La rengaine du gratton – Chapitre 07

Jef entame l'avant dernière étape de son périple vers le Sud de la France. Prenons sa roue de Coutras (33) à Mont-de-Marsan (40)...

Par alfathor

La rengaine du gratton – Chapitre 07

Chapitre 7

Le carnet de route du jour donne 153 km à parcourir jusqu’à Mont-de-Marsan, autant ne pas s’attarder à Coutras. Jef chausse aux environs de huit heures, bien décidé à profiter au maximum de cette dernière grande étape avant son arrivée à destination, demain. Le téléphone indique seulement huit mètres de dénivelé sur les vingt kilomètres menant jusqu’à Libourne.

L’enrobé de la D674, récemment refait à neuf, offre une excellente entrée en matière. Le parcours rectiligne à travers champs et bourgades s’avère roulant mais plutôt monotone. La départementale, bien que peu fréquentée à cette heure, voit les véhicules circuler à vive allure. Il s’oblige à toujours garder un œil sur ses arrières, d’autant que le bas-côté se réduit à peau de chagrin.

Il aperçoit un groupe d’une dizaine de cyclotouristes à une centaine de mètres devant lui aux abords de Saint-Denis-de-Pile. Le train matinal roule à bon rythme. Jef force l’allure pendant près d’un kilomètre pour les rattraper. Il revient au contact et s’abrite dans la roue du dernier de la file.
« Bonjour !  » lance-t-il un peu essoufflé au peloton « Vous allez dans quelle direction ?  »
Surpris par cette apparition impromptue derrière eux, certains cyclistes font un écart et évitent de justesse la sortie de route.
 » ça va drôlement vite tes machins !  » s’étonne le plus ancien à l’arrière.
 » Les rollers aident bien mais ils ne font pas tout le boulot non plus !  » plaisante Jef.
« On va vers Libourne, La Sauve et ensuite Créon pour rejoindre Bordeaux par la Voie Verte Roger Lapébie. »
« D’accord ! Si ça ne vous embête pas, je vais rester dans votre roue jusqu’à la Sauve, histoire d’économiser un peu d’énergie et de ne pas être seul au milieu de la circulation ».
« Pas de problème gamin, fais-toi plaisir ! Tu vas jusqu’où comme ça ?  »
« Ce soir je m’arrête à Mont-de-Marsan. » lâche Jef avec un sourire en coin. »
 » Hé bein mon gars, t’es pas arrivé ! Tu peux rouler à combien avec tes patins ?  »
 » Je peux rouler à trente-cinq sur un marathon, les meilleurs dépassent les quarante de moyenne » précise Jef « mais ce n’est pas avec ce type de matériel, là ce sont des patins de randonnée longue distance avec une chaussure confortable. Les vrais patins de course en carbone sont plus bas et plus performants. On pourrait comparer aux cadres en aluminium ou en composite en vélo. »
 » Ah quand même ! ça n’a plus rien à voir avec les patins à roulettes de mon enfance !  » s’exclame le cyclo, épaté.
« Non, en effet. Une paire de compétition peut valoir plus d’un millier d’Euros » conclut Jef.
Le cortège franchit Libourne et la Dordogne sans encombre. Il continue en direction d’Arveyres dans un long faux-plat montant. Jef profite de l’aspiration autant que possible, passant de l’arrière d’un vélo à l’autre en fonction des relais. Il surveille d’un coin de l’oeil les roues de sept-cent pour éviter de les balayer d’une poussée.
Ils parviennent à Cadarsac puis Nérigean, descendent en direction de Saint-Quentin-de-Baron avant un gros dénivelé positif qui leur fait monter le rythme cardiaque peu avant La Sauve.

Les grandes roues bifurquent. Jef les remercie pour le bout de trajet et reprend son chemin en solitaire. Il traverse un plateau couvert de centaines d’hectares de pieds de vignes. Les alignements de ceps ondulent sur les vallons tout autour de lui, soulignant la variété du relief à la façon des courbes isométriques des cartes IGN.
Progressivement, les talus se resserrent autour de lui. il amorce sa descente vers la Garonne, trois kilomètres avant Cadillac, l’occasion de souffler un peu dans la fraîcheur des sous-bois. Il débouche à vive allure en ville. La chaussée cabossée enjambe un ruisseau bordé de lilas qui parfument l’air environnant. Jef file tout droit. Il longe les murailles massives de la ville, surplombées par le château Renaissance.
La Garonne se dévoile au panneau de sortie de ville. Un étroit pont de dentelle métallique enjambe le fleuve nonchalant. L’étroitesse des trottoirs latéraux incite Jef à rester sur la chaussée.
Il accède à Cérons. La zone urbanisée cède la place à un massif forestier touffu. Jef s’immerge dans la tranquillité de la couverture végétale, guidé par une véloroute jusqu’à Podensac. Direction Illiats : Les vignes succèdent aux vignes et les résidences aux châteaux viticoles.
La forêt s’étend à perte de vue après Landiras. Seules quelques voitures viennent troubler la quiétude du patinage.
Il atteint Saint-Symphorien, perdue dans la forêt. La cité, assoupie par la chaleur a fermé ses volets dans la rue principale. Une vision de mauvaise augure qui ne présage rien de bon pour une halte ravitaillement. Jef déniche une fontaine sur la place principale… eau non potable ! Il se résigne et reprend son chemin face aux portes closes des commerces de proximité.
La carte suggère des chemins forestiers qui pourraient lui permettre d’économiser quelques kilomètres. Jef tente l’aventure. Il s’engage sur une fine bande d’enrobé bordée d’herbe qui se perd à l’horizon, telle la mythique route 66 version roller, une vision à la fois belle par sa limpidité et terrifiante par son uniformité. Le massif d’un million d’hectares a vu le jour de la main de l’homme au XIXème siècle. Dans cette réalisation artificielle, la monotonie des plantations au cordeau fait écho à la morne platitude du ruban d’asphalte.
Dans ces moments-là, le corps bascule en pilote automatique et le cerveau vagabonde dans une bulle de solitude méditative. Le temps se contracte, les kilomètres défilent.
Jef rallie une route départementale peu avant Luxey. Elle tranche la forêt de pins dans une ligne droite interminable.
La fringale et la soif guettent. Jef fait une halte pour fouiller dans son sac à la recherche d’une barre de céréales. Ses vivres sont épuisés. Il avale les derniers centilitres d’eau avant de jeter un rapide coup d’œil à la carte : le prochain village se situe à une vingtaine de kilomètres. Un peu moins d’une heure de patinage.  » Pas le choix de toute façon. Il va bien falloir l’atteindre pour acheter de la nourriture ». Il reprend la route à une allure plus modérée afin de ne pas trop puiser dans ses réserves. Les parcelles de pins succèdent aux parcelles de pins, frêles allumettes tournées vers le ciel. « Pas étonnant que les tempêtes de 1999 et 2009 aient fait autant de dégâts, le moindre souffle semble pouvoir casser ou déraciner ces fétus de paille.  » pense-t-il.

Bon gré, mal gré, Jef rallie Labrit par une portion bordée de feuillus. « Enfin de vrais arbres !  » s’exclame-t-il en apercevant les chênes et autres platanes qui ombragent la route.
Pas âme qui vive dans le village. Les rideaux de fer baissés de la station-service n’augurent rien de bon. Les grilles de tous les commerces du bourg sont closes : tabac, pharmacie, supérette, fermés ! Jef accuse le coup. Il aperçoit la direction du cimetière sur un panneau : « Au moins je devrais pouvoir y trouver de l’eau, faute de mieux ». Il se détourne quelques minutes de son itinéraire, le temps de remplir ses deux bouteilles, puis reprend son chemin. Les habitations laissent à nouveau place aux champs et à la forêt. Après deux kilomètres, immergé dans sa solitude, Jef atteint un hameau perdu dans cette mer végétale. Il perçoit la rythmique d’un morceau familier :  » Lose yourself  » d’Eminem. Un adolescent désœuvré tue le temps, accoudé à sa fenêtre.
Jef s’approche et l’interpelle « Bonjour ! Excuse-moi. Est-ce que tes parents sont là ? J’aurais besoin d’acheter un peu de nourriture. Je suis à sec et je n’ai trouvé aucun magasin à vingt kilomètres à la ronde. Vous pourriez m’aider ?  »
« Attendez, je vais chercher mon père » lui répond le jeune depuis les hauteurs. Il disparaît de l’encadrement. Jef patiente quelques minutes sur fond de rap américain. La porte d’entrée du rez-de-chaussée s’entrebâille. Le jeune sort, accompagné de son père ; un véritable colosse en pull marron qui surplombe largement Jef malgré le gain de hauteur apporté par ses roues de cent dix millimètres.
« Bonjour ! Le petit m’a dit que vous manquez de provisions ? On vous a préparé une poche. »
Jef entrouvre le sac garni de pain, pâté de campagne, fruits et biscuits.  » C’est très aimable de votre part. Je vous remercie. Combien je vous dois ?  » questionne Jef.
« Oh, rien du tout, ça nous fait plaisir de vous dépanner !  » rassure le géant.
« J’aurais payé dans un magasin, laissez-moi au moins donner quelque chose à votre fils  » enchaîne Jef en tendant un billet de cinq Euros au fan de hip-hop. « Et merci encore ! Bonne journée ! « . Jef serre chaleureusement l’énorme poigne tendue par son sauveur. Il repart, puis s’arrête quelques centaines de mètres plus loin pour se restaurer. « Bon sang ce que ça fait du bien !  » On peut choisir d’ignorer la douleur, mais quand la faim vous tiraille, difficile de s’y soustraire, surtout en plein effort.
Plus qu’une trentaine de kilomètres à parcourir jusqu’à Mont-de-Marsan. Le paysage ne varie guère le long de la D651, les pinèdes s’étendent à l’infini, ponctuées çà et là de sections en régénération ou en friche. Le vent favorable combiné à l’enrobé roulant lui permettent de se concentrer sur son patinage et d’entretenir une bonne vitesse de croisière.
Des maisons blanches à colombages rouges, typiques du style Basque, marquent l’entrée sur la commune de Brocas. Des architectures hétéroclites cohabitent le long de la voie : bâtisses en pierre du Sud-Ouest, demeures bourgeoises aux touches coloniales, granges en briquettes similaires à celles aperçues en Beauce. Les propriétés s’éparpillent sur d’immenses terrains clôturés. Voilà déjà la sortie du village. Jef, en Sisyphe du bitume, file à toute allure sur la plaine. Les talus couverts de fougères, les pins, se répètent encore et encore. Les traversées de Cère et Parentis marquent de courts temps morts dans cette rengaine lancinante.

La circulation automobile se densifie à l’approche de Mont-de-Marsan. Jef fait son possible pour ne pas trop gêner les usagers mais la chaussée ne dispose même pas d’accotement. Il stoppe régulièrement dans l’herbe du bas-côté quand les coups de klaxon deviennent trop impatients.
Il prend une photo devant le panneau d’entrée de ville et l’envoyer à Jeanne. Puis, il se rabat sur une piste cyclable défoncée et gravillonneuses pour rejoindre le centre. Il se procure une liste des hôtels avoisinants à l’office de tourisme. La conseillère, aimable, l’avertit : « Attention, nous accueillons actuellement un festival de Flamenco, vous risquez d’avoir du mal à trouver une chambre ! « .
Et elle ne croit pas si bien dire. Jef tente sa chance dans un, deux trois, quatre, cinq, six, sept, huit et neuf hôtels sans succès ! Après une heure de recherche infructueuse, en désespoir de cause, il se dirige vers le dernier correspondant à son budget, près de la gare.
Le bâtiment aux teintes bleu pâle cohabite avec un bistrot de quartier. Quelques clients attablés consomment en terrasse. Alors que Jef s’apprête à entrer, il remarque le réceptionniste qui discute à l’extérieur avec des habitués.
« Bonjour Monsieur, vous resterait-il une chambre pour la nuit ?  » interroge Jef, fatigué.
« Ah non, désolé jeune homme. Les festivaliers ont tout réservé. » s’excuse le propriétaire.
Dans sa tête, Jef anticipe déjà le moment où il va devoir reprendre la route pour trouver un hôtel hors de la ville, voire terminer les soixante kilomètres qui le séparent du but de son voyage.
Alors qu’il s’apprête à faire demi-tour, un des clients assis à proximité l’interpelle :  » Salut ! Hé, si tu veux il nous reste une place !  »
Jef se retourne. Deux hommes en jean et débardeur l’invitent à leur table. « Viens, assieds-toi, viens boire un coup. On t’a entendu causer avec le patron. On te fait une place si tu veux, il y a trois lits dans notre chambre. »
Il s’assoit avec eux.  » Salut ! Moi c’est Mitch et lui Christian. On est là en mission. Demain on installe un skatepark pas loin d’ici. C’est marrant de te voir sur des rollers. Tu viens d’où comme ça ?  » poursuit son interlocuteur.
« Bonjour, je m’appelle Jef. J’arrive des environs de Paris ».
« Dis donc, ça fait une sacrée promenade ! T’as pas dû avoir que des billards sur le chemin. Moi je pratique plutôt le skate » complète Mitch « Christian, tâte plutôt en BMX. Bref, on est entre riders. C’est cool !  »
Les trois compères partent dans des discussions sur les différences entre leurs pratiques respectives. Mitch se tourne désormais plutôt vers le longskate pour ses déplacements. Il a dû renoncer au street à la trentaine : problèmes de dos et de chevilles fragiles. Christian, ancien champion de Race, continue de jouer du guidon pour tester les spots qu’il installe.
Après quelques verres, les langues se délient :  » Cette pseudo guerre entre skate, roller et BMX, c’est une grosse connerie qui pourrit l’ambiance dans les parks. On fréquente les mêmes spots, on kiffe la glisse, on cherche tous la même chose, les mêmes sensations, y a que l’engin de différent. Si on se réunissait tous, on pourrait aller voir les mairies et faire des skateparks de fou !  » conclut Mitch.
« Allez, assez bu. On va casser la croûte au centre ?  » lance Christian.
« Ok, le temps de déposer les affaires dans la chambre et je vous suis  » acquiesce Jef.
Ils se dirigent vers la place principale de Mont-de-Marsan. Les échos d’une musique andalouse s’échappent d’un immense chapiteau blanc. Impossible de distinguer ce qui se déroule à l’intérieur à travers les épaisses toiles. Tout autour, s’agitent les terrasses bondées des restaurants et des bars qui tournent à plein régime. Les serveurs ne chôment pas, passant de table en table avec une fluidité toute rolleristique, d’ailleurs, des roulettes leur seraient fort utiles !
La ville landaise s’est transformée pour quelques jours en une enclave cosmopolite. Il s’y mêle une multitude de nationalités venues participer à la fête.

Alors que les trois hommes terminent leur repas, le téléphone de Jef sonne. Il sort le portable de sa poche et lit le nom de l’appelant : « Cassandre ». Après quelques secondes d’hésitation, il s’isole et finit par décrocher.
« Bonsoir » débute-il simplement.
« Bonsoir Jef. Tu vas bien ? Je m’inquiétais. Je n’ai pas de nouvelles de toi depuis près d’une semaine, ça ne te ressemble pas. »
 » Désolé. J’avais besoin de couper, de prendre l’air. Je suis parti en roller dans le Sud. »
« Ah ? Tu es à quel endroit ?  »
 » Je viens d’arriver à Mont-de-Marsan, dans les Landes. Il ne reste plus que l’étape de demain et je serai chez mon grand-père. »
« Tout se passe bien ?  »
« Oui, j’ai eu beau temps dans l’ensemble. Par contre, la qualité des routes est très inégale. J’ai dû composer avec le gratton pendant près de la moitié du trajet.  »
« Il faudra qu’on se voie quand tu seras rentré… »
« Honnêtement, je ne crois pas que ce soit une bonne idée » réplique Jef  » C’est encore un peu trop tôt à mon goût. J’en ai bavé, je ne te le cache pas et je ne m’en suis pas encore remis.
Je n’ai toujours pas compris pourquoi tu m’as posé ces lapins à répétition. Sans compter tes changements d’humeurs permanents. A chaque fois que je venais te voir, je ne savais jamais dans quel état d’esprit j’allais te trouver. Je crois qu’à aucun moment je n’ai su sur quel pied danser avec toi. Ça m’a rongé de l’intérieur.  »
« Je comprends » concède-t-elle la gorge serrée  » Tu n’es pas blanc non plus : constamment stressé, amer, aigri. Ton manque de confiance en toi. Sans parler de cette rancœur omniprésente vis à vis du monde du travail. Ton insatisfaction de la société dans laquelle on vit. Tout ce mal-être t’a rendu négatif. Arrête de rêver Jef ! On trempe dedans jusqu’au cou. Que ça te plaise ou non, il faut faire avec. »
« Peut-être, mais j’ai encore la naïveté ou l’optimisme de croire à notre possiblité de faire des choix. Et cette vie métro/boulot/dodo, je n’en veux pas. Je n’en veux plus. Je n’ai pas envie de me réveiller à la retraite, usé, puis de regarder en arrière et de demander si ce que j’ai fait des quarante dernières années avaient du sens pour moi. Je veux vivre, ressentir, ne pas avoir de regrets, sentir mon coeur palpiter dans ma poitrine, de douleur ou de bonheur, peu importe, juste être vivant. Je ne veux pas être un zombie parmi les zombies. Je veux trouver et donner du sens à mes actes, être en accord avec mes valeurs, ne pas faire les choses par obligation mais par envie. »
 » Toujours aussi rêveur » ironise-t-elle.
« Je ne crois pas non. Le rêveur est plongé dans un sommeil artificiel. Il imagine les possibles mais se résigne à cette fatalité qui lui est vendue comme la seule alternative réaliste, sans vraiment la remettre en question. Il se laisse anesthésier par les vapeurs illusoires de la société de consommation. On lui invente des besoins inutiles pour lesquels on s’empresse de créer les biens qui vont les combler. Le rêve ou plutôt le cauchemar, est cette illusion permanente superposée à notre regard et qui nous empêche de voir la réalité dans toute sa brutalité. On y baigne depuis tellement de temps qu’on ne parvient même plus à se rendre compte qu’elle contient les germes de notre propre destruction. « Le dormeur doit se réveiller » comme disait Frank Herbert. » développe Jef.
« … Et tu me ressors tes grandes phrases. Vas-y dans ce cas, explore le fond du terrier du lapin blanc Alice !  » réplique Cassandre, habituellement avare de références.  » De toute façon, ces discussions ne mènent à rien. Savoure ces moments sur tes rollers et puis redescends sur terre quand tu auras terminé. Allez, bonne fin de voyage. » conclut-elle sèchement.
« Merci, au revoir. » finit Jef.
Jef inspire profondément pour se détendre puis rejoint Mitch et Christian accoudés au comptoir d’un bar à proximité. La soirée s’achève dans la bonne humeur et la convivialité, autour de quelques verres, à refaire le monde. Demain sera un autre jour paraît-il…

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Auteur
Alexandre Chartier 'alfathor'

Bonjour à tous, je suis Alexandre Chartier, fondateur et webmaster de rollerenligne.com. Le site a vu le jour officiellement le 11 décembre 2003 mais l'idée germait déjà depuis 2001 avec infosroller.free.fr. Le modeste projet d'étude est devenu un site associatif qui mobilise une belle équipe de bénévoles. Passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne, j'étudie le patinage à roulettes sous toutes ses formes et tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez l'un de ces sujets !

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