Histoire de la World Inline Cup – la Coupe du Monde des Marathons Roller
Au commencement fut la Swiss Inline Cup, la coupe Suisse des Marathons. De cette base, naquit la World Inline Cup en 2002, la Coupe du Monde des Marathons. Si dans un premier temps, le circuit regroupait surtout des étapes européennes, il a atteint une dimension internationale ces dernières années. Histoire...
Par alfathor

Un circuit mondial structuré : La world Inline Cup
Il n’est pas aisé de dresser une histoire exhaustive de la Coupe du Monde des Marathons, la World Inline Cup. En effet, le nombre de sujets liés est considérable. Nous allons tenter de vous donner un aperçu de son évolution depuis sa naissance, non pas sur un aspect sportif, mais structurel et économique…

Le berceau des origines, la Suisse
La société Iguana naît en Suisse en 1994 sous l’impulsion de Coni Altherr. La société commença par organiser la Swiss Inline Cup. La première édition vit 150 participants prendre le départ. Les années suivantes, le concept explosa, atteignant les 10.000 participants en 1998. La même année, Iguana lança l’European Inline Cup, le premier circuit des Marathons à dimension internationale.
2000 : Le CERS Playlife Grand Prix
Le CERS Playlife Grand Prix est qualifié de « World Cup » dans la presse. La première édition compte 8 étapes. Elle débute à Rome le 9 avril 2000, enchaîne en France avec le 2e marathon roller du Val d’Oise pour se terminer à Rennes sur Roulettes le 24 septembre 2000. Sheila Herrero (Rollerblade) remporte le classement général chez les femmes devant la française Angèle Vaudan (Tecnica) et Ashley Horgan (Rollerblade).
Dans le classement homme, l’italien Massimiliano Presti (Fila-Verducci) devance le colombien Jorge Botero (Rollerblade) et l’américain Chad Hedrick (Fila).
De l’European Inline Cup (EIC) à la World Inline Cup (WIC)
En 2000, naît la World Inline Cup telle qu’on la connaît aujourd’hui. En 2002, Iguana souhaite appliquer cette formule qui fait le succès du circuit suisse à des épreuves internationales : le concept combine les patineurs de niveau mondial et les pratiquants loisirs dans un esprit de fête. Ils sont alors plusieurs milliers à prendre le départ des étapes suisses à Sursee, Engadin, Bienne, Berne…
Le principe de fonctionnement
Pour chaque étape, Iguana s’appuie un organisateur local souhaitant labelliser son épreuve. L’événement doit répondre à un cahier des charges international et Iguana gère la dimension marketing et communication de l’article. Le montant des droits d’entrée payé par l’organisateur varie selon qu’il souhaite organiser un événement de « Class 1 » ou de « Top Class ».
En fonction de l’option choisie, l’événement verra venir plus ou moins de patineurs internationaux et l’épreuve rapportera plus ou moins de points au classement général de la World Inline Cup. L’organisation peut utiliser le label WIC dans sa communication et se voit insérer au calendrier mondial. Elle bénéficie ainsi d’une communication supplémentaire.
D’autre part, un directeur de course est envoyé sur place par la WIC pour vérifier la conformité au cahier des charges et pour faciliter le déroulement de la course.
Pour information, voici les tarifs d’entrée en World Inline Cup :
- Class 1 : taxe d’entrée de 3.500 € et 5.000 € de prime minimum en 2010 (10.000 € avant).
- Top Class : taxe d’entrée de 20.000 € avec primes 20.000 € pour les coureurs
L’étape de Dijon, par exemple, est Class 1 depuis 2002. Quand l’épreuve de Dijon avait lieu en septembre, elle tombait en face des championnats du monde.
Depuis 2004 et le passage de la date en juin, toutes les équipes sont désormais présentes, sauf en 2007 ou 2008 quand la WIC d’Incheon se tenait au même moment.
Auparavant quand on organisait une épreuve Top Class, Iguana venait avec un village dont les structures Rollerblade, maintenant ce n’est plus le cas.
La World Inline Cup : une structure privée lance le concept
Le circuit mondial est né sous l’impulsion de la société Iguana en 2002. Si les premières étapes furent européennes, la montée du marché asiatique a amené l’organisation à labelliser des événements en Corée et en Chine.
Depuis 2009, on constate même l’apparition d’épreuves en Amérique du Sud. La Colombie et le Vénézuela, des pays où le roller ont une forte implantation, ont enfin rejoint le circuit de la Coupe du Monde des marathons.
En Europe, les pays de l’Est autrefois peu présents, ont également vu des étapes s’organiser en République Tchèque à Ostrava, à Gdansk en Pologne… Comme quoi, même sur le vieux continent, il reste des choses à faire.
Phil68
14 août 2015 at 0 h 21 minJir4
17 novembre 2010 at 5 h 38 minBien dommage tout ça...