Les filières énergétiques et leur application dans l’entrainement roller
La maîtrise et la structuration de l'entraînement passe par une connaissance des principes des filières énergétiques qui interviennent lors des différents types d'effort. Que l'on soit spécialiste du sprint ou de l'endurance, voici quelques grands principes pour mieux comprendre comment nous produisons l'énergie nécessaire à l'effort...
Par alfathor

Les interactions entre les filières énergétiques
Lorsque l’on débute un effort physique, la filière alactique se met immédiatement en marche. Elle s’appuie sur les réserves d’ATP contenues dans les muscles et sur la créatine phosphate. Ces réserves ne permettent que quelques secondes d’effort.
Les autres filières vont alors devoir produire à nouveau de l’ATP pour reconstituer les réserves.
Si la consommation d’oxygène au repos est faible, elle augmente progressivement à l’effort. Pour répondre à ce besoin, l’organisme va tenter d’apporter de plus en plus d’oxygène aux muscles. L’activité du système cardio-vasculaire augmente donc pour transporter de plus en plus d’oxygène : le rythme cardiaque et la ventilation accélèrent.
Au bout d’un moment, le corps ne peut plus augmenter la vitesse du coeur et de la ventilation. Par conséquent, la production d’énergie va alors plafonner. On arrive au fameux seuil du VO2 Max (Volume d’oxygène maximum). Ce seuil correspond aussi à la VMA (Vitesse Maximale Aérobie).
A ce moment-là, si l’athlète veut durcir son effort à cette intensité, il va se trouver en dette d’oxygène. Le besoin d’énergie nécessaire va alors solliciter la filière anaérobie lactique produisant.
La production d’énergie a alors un coût. Elle ne peut se faire sans produire un déchet limitant l’effort : l’acide lactique. Plus l’effort va être intense et prolongé et plus la production d’acide sera importante.
L’acidose va agir sur les muscles qui vont fonctionner de moins en moins bien. L’effort doit inéluctablement être diminué ou arrêté pour revenir à l’équilibre.

loic
12 janvier 2022 at 15 h 32 minARISTIDE NOTE
9 décembre 2021 at 5 h 36 minOlivier
31 octobre 2010 at 8 h 21 minnono
10 août 2009 at 16 h 13 minFelix kouadjo
16 février 2009 at 14 h 11 minLe fameux "seuil" est-il le seuil aérobie? Anaérobie? de repos?
Si il s'agit d'un seuil d'effort, cela signifierait que trottiner légèrement sur 5mn ne provoquerait pas d'essoufflement juste après interruption de l'effort.
Pouvez-vous préciser ce point s'il vous plait?