La Marea questionne… et les meilleurs répondent : entretien avec Carlo Di Benedetto

Par | Publié le 5 janvier 2017 | Mis à jour le 3 novembre 2020 | Catégories : Toutes Rink-hockey | Sous-catégories : Interviews roller | 3390
| Tags : rink hockey carlo di benedetto interview carlo di benedetto interview di benedetto

Le site espagnol Mareamarilla est allé à la rencontre de Carlo Di Benedetto qui a fait ses débuts cette année au club de HC Liceo. Christine Gohet a traduit l’entretien pour nous…

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Interview (traduite de l’espagnol par Christine Gohet)

Nous débutons l’année avec une attention particulière à un nom qui, en France, représente le rink hockey en grand : Di Benedetto. Carlo Di Benedetto est arrivé cette saison au HC Liceo, attiré par une expérience nouvelle, celle de faire partie de la meilleure ligue du monde, après avoir joué ces trois dernières années à la Roche-sur-Yon.

Agé de 20 ans, Carlo Di Benedetto est une référence française de la N1 Elite, division dans laquelle il a débuté alors qu’il était à peine âgé de seize ans. C’est un joueur important, capitaine de la sélection française lors des dernières rencontres internationales. Il peut compter sur sa famille partout où il va et sur l’appui de ses deux frères avec lesquels il a partagé et partage encore aujourd’hui les pistes avec l’équipe de France. Leur travail fait évoluer le hockey français qui prend de plus en plus d’importance dans les championnats Européens et Mondiaux. Depuis septembre, il vit à La Corogne, d’où est originaire sa mère et, à distance, il allie sa passion du hockey avec ses études universitaires à Nantes. Son objectif est d’élever au plus haut du classement les verts et blancs, une des meilleures équipes de notre ligue.

Tes débuts sur les patins : A quel âge as-tu commencé et pour quelle raison as-tu décidé de faire du hockey et pas un autre sport ?

J’ai commencé à patiner à 5 ans avec mes frères puis à 6 ans on m’a dit que je savais patiner et que je pouvais me diriger vers de l’artistique ou du rink hockey et mes parents ont choisi le rink hockey.

Quel a été le premier club dans lequel tu as joué? As-tu en mémoire un souvenir ou une anecdote de cette époque? Quel souvenir as-tu de ton entraîneur ?

Mon premier club était Noisy-le-Grand avec lequel j’ai joué pendant plus de 10 ans. Je me souviens surtout du moment où, pour la première fois, j’ai rencontré mes amis du rink hockey avec lesquels j’allais former une équipe et qui sont pour moi comme des frères.
Mon entraîneur était Julien Dupré, mais Tatiana Malard m’a aussi entraîné pendant plusieurs années. C’étaient deux entraîneurs très exigeants et ils m’ont expliqué que le travail ne se faisait pas uniquement sur la piste.

Quelles ont été tes premières sensations quand tu es entré, pour la première fois, sur une piste de OK Liga similaire en France à la N1 ?

Et bien la vérité, c’est que je ne me souviens pas trop de mes sensations de ce moment mais j’étais certainement un peu nerveux les premières minutes, mais j’étais content de pouvoir commencer à ce haut niveau.

Te souviens-tu d’un conseil qu’on t’a donné avant de t’initier dans cette aventure de haut niveau? Qui te l’a donné ?

Oui, mon père. Il m’a dit d’être toujours moi-même sur la piste comme à l’extérieur et de toujours donner tout ce que je pouvais.

Comment te définirais-tu sur la piste ? Comment te définirais-tu en dehors de la piste ?

Sur la piste je suis très compétitif, je n’aime pas du tout perdre. En dehors de la piste, je suis quelqu’un de très calme.

Qu’apprécies-tu le plus dans une équipe ? Et chez un entraîneur ?

Pour moi, le plus important c’est l’attitude. Il faut toujours faire des efforts au maximum.
Concernant l’entraîneur, c’est différent pour moi. Il n’y a pas un genre d’entraîneur parfait ou autre chose de plus important. Ils ont tous quelque chose qui fait qu’ils sont de bons entraîneurs. Comme nous, les joueurs.

A quoi pense un joueur quand il est assis sur le banc ?

Il doit se tenir prêt à rentrer parce qu’à partir du moment où il va rentrer sur la piste il n’a pas 1 ou 2 minutes pour rentrer dans le match. Il doit savoir que dès le moment où il jouera, il devra être à 100%.

Si je dis le mot « passionné », que te vient-il en tête ?

Il me vient une image… celle du match France-Angola durant le Mondial 2015 en France. La salle était pleine, 4000 personnes qui nous encourageaient pendant tout le match.

Une couleur ? Un numéro ?

Vert, 9

Que suppose pour toi la décision de venir jouer en Espagne et qu’attends-tu de cette saison? D’un autre côté, comment affrontes-tu le fait d’être loin de ta famille et de tes frères, en particulier Roberto et Bruno avec qui tu as partagé les pistes de rink hockey ?

Pour moi, venir en Espagne, et encore plus à Liceo, c’est une occasion d’ apprendre et démontrer également que le rink hockey français grandit. J’espère pouvoir gagner des titres ici.
C’est nouveau pour moi d’être loin d’eux et c’est aussi la première fois que je ne joue pas avec mes frères. C’est difficile d’être loin de toute la famille mais je sais qu’ils me soutiennent et que dans peu de temps je les retrouverai sur les pistes en ligue européenne.

Tu peux ajouter ce que tu veux…

Je voudrais vous remercier pour cette interview et souhaiter une bonne saison à tous ceux qui suivent « Mareamarilla ». 

Les frères Di Benedetto par Sébastien Moinet

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Auteur

Alexandre Chartier

''alfathor''

Alexandre est le fondateur et webmaster de rollerenligne.com depuis 2003. C'est un passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne. Il aime le patinage à roulettes sous tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez un de ces sujets !

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