont assez précis quand ils sont bien serrés, on peut s’amuser avec sans trop réfléchir, nous avons fait quelques sauts, un peu de slalom, tout passe sans problème. Vu la largeur des soulplate et l’origine « street » du Doop, vous pouvez même faire quelques soul sur les murets ou les barres. La platine risque de trinquer un peu…
La version 3×100 mm au banc d’essai
La platine 3 roues est excellente. A tel point qu’on la monterait volontier sur une paire de carbones. Comme indiqué par Powerslide, elle permet le montage de roues de 110mm sans aucun problème. Elle rend le patin très réactif et très rapide. En usage urbain on passera partout, notamment sur les irrégularités du bitume, les rainures, le gratton… avec une très bonne vitesse de pointe. Les croisés passent sans se poser de question, les virages serrés également. Petits sauts, passage sur une roue de chaque patin (avant/arrière ou avant/avant) se font sans difficulté. Bref, un montage réactif qui sait se faire oublier.
Finition
Nous avons été très agréablement surpris par la qualité de l’ensemble qui est entièrement démontable. Donc si Powerslide assure bien le SAV, en cas de casse on devrait pouvoir tout changer… La seule interrogation réside dans l’attache de la sangle avant, la ferrure étant noyée dans la plateforme.
Selon nous, il manque un système de portage des patins (sangles à l’arrière de la coque), ce qui est dommage pour des patins aussi urbains. On pourra les porter par les sangles avant mais ce n’est pas vraiment prévu pour cela et risque d’hypothéquer la durée de vie des sangles.
Le choix des chaussures est déterminant
Le plus important pour tirer le meilleur partie de ce type de patin reste de bien choisir ses chaussures. Lors des premiers essais, nous avons opté pour une paire de chaussures de running avec un très (trop) grand amorti au niveau du talon et de la semelle. Du coup, le montage était mou, très mou et pas du tout agréable. Pour le second essai, nous avons préféré une chaussure type « chaussures VTT », confortable, respirante et avec une semelle rigide et peu d’amorti. Immédiateement, on retrouve de bonnes sensations et on oublie très vite les rollers. Comme nous l’avons dit précédemment, les chaussures de skateboard, pour peu qu’elles soient bien lacées sont également bien adaptées.
Conclusion
Powerslide a bien réussi la reconversion de la boot Xsjado. Le concept est efficace et bien abouti. C’est probablement le meilleur patin « step-in » que nous ayons testé. Il en ressort un patin pratique, polyvalent à un prix abordable.
Ce concept vous sera surtout utile si vous combinez différents moyens de transports en milieu urbain (métro/roller/bus/tramway…). On peut apprécier le fait que ce genre de produit favorise les déplacements alternatifs, c’est surtout à ce niveau là qu’il trouve un réel intérêt. Sinon, pour des usages spécifiques comme la randonnée ou le freeride, on privilégiera quand même d’autres modèles Powerslide.
Galerie photos des Doop « Freestyle »
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Galerie photos des Doop « Swift »
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Liens utiles
Doop Swift 2013 chez Moana
Doop Freestyle 2013 chez Moana
Photos : Powerslide, Alfathor
Merci à Moana pour le prêt du Doop Freestyle
Rom
11 mars 2014 at 10 h 00 minmeidi
11 juillet 2013 at 9 h 09 minmanu
11 juillet 2013 at 0 h 18 minLe Vinc
28 mai 2013 at 14 h 47 minkyungjin
23 décembre 2012 at 10 h 05 minAlfathor
22 décembre 2012 at 21 h 53 min