Edgar Hall dépose un brevet de patins à mâchoires
Le 26 mai 1885, Edgar Hall voyait sa demande de brevet de patin à roulettes validée par l'office américain. Elle portait sur l'utilisation de mâchoires pour fixer la chaussure au patin...
Par alfathor
![Edgar Hall dépose un brevet de patins à mâchoires](https://www.rollerenligne.com/wp-content/uploads/2023/05/1885-05-26-US318723-Hall-853.jpg)
Les systèmes de mâchoires – un concept courant à la fin du XIXe siècle
C’était un 26 mai (1885). Edgar Hall voyait alors sa demande de brevet de patin à roulettes validée par l’office américain. En outre, il avait fait sa demande le 31 décembre 1884, quelques mois auparavant. D’autre part, Hall était originaire de Boston (Massachussetts, Etats-Unis).
Description du système de mâchoire du brevet d’Edgar Hall
Son invention portait notamment sur l’utilisation de mâchoires de fixation de la chaussure du patineur. Ainsi, la plateforme avant et la plateforme arrière étaient dotées de vis actionnant le serrage des pièces métalliques coulissantes qui venaient bloquer le talon et l’avant du pied.
Extrait du brevet
Moi, Edgar Hall, j’ai inventé certaines améliorations nouvelles et utiles dans les patins à roulettes. Ce qui suit en est une description complète, claire et exacte description. La présente invention concerne plus particulièrement la classe de patins dits « à roulettes » ou « de salon », bien qu’elle soit en partie applicable aux patins à lames de glace.
Elle consiste, premièrement, en une construction des plaques de soutien pour le talon et la pointe du pied du patineur. Et, deuxièmement, dans un agencement dans la pince sur la plareforme de talon, le tout sensiblement comme décrit ci-après.
Dans les dessins, A représente le corps ou partie principale du patin. Elle se constitue d’une barre qui porte à ses extrémités des axes transversaux B, pour les paires de roulettes avant et arrière, C et D.
Les roulettes de chaque paire se situent sur les côtés opposés de ladite barre A. Cette barre A, si on le souhaite, peut être construite pour être allongée et raccourcie. Ainsi, elle adapte le patin à différentes tailles de pieds.
E est une plaque pour le support du pied du patineur au niveau de la balle et des orteils, et F est une plaque pour le support du pied du patineur au niveau du talon. En outre, ces plaques de repos EF sont séparées et distinctes les unes des autres, et chacune a un support qui lui est propre sur la barre de corps B, et pince-mâchoires pour la fixer au pied du patineur, comme décrit ci-après.
La plaque d’orteil E a une mâchoire de serrage verticale, G, de chaque côté pour saisir le bord de la botte ou de la semelle de la chaussure sur les côtés opposés et sur une ligne verticale à travers le pied. Chaque mâchoire G a une extension horizontale, H, se déplaçant dans une rainure en queue d’aronde, J.
Visuel du brevet original
Source : Google Patents