Pratiquer le roller en salle, c’est utile ?
Par alfathor |
Publié le 17 juillet 2014 |
Mis à jour le 3 novembre 2020 |
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L’apprentissage du roller débute souvent dans une salle ou un gymnase occupée par le club. Si ce milieu présente des avantages indéniables dans un premier temps, il peut aussi rapidement trouver ses limites si l’on ne fait pas preuve d’imagination…
Les avantages de la pratique du roller en salle
La salle ou le gymnase : un milieu stable et sécurisé pour débuter
Tous les spécialistes de l’apprentissage moteur vous le diront : rien de tel qu’un milieu stable pour qu’un apprentissage se déroule dans les meilleures conditions.
Quand on est débutant en roller, toute notre attention est monopolisée par la maîtrise des patins. Du coup, on ne fait plus trop attention à ce qui se passe autour de nous : obstacles, véhicules, usagers divers, changements de revêtements nous échappent. Trop d’informations arrivent au cerveau en même temps et il ne parvient plus à faire le tri pour discerner les informations pertinentes. On prend des risques inconsidérés !
En salle, le temps est stable, le sol est homogène, les obstacles sont peu nombreux, l’agitation autour de soi est faible (en général).
Bref, c’est un lieu idéal pour débuter dans de bonnes conditions.
S’entraîner quelles que soient les conditions météorologiques
On ne va pas s’en cacher, à moins d’habiter dans le sud, la météo est tellement variable qu’il est impossible de planifier un entraînement sans être sûr de pouvoir le réaliser à l’abri ! La salle revêt alors un intérêt stratégique. Un patineur qui continue sa préparation hivernale en salle peut en profiter pour travailler sa technique, notamment en course où la période est propice aux indoors.
Vous pouvez compléter votre préparation hivernale dans une salle de sport ou de fitness telle que celles que l’on trouve sur Fitness France.
Un milieu que l’on peut aménager pour évoluer et progresser
Si vous êtes dans un club ou que vous prenez un cours de roller avec un moniteur, il aura à coeur d’aménager l’espace pour vous proposer des exercices vous permettant de progresser. Pour s’améliorer, il faut que la difficulté soit optimale (adaptée à votre niveau) et non maximale (inatteignable à votre niveau). Une tâche optimale est difficile à réaliser, mais on peut toutefois atteindre le but qui nous a été fixé en persévérant.
De nombreux moyens sont à disposition du moniteur :
- des plots pour slalomer
- des barres sous lesquelles passer ou sauter
- des tapis dur pour simuler un changement de revêtement
- des situations avec un grand nombre de patineurs en mouvement ordonné ou désordonné
- des lignes sur le sol à utiliser
- de petits modules de saut
Ce procédé fonctionne aussi bien pour des patineurs débutants que pour des confirmés ou des experts. En modulant le milieu dans lequel on évolue, on créé de nouvelles situation nous obligeant à mettre en place de nouvelles habiletés motrices. On stimule nos sens et on développe de nouvelles compétences… ou alors on les affine.
Les limites de la pratique en salle
Une salle, ce n’est pas la rue
Il existe des situations que la salle peut difficilement reproduire, comme les changements de temps, de revêtements, les obstacles inattendus. C’est pourquoi, une fois que l’on a acquis un bon niveau de patinage, il est indispensable de se confronter à un milieu changeant et variable comme le milieu urbain. Comment franchirez-vous une plaque d’égout ou un trottoir si vous n’y avez jamais été confrontés ? Il ne faut pas oublier que le roller est avant tout un sport de rue, qui trouve son essence dans le déplacement sur le bitume.
Développer des habiletés motrices inédites
Evidemment, tout dépend aussi de vos objectifs. Si vous pratiquez un sport d’intérieur comme le patinage artistique ou le hockey, vous ne ressentirez pas forcément le besoin d’aller patiner dehors… et vous manquez pourtant une occasion d’augmenter votre répertoire moteur !
Le roller est une pratique plurielle. Plus vous aurez été confrontés à des situations diverses et variées, plus vous disposerez de capacités et d’habiletés motrices utiles dans n’importe quelle situation : passer sous une branche, franchir des rails de tramway, patiner en arrière parce qu’on vous a bousculé, sauter une fissure, rouler sur un sol abîmé, toutes ces situations vont solliciter des compétences qui vous sont utiles dans la plupart des pratiques du roller : équilibre, saut, changements d’appuis, fléchissement…
Liens utiles
Notre rubrique consacrée à l’apprentissage du roller
Photos : Guillaume Barbaz (Skali)
Roller Addict, Marathon de Cologne
Régis
La loi n’oblige rien, c’est à l’encadrant d’imposer le niveau de protection adapté à la situation. Maintenant si vous pratiquez le rink vous n’aurez ni casque, ni protége poignets; et pour l’artistique c’est encore mieux; on ne porte rien.Mais pour l’initiation basique, protège poignets , genoux et coude sont impératifs. Si la FFRS pouvait nous fournir, pour la pratique en salle, les TG et TF ainsi que le siège des lésions, je pense que nous verrions des poignets , des chevilles, quelques genoux et coccyx mais peu de commotions cérébrales.Mais pour le Derby, malgré toutes les protections; les chocs latéraux ou les chutes répétées sur les genoux et poignets ; apporteront à long termes quelques désagréments.Mais pour l’instant il n’y a pas de statistique, ni
Pat1972
Entierement d’accord avec toi
isabelle60
Bonne article et bonne analyse.
Quand je fait des sorties rollers, une des premières choses que je fait faire est d’éviter les obstacles.
Fenlabise
ben moi je viens de m acheter une paire alors ya plus qu’a …