Le Vel’ d’Hiv : lieu historique du patinage à roulettes
Au delà des heures sombres de 1942, le Vel' d'Hiv fut un haut lieu du sport et du spectacle à Paris entre 1909 et 1959. Le patinage à roulettes fit partie des disciplines sportives qui occupèrent régulièrement ses murs...
Par alfathor

Le Vel’d’Hiv et le patinage à roulettes
Chacun d’entre nous associe le « Vel’ d’Hiv » (Vélodrome d’Hiver) à la terrible rafle des 16 et 17 juillet 1942. En deux jours, plus de 13.000 juifs dont un tiers d’enfants furent arrêtés et détenus dans ses murs avant d’être conduits vers le camp d’extermination d’Auschwitz.
Mais le Vel’ d’Hiv fut l’un des grands lieux du sport et du spectacle à Paris et en France entre 1903 et 1959. Si le cyclisme fut au centre de l’arène, d’autres sports comme la boxe, le patinage sur glace, l’haltérophilie, la course à pied, des courses de lévriers ou encore la patinage à roulettes firent vibrer ses planches. Les directeurs successifs proposèrent même des concerts, des démonstrations militaires ou encore des spectacles avec une centaine de lions aux spectateurs toujours avides de nouveautés.

1903 : la galerie des machines accueille les prémices du Vel’ d’Hiv
L’auto-vélodrome d’Hiver dans sa première forme ouvre ses portes le dimanche 20 décembre 1903. Il s’installe alors dans la Galerie des Machines, un vestige de l’exposition universelle de 1889. Sur demande de Henri Desgrange, il ne fallut que 20 jours pour que l’architecte Gaston Lambert construise la piste de 333 m de long, avec plus d’un million de clous pour tenir les planches.
1909 : le nouveau Vel’d’Hiv
Mais en 1909, la ville annonce la destruction de la galerie. Desgrange reconstruit donc un nouvel équipement à proximité. D’une capacité de 17.000 places, sa structure métallique entoure une piste de 250 mètres. L’inauguration se tient le dimanche 13 février 1910.
24 septembre 1910 : inauguration du skating du Palais des Sports
L’inauguration du skating-rink du Vélodrome d’Hiver fut repoussée par la préfecture du Police de Paris1, du fait d’une absence de vérification officielle de l’installation électrique de l’établissement. Elle devait avoir lieu le 19 septembre 1910 et se tint finalement le samedi 24 septembre 1910. Le journal Comoedia2 du 14 septembre 1910 nous livre une foule d’informations utiles sur l’ouverture du Skating du Vélodrome d’Hiver : des patins français, un chef de piste français en la personne de Charles de Frayssinet, et également un réglement plus libérail qu’ailleurs. D’autre part, des créneaux sportifs s’intégèrent dans le planning des lieux afin de permettre aux différents clubs qui y prirent résidence de pratiquer dans les meilleures conditions.
6 novembre 1910 : Une première course de patinage à roulettes
La première course de patinage à roulettes dont nous avons connaissance au Vel’ d’Hiv remonte au 6 novembre 1910. Cette image extraite de la photothèque de la BNF réalisée par l’Agence ROL montre des patineurs évoluant au centre de l’anneau cycliste. Le Bordelais Fandré y bat alors le record de l’heure en réalisant 24,515 kilomètres.

Durant les mois de novembre et décembre 1910, les patineurs enchaînèrent les courses et les entraînements. Les sources documentaires de la BNF / Gallica nous montrent notamment des photos des patineurs Leveillé, Lempereur et Nicod à l’entraînement.

Photo : Agence ROL – source : Gallica – BNF

Photo : Agence ROL – source : Gallica / BNF
A la même période, le Vélodrome d’Hiver se transforma en skating rink. En effet, du 19 septembre 1910 au 2 janvier 1911, il accueillit le grand public désireux de découvrir les joies de la glisse sur roulettes à Paris.
Le Skating du Vélodrome d’Hiver, rappelons-le, est ouvert tous les jours, dès aujourd’hui, jusqu’au 2 janvier exceptionnellement de 2 heures à 7 heures et de 8 h. à minuit, comme de coutume. L’orchestre se fera entendre toutes les après-midi et tous les soirs.
L. Manaud – journal l’Auto, 26 décembre 1910
21 novembre 1910 : Henri Desgranges lance le projet du Patin d’Or
Dans un éditorial publié le lundi 21 novembre 1910 dans son journal L’Auto, le rédacteur en chef Henri Desgranges propose à la direction du Palais des sports d’organiser une course professionnelle de 24 heures au Vel d’Hiv. Il se trouve qu’avec sa double casquette de presse, mais aussi d’actionnaire du Vel d’Hiv, ce qui fut dit, fut fait ! Le journal Sporting3 traite d’ailleurs le sujet avec une certaine ironie.
13 décembre 1910 : une épreuve qualificative aux 24 heures – les 50 kilomètres du Vel’ d’Hiv
Le journal Excelsior du 13 décembre 1910 indique dans ses colonnes qu’une course qualificative de 50 km pour le Patin d’Or eut lieu au Vélodrome d’Hiver. Elle regroupaient des chapions tels que Jess Carey, Curtis, Malassane, Mercillac, John Jacobs, de Vaudrey, Chevreau, Lempereur ou encore André Blandet.
24 et 25 décembre 1910 : première édition de la course de 24 heures en patins à roulettes – le Patin d’Or
Très rapidement, le centre de la piste cycliste se dote d’un plancher pour accueillir une multitudes de pratiques sportives et d’exhibitions différentes.
La première véritable grande épreuve de patin à roulettes à se dérouler au « Palais des Sports », l’autre nom du Vélodrome d’Hiver, fut le Patin d’Or. La première édition se déroula les 24 et 25 décembre 1910. Elle fut organisée sous l’égide de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France, avec le concours du journal L’Auto. Douze patineurs prennent le départ : Camille de Vaudrey, William Curtiss, Charles Léveillé, Verstraete, Merpillat, Smit, Neuner, Borda, Nicot, Jesse Carey, Cookson, Leroy. Les remplaçants : A. Delerive, Schieffll, Chevreau, Malassagne.
Tous les entraîneurs sans exception devront être en jersey, ou maillot blanc et culotte noire.
Excelsior, 24 décembre 1910
La course couronna l’américain Jesse Carrey qui ne s’arrêta pas pendant 24 heures et parcourut 476,933 kilomètres !

14 et 15 octobre 1911 : seconde édition du Patin d’Or
La seconde édition se tint l’année suivante, les 14 et 15 octobre 1911. Elle fut remportée par Charles Nicod. Le classement final est le suivant :
Catégorie professionnels
- Charles Nicod – 468,400 km en 24 heures
- Curtiss – 460,640 km
- Delerive – 420,266 km
- L. Chevreau – 471,867 km
- Léveillé – 415,100 km
Catégorie amateurs
- Lemonnier – 448,266 km
(Source : « Touche à Tout : magazine des magazines » – novembre 1911 et « La Lanterne : journal politique quotidien » du 17 octobre 1911)

Photo : Agence ROL – source : BNF / Gallica

avec Carey, Fleury, Nicod, Leveillé – le 8 janvier 1911
Photo : Agence ROL – source : BNF / Gallica
28 février 1911 : le Vel’ d’Hiv organise un mardi gras sur roulettes
Le « Journal amusant » n°605 du 28 janvier 1911 nous fait part d’une grande fête du patinage à roulette les mardi gras 28 février 1911 au Vélodrome d’Hiver :
« Après le Patin d’Or, après nous avoir servi d’extraordinaires attractions, la direction du Vel’ d’Hiv’ nous prépare une grande fête costumée. Une grande fête du patinage à roulettes s’imposait. […] L’après-midi, fête enfantine, distribution de jouets, courses diverses, puis tout le monde patinera. Le soir grand fête costumée. Des fleurs seront distribuées aux dames. Quelques sensationnels numéros sportifs seront inscrits au programme ; il y aura un concours de costumes, un concours de valse, quelques sensationnelles attraction, et, pour terminer et à la joie de tous, tout le monde sera admis à patiner. »

Photo : Agence ROL – source : Gallica / BNF
3 mars 1912 : Grand gala au Palais des Sports
Le journal La Petite Presse4 annonce une grande soirée de Gala au Palais des Sports avec une fête au profit de la Mi-Carême de la Rive-Gauche. Président par Rose des Roses, assistée de ses Roses d’honneur. Au programme : un match de Push Ball, un jeu en patin à roulettes avec un énorme ballon. Un match de hockey entre deux équipes du Métropolitain Roller Skating Club. Une course d’obstaacles. Un match de basket-ball en patin à roulettes entre les équipes du Skating de Paris et l’Olympic Skating Club. Et enfin, une démonstration de painage sur échasses de Curtis.
1er décembre 1913 : le Prix Steinfinkel
Le lundi 1er décembre 1913, le Paris Skating Club organisa le Prix Steinfinkel5 sur le rink du Palais des Sports. Les patineurs de vitesse sur 3 kilomètres. En outre, cette course était ouverte à tous les licenciés de la F.P.R.F. Cinq prix récompensaient les vainqueurs. Inscriptions : 1 franc (0 fr 50 pour les membres du P.S.C.), chez M. Steinflnkel, 87, boulevard Voltaire, Paris.
25 janvier 1914 : une course à l’américaine
Le journal « La Presse Sportive » n°44 du 22 janvier 1914 annonce en pleine page « les grandes manifestations du skating » avec les « Deux heures à l’américaine sur Patins à roulettes » le 25 janvier de midi à deux heures. La course s’organise « sous les réglements de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France » avec une dotation du Palais des Sports.
Chaque club présente des équipes de deux coureurs qui se relaient à volonté. Chaque équipe porte un signe distinctif de son choix et les patineurs doivent exhiber un maillot identique.
Les récompenses :
- Deux médailles d’or aux premiers
- Deux médailles vermeilles aux seconds
- Deux médailles d’argent aux troisièmes
- Deux médailles de bronze aux quatrièmes
Une douzaine d’équipe participe à la course. Parmi les concurrents, se trouvent des têtes d’affiche comme : Jourde, Dille, Monthy, Beaujard, Parmeland ou encore De Villabella.
Les équipes en lice par club :
- LSC : De Villabella-Beaujard, Guerrois-Parmeland, Fert-Lanners, Drieu-X…
- RSA : Jourde-Dillé, Morel-Vonesch (C.S.P.), Stembert-Morel Jeune
- PHC : Bontant-PHilippot
- C.S.P. : Sanmel-Baduel, De la Rose-Féral.

Photo : Agence ROL – source : Gallica / BNF
25 avril 1914 : tentative de record de l’heure
Le journal « Le temps du 24 avril 1914 annonce une tentative de record de l’heure du coureur amateur Henri Jourde. Le patineur du club Roller Skating Association (de Paris)…
…s’attaquera au record du monde de l’heure sur patins à roulettes actuellement détenu par le belge Pansaert avec 28 kilomètres 883. Le record de France est de 27 kilomètres 550, par Riguet.
Le journal
Dimanche 9 avril 1916 : Championnats de patin à roulettes
« Le journal » du 6 avril 1916 indique la tenue d’un championnat de patin à roulettes comprenant une course de classement de 4.000 m au Vélodrome d’Hiver. L’événement se tient sous l’égide de la Fédération Socialiste de Sports et de Gymnastique. Les patineurs prennent part à des séries au Vel’ d’Hiv’ avant une finale le soir à l’Elysée-Montmartre.
15 décembe 1921 : fête du souvenir
La F.F. du patinage à roulettes organise demain jeudi à 8h35 au Vélodrome d’Hiver une fête dite du « souvenir », qui comprend un programme attrayant de courses et un match de hockey sur patins entre le Paris H.C. et le S.C. du Foyer des Soldats de Mayence, et enfin un match défi sur un kilomètre entre le coureur cycliste, Pierre Sergent, et le champion professionnel du patinage à roulettes, Charles Nicod.
L’Echo de France, 14 décembre 1921
17 mars 1922 : Championnats et tentatives de records
La Fédération Française de Patinage à Roulettes organise notamment le championnat de Paris féminin sur trois kilomètres ; le Challenge Edouard Toulet avec un 10 km relais interclubs. Les épreuves s’accompagnent de numéros artistiques par Messieurs Barque et Maillet, mais aussi d’exhibition de « danse et de fantaisie sur patins ». D’autre part, Rubens Samuel tentera de battre le record du monde du 500 m et du 1.000 m. Enfin, ont lieu également le critérium de France de fond sur 30 kilomètres et le championnat de France de vitesse sur un kilomètre.
Source : journal L’oeuvre du 17 mars 1922.
10 novembre 1922 : soirée internationale de patinage à roulettes
La journal « La Presse » du 14 novembre 1922 évoque une soirée qui rassembla de nombreux spectateurs au au Vélodrome d’Hiver, mais absolument impossible à suivre au niveau sportif :
Alors, quoi ? Qu’est-ce qu’on fait ? Si un concurrent ne comprends pas, le profane va-t-il pouvoir faire mieux ? Non, et c’est là ce que je reproche aux organisateurs : le manque de clarté. Les plusieurs milliers de spectateurs sont évidemment, partis avec l’opinion définitive « que c’était la cafouille » et c’est tout à fait dommage. La FFPR a manqué là une belle occasion de consacrer un sport qui ne demande qu’à briller et devenir populaire.

2 décembre 1923 : match de patinage à roulettes du Vel’ d’Hiv
Victoire de René Beaujard lors de cette rencontre. Nous n’avons pas d’information pour l’instant, hormis ce cliché de belle qualité. Il aurait également remporté ce match de vitesse l’année suivante.

– 2 décembre 1923 – Photo : Agence ROL – source : Gallica / BNF

31 décembre 1923 : un match de patin à roulettes entre Morel et Péroche
La journal « La Liberté » du 1 janvier 1924 fait référence au match de patin à roulettes remporté par Morel à l’occasion d’une réunion cycliste.
Le match Morel-Péroche s’est terminé par la victoire de Morel qui couvre les 4 kilomètres de l’épreuve en 8’12″1/5. Temps de Péroche, 8’19″1/5.
1924 : une course de paticyle sur le skating du Palais des Sports
En janvier 1924, le paticycle investit même le Véldorome d’hiver6, le temps d’une course de 2000 m remportée par Charles Morel, devant Joseph Samuel, Rubens Samuel, Charles Samuel, et Boujois.
1937 : le Championnat de Paris
Et les grands patineurs français de l’époque prennent le départ avec Raymond Mathis, Belfort, Roger Kalpoukine, Labille ou encore Charles Nicod. Raymond Mathis remporte le 5 km.

1938 : une rencontre France – Italie

L’Italie et la France s’affrontent au Vel d’Hiv en 1938. Parmi les français, Louis Fichaux, le champion du monde 1937 et 1938.
1939 : le roller catch débarque à Paris
Le roller catch, précurseur du roller derby, fut sans doute la pratique roller qui suscita le plus d’engouement au Vélodrome d’Hiver. Il fit trembler les murs du Vel’ d’Hiv durant une courte période d’un peu plus d’un mois, entre le 3 février et le 6 mars 1939, quelques mois avant la Seconde Guerre Mondiale.
La première eut donc lieu le 3 février avec les « 28 jours de Paris ou la ronde infernale des 4000 km ». L’équipe américaine y affronte une équipe « européenne » bigarrée dans laquelle se glisse également quelques américains venus donner le change. Par exemple, l’un des « français » n’était autre que l’américain Casey, originaire de New-York.
L’engouement fut tel que la police dut débarquer sur la piste pour empêcher les spectateurs de débarqier sur la piste pour régler des comptes.
Durant plus d’un mois les matchs s’enchaînent dans la piste inclinée au centre du vélodrome. Vous pouvez en retrouver le détail dans notre article consacré à l’histoire du roller derby.

Les premiers matchs de roller catch au Vel’ d’Hiv à Paris en février 1939
1947-1949 : le retour du roller catch dans l’après-guerre
Après la parenthèse de la guerre, le roller derby revint à Paris en 1947 sous l’impulsion d’Alex Goldstein. Les courses mixtes de 14 concurrents et concurrentes alternent des sprints de deux minutes où chaque tour d’avance rapporte un point à l’équipe. Un arbitre officie et le score s’affiche sur un tableau entouré d’ampoules rouges et vertes.
L’arbitre O’Hara, arrive, bedonnant, casque rayé noir et blanc, précédé d’un vaste cigare et prêt à toutes les turpitudes. […] Quatre planches en cube servent de « prison » et des soigneurs entourent une série de bat-flancs intitulés « infirmerie ». […] Mais, très vite, l’affaire dégénère et l’on retrouve les origines du jeu : les bagarres de rue à Chicago.
Liliane Grunwald, Claude Cattaert, « Le Vel’ d’Hiv’ – 1903-1959 », Ramsay « images », 1979, p. 118
Les codes du roller catch au Vel’ d’Hiv’ sont ceux du catch : les méchants font des mauvais coups, l’arbitre sanctionne le gentil et les spetcateurs se révoltent.
La tribune d’honneur ne résistera pas aux pétinements d’une cinquantaine de gardiens de la paix passionnés par le rythme du spectacle et s’écroulera dans une gerbe de poussière, recouvrant d’innombrables débris un ambassadeur sud-américain et madame Jay Gould.
Selon les auteurs, le roller catch dura deux saisons à Paris. Les specateurs finirent par comprendre la scénarisation du spectacle.
1949-1951 : Les Skating vanities au Vel’ d’Hiv
La troupe des Skating Vanities investit le Palais des Sports du 12 au 24 mai 1949. Leur ballet émervilla le tout-Paris7. Parmi les spectateurs : Pierre Aumont, Maria Montez, Mistinguett, Marchel Achard, Annabella, Suzy Delais, Henri Decoin, Jean-Jacques Vital, Francis Lopez ou encore Daisy Daix. En 1950, on trouva également dans les tribunes : Tino Rossi, Stan Laurel ou encore Maurice chevalier.

1956 : la Coupe latine de hockey en patin à roulettes
Le hockey en patin à roulettes ou rink hockey a lui aussi trouvé sa place au Vélodrome d’Hiver. En 1956, il accueille la première édition de la Coupe Latine. La compétition couronne alors l’Italie devant le Portugal et l’Espagne. La France termine au pied du podium.

Le mot de Claude André, patineur qui a fréquenté le Vel d’Hiv
Oui, j’ai roulé au Vel’ d’Hiv après mon retour d’Algérie en 1958 et jusqu’en 1959, date de sa démolition. C’était l’époque du C.P.P. Nous nous y entraînions avec Schroeder, Agogue, Gerbout, Charlot, Michel Peyron et Louis Fichaux qui nous conseillait.
Claude André
Pour la petite histoire, lorsque l’entraînement était fini, nous allions boire un verre au restaurant-bar de M. André Routis, ancien champion du monde de boxe, qui était face au Vel’ d’Hiv.

Localisation du Vel d’Hiv
Pour aller plus loin
Bibliographie
Grunwald L. & Cattaert C. Le Vel d’Hiv, 1909-1953, Ramsay, col. « Images », 1979
Liens utiles
Voir la fiche de l’équipement sur Wikipedia
Voir la fiche de la rafle sur Wikipedia
Sources
- L’Auto, 20 septembre 1910 (Retronews) ↩︎
- Comoedia, 14 septembre 1910 (Gallica) ↩︎
- Sporting, 23 novembre 1910 (Gallica) ↩︎
- La Petite Presse, 3 mars 1912 (Gallica) ↩︎
- Le Siècle, 21 novembre 1913, p. 3 (Retronews) ↩︎
- La Croix, 30 janvier 1924, p. 3 (Retronews) ↩︎
- Paris-Presse, L’Intransigeant, 14 mai 1949 (Gallica) ↩︎
Merci à Laurent Huvelin pour une partie des clichés d’époque – Article mis à jour le 2 avril 2025.