Le brevet de Hewson – des roulettes en guise de roulements

L’alternative de Hewson seize ans avant l’utilisation des roulements à billes

C’était un 26 mai (1868), Robert Hewson déposait un brevet pour une amélioration sur des « patins de salon ». Ce terme générique était très employé au XIXe siècle pour parler des patins à roulettes. Hewson résidait à San Francisco, Californie (Etats-Unis). Notez qu’il s’agit d’un patin à deux roues alignées.

Des roulettes à la place des roulements

L’originalité du brevet d’invention de Robert résidait dans l’utilisation de roulettes pour faire office de roulements. En effet, les axes des roues viennent se loger entre deux petites roulettes. Ce principe avait pour avantage de diminuer la résistance aux frottement de l’axe des patins.

Il intervient seize ans avant l’utilisation des premiers roulements à billes dans des patins à roulettes par George Burton d’abord et ensuite par Levant Marvin Richardson.

Résumé du brevet de Robert Hewson

J’ai inventé un « Parlour-Skate » amélioré ; et je déclare par la présente que la description suivante et les dessins qui l’accompagnent sont suffisants pour permettre à toute personne versée dans l’art ou la science à laquelle elle se rapporte le plus de réaliser et d’utiliser ma dite invention ou améliorations sans autre invention ou expérience.

Ainsi, l’objet de mon invention est de fournir une amélioration aux patins de salon de cette classe dans laquelle les petites roues ou des roulettes s’utilisent pour se déplacer sur un sol ou une surface plane. Elle consiste en l’utilisation de rouleaux à friction pour supporter les axes des roues principales sur lesquelles le patin se déplace.

Référence étant faite aux dessins ci-joints, faisant partie de cette spécification :

• La figure 1 est un plan.
• La figure 2 est une élévation en coupe latérale prise selon XX.

Des lettres de référence similaires sur chacune des figures indiquent des pièces identiques.

A est le bloc ou la base de support du pied, qui peut notamment se construire en bois ou en fer, au choix, pour la légèreté et la résistance requises.

D’autre part, deux rouleaux ou roues, BB, se placent, un près de chaque extrémité du bloc, dans des positions telles qu’ils soutiennent la plante du pied et le talon. Les rouleaux de friction C C C C se positionnent de telle sorte que lorsqu’un poids est mis en appui sur le patin, chaque extrémité des essieux D sera supportée par une paire de rouleaux, ce qui fait que les roues B se déplacent facilement et tournent librement dans n’importe quel sens. direction.

Enfin, les axes D se maintiennent en place, et en contact avec les galets, par les sangles ou caissons E.E. dans lesquels ils tournent.

Le visuel du brevet original

Source : Google Patents