Les filières énergétiques et leur application dans l’entrainement roller
La maîtrise et la structuration de l'entraînement passe par une connaissance des principes des filières énergétiques qui interviennent lors des différents types d'effort. Que l'on soit spécialiste du sprint ou de l'endurance, voici quelques grands principes pour mieux comprendre comment nous produisons l'énergie nécessaire à l'effort...
Par alfathor

Pour résumer
Au début d’un effort, il est fréquent que l’on ressente l’acidose. La mise en marche de la filière aérobie prenant quelques minutes, l’énergie produite l’est d’abord en filière lactique. Du coup, quand on commence un échauffement par exemple, l’organisme va :
- Puiser dans les réserves d’ATP disponibles (anaérobie alactique),
- Produire de l’énergie en anaérobie lactique,
- Lancer la filière aérobie au bout d’environ 3 minutes,
- Evacuer l’acide lactique produit grâce à la ventilation.
Les spécificités du roller
Certaines courses telles que les épreuves à points ou à éliminations sollicitent énormément la filière lactique par la répétition des sprints à intervalles réguliers. La part aérobie d’un 10.000 m à points est donc inférieure à celle d’un 10.000 m classique. Le patineur qui s’alignera sur ces épreuves ne pourra donc pas se contenter d’avoir une bonne endurance.

Le roller comme le cyclisme sont des sports où la stratégie revêt une importance capitale. Les athlètes alternent les phases de récupération et d’attaques. Il ne faut donc jamais négliger le travail dans la filière lactique.
loic
12 janvier 2022 at 15 h 32 minARISTIDE NOTE
9 décembre 2021 at 5 h 36 minOlivier
31 octobre 2010 at 8 h 21 minnono
10 août 2009 at 16 h 13 minFelix kouadjo
16 février 2009 at 14 h 11 minLe fameux "seuil" est-il le seuil aérobie? Anaérobie? de repos?
Si il s'agit d'un seuil d'effort, cela signifierait que trottiner légèrement sur 5mn ne provoquerait pas d'essoufflement juste après interruption de l'effort.
Pouvez-vous préciser ce point s'il vous plait?