Custom longue distance : Seba Marathon, roues RollX et platine EOSkates 3×125 mm

Missile sol-sol

Nous avons choisi de vous proposer un montage s’appuyant sur des pièces conçues en France avec 3 marques bien connues :

• La boot Seba Marathon (375 € prix public)
• La platine EOSkates 3×125 mm (349 € au prix public)
• Les roues RollX double densité de 125 mm (25 € l’unité au prix public)
• Roulements Twincam ILQ 9 Pro (35 €)

Le but : un patin de longue distance léger

L’idée initiale n’était pas de monter un patin 100% français mais surtout de trouver les composants les plus légers possibles à partir des modèles que nous avions sous la main. Nous atteignons ici les 1390 grammes tout compris en pointure 41.

Le montage

L’assemblage de ce custom se fait sans difficulté. Il faut toutefois disposer de cales en carbone EOSkates pour que la roue centrale ne viennent pas toucher la coque !

La platine carbone EOSkates

Elle s’est imposée comme un évidence avec ses 135 grammes ! D’une longueur de 12,8 pouces, elle allie une bonne rigidité, une certaine souplesse et une grande légèreté tout en restant très basse (d’où l’utilisation des cales).

Les roues RollX 125 mm double densité

Elles n’ont pas tardé à suivre dans notre esprit. Olivier Myallonnier a récemment lancé un modèle qui pèse 160 grammes ! La masse d’une roues de 110 mm. Les autres modèles présents sur le marche flirtent plutôt avec les 190 ou 200 grammes.

La boot Seba Marathon

Un choix moins évident mais qui nous a récemment séduit par son confort. C’est notre seule concession dans la course au gain de masse. En longue distance, le bien-être du pied est déterminant car la moindre blessure vous accompagne pendant tout votre raid !

A l’usage

La première sensation qui vient avec ce montage est la rigidité de la platine, un peu plus raide que la Vi Alu mais plus souple que la Triple X. Elle donne l’impression d’être plus longue alors qu’elle fait la même dimension. Elle résonne différemment d’une platine aluminium, il faut donc le temps de s’habituer à sa sonorité.
Vient ensuite la sensation de légèreté en relance. La combinaison EOSkates/RollX fait des merveilles, même les côtes s’avalent sans trop de difficulté. On monte facilement en fréquence sans avoir l’impression de porter des enclumes. C’est dans le relief qu’on apprécie le plus ce gain de poids.
Quand on pousse les watts, la bête se met en marche. On constate rapidement qu’il faut être très rigoureux sur la technique. On vous le dit tout net, ça ne sert à rien de vous équiper en 125 mm si vous ne travaillez pas votre patinage. Ce diamètre demande des foulées très longues et très amples où l’on fait travailler le matériel et le balancier du corps. Canards, s’abstenir ! Une fois lancé, ce montage fait des merveilles. Les sensations se rapprochent de celles d’un patin de course, le maintien de la boot en plus. Evidemment, la transmission d’énergie n’est pas celle d’une paire de moulés, mais on peut pousser sans crainte d’abimer ses pieds.

Variante

Vous pouvez aussi monter ce custom sur une base de Roces S-Lab dont la réactivité et la maniabilité sont des atouts non négligeable. En plus, la platine EOSkates est compatible avec des entraxes de 165 mm ou de 195 mm au choix. Autant dire que ça vous laisse pas mal de possibilités.

Rapport qualité/prix

En terme de prix et au regard de ses composants, il n’est pas à la portée de toutes les bourses avec un coût total de 834 € (prix public – comptez plutôt 750 au prix club). En revanche, le jeu en vaut la chandelle.

Conclusion

Nous apprécions beaucoup ce montage, il gomme partiellement l’un des principaux défaut du 125 mm : la difficulté en relance. Il faudrait juste quelques améliorations sur le serrage de la boot Seba Marathon pour optimiser le tout. Une platine EOSkates plus courte, en 12,6 pourrait bien convenir aux petits gabarits. D’autre part, RollX continue de travailler avec de grands champions pour encore améliorer ses nouvelles roues de 125 mm. La longue distance a de beaux jours devant elle !

Liens utiles

Test du roller longue distance Seba Marathon 110

Texte et photos : Alfathor