Le brevet de patin sans roues de Samuel Schwartz (Etats-Unis)
Le 30 mars 1897, Samuel L. Schwartz (Etats-Unis) déposait un brevet pour une paire de patins en ligne sans roues et dont le train roulant se composait de billes directement en contact avec le sol. Son invention fut validée le 11 janvier 1898.
Par alfathor

Un brevet pour un patin à roulettes sans roues par Samuel L. Schwarz
Samuel L. Schwartz, originaire de New York, déposa une demande de brevet pour un patin en ligne utilisant uniquement des roulements à billes (sans véritables roues) le 30 mars 1897. Ce brevet fut approuvé le 11 janvier 1898 sous le numéro 597,025. L’invention visait à améliorer la performance et la simplicité des patins à roulettes, en intégrant directement un système de roulements à billes dans une lame de patin à glace. Il rappelait d’ailleurs ainsi les patins utilisés dans des spectacles tels que l’Opera Le Prophète avec les patins de Legrand.
Description de la conception du patin
Le brevet reposait notamment sur un châssis longitudinal, appelé « runner ». En outre, il était installé sous une plaque de fixation pour le pied. D’autre part, ce châssis comprenait une série de cavités circulaires abritant des roulements à billes, partiellement exposés à travers des ouvertures situées sur la partie inférieure. Ces billes de plus grande taille dépassaient alors légèrement. du châssis. Elles constituaient ainsi la surface de roulement des patins, permettant un contact direct avec le sol.
En complément, des billes supplémentaires étaient présentes dans chaque cavité pour soutenir et stabiliser les billes principales. Ces billes secondaires s’agencaient en triangle : deux en bas, de chaque côté de la bille principale, et une au sommet. Cet agencement triangulaire garantissait une rotation fluide et une répartition uniforme des forces.
Facilité d’entretien et modularité
Un élément distinctif de cette invention était la possibilité de retirer la plaque inférieure qui retenait les roulements. Cela permettait de nettoyer facilement les billes et leurs cavités, prolongeant ainsi la durée de vie des patins. La conception modulaire permettait aussi de remplacer les composants, si nécessaire.
Avantages et inconvénients fonctionnels
L’utilisation de roulements à billes comme surface de contact direct avec le sol réduisait les frottements. En revanche, l’adhérence d’une bille en métal est largement amoindrie en comparaison avec celle d’une roue en bois ou en caoutchouc par exemple. Le design innovant de Schwartz éliminait le besoin de roues traditionnelles, rendant les patins plus légers et plus efficaces, mais il s’accompagnait donc d’un inconvénient notable. Une fausse bonne idée en somme !
Le brevet original de Samuel Schwartz en pdf
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