Le brevet de patin-cycle monoroue de George Bond

Un équilibre précaire dans une période d’engouement pour le patin cycle

Le 1er décembre 1896, l’inventeur George Bond voyait son brevet de patin-cycle validé par l’office américain. Originaire de Topeka, Kansas, il inventa un patin monoroue équipé d’éclisses. Il avait fait enregistrer sa demande de dépôt de brevet quelques mois auparavant, le 10 mars 1896.

Courte description du patin-cycle monoroue de George Bond

Le pied du patineur reposait sur une plategorme au dessus d’une roue d’une quinzaine de centimètres. L’armature en métal remontait le long des chevilles depuis l’arrière, les côté et l’avant du pied, jusque le long des mollets.
Le talon, quant à lui, se calait dans une mâchoire à l’arrière de la plateforme. D’autre part, la longueur de la plateforme et la mâchoire s’ajustaient à l’aide d’une vis positionnée entre la plateforme et la roue. Notez par ailleurs qu’il s’agit d’un roue à rayons.

Les patins-cycles étaient particulièrement populaires durant cette période. Ils permirent notamment aux patineurs de sortir des sentiers battus. En effet, jusqu’alors, le patinage à roulettes se pratiquait essentiellement en intérieur, dans des skating-rinks ou des salons huppés.

Le visuel du brevet original

Extrait du brevet de George Bond

 » Moi, George Bond, de la ville de Topeka, dans le comté de Shawnee et de l’État du Kansas, j’ai inventé de nouvelles améliorations utiles des patins à roulettes. Ce qui suit en est une description complète, claire et exacte. Cette invention se rapporte aux patins à roulettes ou
pédicycles. Ceux-ci possèdent une seule roue avec roulements. Ce brevet a pour objet principal de construire des patins particulièrement adaptés pour une utilisation hors piste ou pour patiner sur des endroits inégaux, comme rues et trottoirs.

Je veux décrire un patin incarnant mon amélioration, puis signaler les nouvelles fonctionnalités en annexe. […]

• La figure 1 est une élévation latérale d’un patin incarnant mes améliorations.
• Ensuite, la figure 2 est une élévation arrière montrant une partie de la roue et de son concentrateur en section.
• La figure 3 est la vue du plan inférieur d’une plateforme de pied, montrant des dispositifs de serrage utilisés.
• Enfin, la figure 4 est un mécanisme de serrage modifié.

Se référant aux dessins, a1 désigne la plaque de pied du patin, composé d’un métal approprié. Elle possède des dispositifs de serrage appropriés pour l’engagement avec la semelle et le talon d’une chaussure. Je ne souhaite pas être confiné à un mécanisme de serrage particulier. Mais celui illustré dans les figures 1, 2 et 3 est bien adapté à cet effet.

Pour aller plus loin

Voir le brevet sur le site de Google Patent