Interview de Jean-Stéphane Sierra
Nous sommes allés faire un tour à Toulouse afin de rencontrer Jean-Stéphane Sierra, patineur élite et fabricant de chaussures de vitesse sur mesure. A 33 ans, le rochelais vit sa passion au quotidien entre pratique de haut niveau et conception de chaussures moulées. Rencontre...
Par alfathor

Qu’est ce qui t’a poussé à redémarrer ?
J’ai la chance de pouvoir maîtriser mon emploi du temps contrairement à mon autre métier. C’est une sorte de Monopoly grandeur nature, tu peux gérer les cartes comme tu veux. Tant que les cartes sont bonnes, il faut en profiter. Le jour où le jeu est moins bon, peut être arrêter.
Comment vois-tu la concurrence ?
Non, je ne fais pas ça pour l’argent, je ne suis pas inquiet de voir des nouveaux arriver. Les italiens ont perdu en qualité, les français sont des passionnés avant d’être des commerciaux. C’est ce qui fait qu’on va tenir contrairement à l’Italie où ils vendent plus de standards que de moulés pour faire plus d’argent. Je préfère continuer à construire des « Formules 1 » plutôt que de fabriquer des voitures de séries.
Pas mal d’élites roulent avec tes patins ?
Oui, j’ai la chance d’avoir des coureurs qui roulent avec mon matériel. Les sponsors sont assez conséquents de nos jours, même s’ils restent moins important que dans d’autres sports. La plupart du temps, ils donnent du matériel aux athlètes qui roulent avec même si ce n’est pas toujours terrible. Ils font souvent la différence sur leur physique. J’en ai quelques uns qui sont contents de rouler avec le matériel que je leur fait.
Jean-Stéphane Sierra, j’imagine que tu as pensé à te diversifier ?
Oui, je fais aussi des chaussures de vélo ou de patinage sur glace. Je suis en train d’étudier avec un ami cycliste la fabrication de la paire de chaussure. On a déjà tout le process de fabrication. On trouve quand même des différences majeures : on prend l’empreinte avec une cale en polystyrène pour prendre en compte la cambrure du pied, les inserts sont plus sur l’avant selon une courbe bien précise difficile à retranscrire, enfin, les chaussures sont beaucoup plus basses.
Pour les chaussures de vélo, j’ai aussi la chance de rouler avec Marion Clignet, dont le palmarès est éloquent [NDLR : six titres mondiaux, deux médailles d’argent aux Jeux olympiques et dix titres nationaux]. Elle m’a proposé de m’aider à la mise au point des chaussures et de m’aider à trouver des contacts avec de grands sponsors comme la Discovery Channel ou la Française des Jeux. Je n’en suis pas là…

sierra rachelle ( menbre de sa famille)
16 avril 2012 at 0 h 37 minseb
13 juillet 2009 at 14 h 35 minC'est un pro et j'espere qu'il apprendra à ma fille Ninon donc sa nièce à en faire !
voila très gros bisous de ta nièce Flore et de ta petite nièce Ninon. Très très gros bisous .Flore. Tu me mange, je t'aime.
flore
18 septembre 2008 at 1 h 51 minchristine.sierra
4 août 2008 at 23 h 57 min