Interview : GoldJM, vainqueur du Mans Solo 2007

Jean-Marc Goldenberg, vainqueur du Mans Solo 2007, a répondu aux questions de Roller91.fr suite à sa victoire. Le site essonnien a eu la gentillesse de nous faire suivre cette interview fleuve. Nous vous la livrons dans son intégralité. Rencontre avec "GoldJM"…

Par alfathor

Interview : GoldJM, vainqueur du Mans Solo 2007

Interview : Jean-marc Goldenberg – GoldJM, vainqueur du Mans Solo 2007 INTERVIEW : GOLDJM – VAINQUEUR DU MANS SOLO 2007 Jean-Marc Goldenberg, vainqueur du Mans Solo 2007, a répondu aux questions de Roller91.fr suite à sa victoire. Le site essonnien a eu la gentillesse de nous faire suivre cette interview fleuve. Nous vous la livrons dans son intégralité. Rencontre avec « GoldJM »…

Un V2 qui en veut…

JM Gold, qui es-tu ?

« Je m’appelle Jean-Marc Goldenberg. J’ai 52 ans et je mesure 1m59 !
Je travaille pour la S.P.A. (Société Protectrice des Animaux) en tant qu’agent des services généraux.»

Quand as-tu commencé le roller ?

« Mon histoire avec le roller est longue. Ca fait maintenant 47 ans que je suis sur les patins. J’ai eu ma première paire de patins à roulettes à 5 ans. J’étais dans une fête foraine. Un étranger très habile gagnait tout sur un stand de lancer de cerceaux. J’étais admiratif.
Il m’a demandé : « Ca te ferait plaisir d’avoir cette paire de patins à roulettes ? ». Il l’a gagné pour moi. Il me l’a offerte. Je dois, à cet étranger, ma passion pour le roller.

Pendant des années, mon père ne m’autorisait à les utiliser que dans la cour de notre immeuble. Une cour pavée de Paris a été mon premier lieu d’entrainement.
C’est seulement à l’âge de 8 ans que j’ai eu le droit d’aller faire le tour du B.H.V. à Paris, puis, la cour carrée du Louvre et les Tuileries. »

Comment étaient ces patins à roulettes ?

« Les plus âgés d’entre vous se rappelleront de ces patins à roulettes qui n’étaient composés que d’une platine à longueur variable que l’on fixait sous des chaussures. Il fallait les fixer avec des sangles. Les quads et les rollers en ligne n’existaient pas encore. Ou du moins, pas pour le grand public. »

Comment es-tu passé de ces patins à roulettes aux rollers en ligne ?

« Les patins à roulettes ont été pour moi un déclic mais également une longue histoire d’amour. Les quads arriveront plus tard dans ma vie.
A 18 ans (en 1973), je faisais beaucoup de promenades avec mes quads. J’étais un fidèle du quad. Je donnais même des cours de roller artistique au Paris Hockey Club. Mais, j’étais devenu l’extraterrestre du patin.
Tout le monde me conseillait de passer aux rollers en ligne afin d’avoir plus de puissance. C’est seulement en 1998 que j’achète ma première paire de roller en ligne : les célèbres Salomon TR9. Aujourd’hui, je ne le regrette pas. »

Quand as-tu commencé la compétition ?

« Tout d’abord, j’étais licencié au Trait d’Union Étoile Saint-Germanoise auprès d’Alain Pigeyre. J’ai fait ma première compétition sur la piste de Longjumeau. A l’époque, j’étais encore en quad. Je me classe 3ème en catégorie Vétéran. Ce fut le déclic.
Puis, quelques temps après je participe à une nouvelle compétition à Avon (77). Je n’avais pas encore toutes les techniques de course. Je ne savais pas me placer. Je n’avais aucune stratégie de course. Mais, ce n’était pas très grave. Je me faisais plaisir.
En 2000, je participe pour la première fois au Grand Fond. Mon objectif était de terminer en moins de 2 heures. Tout le monde me prenait pour un fou. Personne n’y croyait. Je termine ma course au bout de 1 Heure 45 minutes ! A l’âge de 45 ans, je venais de faire mon premier exploit personnel.
Je n’ai sans cesse arrêté de l’améliorer puisque pour le marathon du Val d’Oise, je termine en 1H39. Le marathon de Méru en 1H37. »

L’amélioration de tes performances n’est-elle liée qu’à l’entraînement ?

« En 2005, un accident de la vie avec le décès de mon père remet tout en cause. Je vais arrêter le roller pendant de nombreux mois.
Mais, il fallait que je rebondisse de cette épreuve. Je voulais montrer à mon père ce dont j’étais capable. « Me surpasser » et « prouver » sont désormais devenus des armes supplémentaires.
Lorsque je reviens à la compétition en 2006, je participe à une petite course à Loury (45). Je termine 1er en Vétéran 2 sur 20 Km. Cette victoire va me regonfler le moral pour la suite. »

Comment es-tu arrivé au club de Breuillet alors que tu habites à St Germain en Laye ?

« En raison de mon travail, je suis amené à faire des déplacements plus ou mon longs dans le temps. Un de mes chantiers était non loin de Breuillet. Au lieu de courir pour rejoindre un club près de chez moi, ma femme m’a conseillé de trouver un lieu plus proche de mon travail.
Je suis allé sur la piste de Breuillet. Au départ, je roulais seul. Un jour, j’ai vu un mec qui balayait la piste. J’ai discuté avec lui en pensant qu’il s’agissait d’un employé municipal. Il s’est rapidement présenté : ‘Baudouin, entraineur du ROBB !’. Pendant plusieurs semaines, j’ai roulé seul sur la piste. Je faisais du fond. Il s’est avéré que la méthode n’était pas la meilleure. Puis, pour des questions d’assurance alors que je patinais avec les jeunes du R.O.B.B, j’ai pris ma licence. »

Comment se déroulaient les entraînements avec les jeunes du R.O.B.B. ?

« Il faut être réaliste. Je me faisais larguer ! Mais, ce n’est pas très grave. Nous n’avons pas tout à fait les mêmes objectifs. »

Quelle fut ta première course aux couleurs du R.O.B.B. ?

« En 2007, j’ai participé à la Prépa Fond à la Ferté Bernard. Je termine d’ailleurs 1er de cette course dans ma catégorie vétéran 2.
Puis, je vais participer au Grand Fond à Damgan. Pendant 7 tours, je vais suivre le peloton de vétéran 1. Mais, un des patineurs devant moi a laissé creuser un trou. Je vais devoir finir les derniers tours seul. Toutefois, je termine la course premier dans ma catégorie à plus de 2 minutes du 2ème. »

Comment as-tu préparé tes 24 heures du Mans 2007 en solo ?

« J’avais participé à la Trans-Jurassienne en 2006. Mais, j’avais loupé le départ. C’était pour moi une nouvelle épreuve d’endurance sur longue distance.
Cette année, je patine sur les étapes de la F.I.C. Je termine notamment 1er à Nimes et à Dijon, 2ème à Lille derrière Serge pour qui j’ai beaucoup de respect.
Mon ami Alain de Longjumeau est souvent avec moi sur le podium. Je profite pour le saluer. Il voulait gagner à Dijon. C’était son parcours m’avait-il dit. Je lui ai pris la première place. A charge de revanche…
Toutefois, j’avais décidé de faire l’impasse sur Rennes. J’ai préféré participer à la traversée des Landes. Cette épreuve me paraissait plus adaptée à ma préparation physique.
Les 24 heures du Mans solo, ce sont 3 mois et demi d’entrainement en plus des compétitions. Tout le monde me disait que faire de la vitesse et préparer le Mans étaient incompatibles. »

Et les derniers temps ?

« La semaine qui a précédé les 24 Heures fut une semaine de repos. J’avais juste fait 84 Km de roller le dimanche sur la voie verte d’Evreux. 84Km, ça ne parait pas beaucoup mais sous la pluie, s’il vous plait ! ».

Avais-tu interrogé des anciens Solos ?

« Je connais de nombreux patineurs. J’avais rencontré Claudie du club de Brétigny (dite Mamy Choupette) qui avait participé l’an dernier aux 24 Heures du Mans en Solo. Elle m’a donné des combines et ses impressions.
Son expérience, plus la préparation physique de mon entraineur : Baudouin m’ont été très utiles. Je les salue et remercie tous les deux. »

Comment as-tu géré les 24 Heures ?

« Le stress, l’énervement de la course m’ont conduit à une erreur dès le premier tour. Je suis parti trop vite. Je boucle mon premier tour en 8 minutes. Mon meilleur temps sur le circuit Bugatti que je connais très bien de part mes anciennes participations.
Lorsque mon fils m’a donné ce temps, j’ai rapidement pris conscience de l’erreur. J’ai rectifié le tir. Dès le 2ème tour j’étais à 9 minutes 30, j’ai encore ralenti pour me fixer entre 10 et 12 minutes du tour.
Il faut savoir doser son effort pour aller jusqu’au bout. Toutefois, j’ai patiné sans cardio. Juste ma montre. Tout au feeling. La confiance totale.
Les conditions étaient très dures. Le vent et la pluie ont mis des difficultés supplémentaires dans mon défi. La pluie qui est tombée pendant la nuit a rendu le sol très glissant. »

Sur quel rythme Patinage Repos étais-tu parti ?

« Je voulais faire les 24H sans m’arrêter. En réalité, j’ai alterné 2h à 2h30 de patinage avec 6 à 10 minutes de repos. Mais, à 3 heures de course une crampe s’intensifiait aux adducteurs droits. La montée du Dunlop devenait un calvaire. J’ai décidé de prendre un breuvage contre les crampes à base de bicarbonate de soude. L’erreur fut d’en prendre de trop. J’ai été malade. »

Les 24 Heures en solo sur la piste mais autour de toi, combien de personnes ?

« J’avais une logistique rien que pour moi. Je participais sans sponsor et sans grand moyen. Ma femme, mon fils, et 2 amis se sont occupés de moi pendant 24 heures. Je les remercie grandement. Je leur dédicace ma victoire. Tout comme à mon père qui doit être fier de moi où il est.»

Une semaine après ton exploit avec le recul, que peux-tu nous dire ?

« J’aurais pu faire mieux si j’avais mieux géré ma course. Je m’aperçois que j’avais fait en plus le mauvais choix de patin. J’ai fabriqué mes propres platines avec seulement 3 roues. J’avais 3 paires de roller. Mais, je suis allé au bout de mes limites en terme de souffrance. Aujourd’hui encore, il m’est impossible de rechausser les rollers. Il me font trop mal. »

2007, les 24 heures du Mans roller en Solo. As-tu un nouveau défi pour 2008 ?

« Un nouveau défi : oui. Je ne sais pas encore si ça sera en 2008. Je vais peut-être attendre la retraite en 2010. J’ai lu dans le Guinness Book qu’un record avait été homologué par un américain. Je voudrais que ce record vienne en France. Cet américain a effectué 8543 Km en roller en 3 mois et demi. Mon défi s’appellera ‘100 pour 100’. Soit 100Km par jour pendant 100 jours. Ainsi, je pourrais battre ce record américain.
Si des sponsors veulent s’associer à ce défi, qu’ils n’hésitent pas à me contacter. Je n’exclue pas le fait de réaliser ce défi dans un but humanitaire en plus. »
En tout cas, bravo pour cet exploit sportif d’arriver 1er solo aux 24 heures du Mans en étant en plus vétéran 2. Les p’tits jeunes ont des leçons à prendre.
Roller91.fr et rollerenligne.com te remercient de t’être prêté au jeu de notre interview. Nous avons pris note de ton prochain défi et nous ne manquerons pas de le suivre de près !

English version

INTERVIEW WITH GOLDJM – WINNER OF LE MANS 24 HOURS RACE 2007 IN SOLO

Jean Marc Goldenberg, winner of « Le Mans 2007 in solo» answered to the questions of Roller91.fr. The website from “Essonne”, South suburbs of Paris, was kind enough to forward us this long interview. We are publishing it entirely. Now, let us meet “GoldJM »…

A Master who is ambitious…

JM Gold: who are you?

“My name is Jean-Marc Goldenberg. I am 52 years old and I am 5”2. I work for the French ASPCA as an agent.”

When did you start skating?

“My story with roller-skating is quite long. I have been skating for 47 years. I got my first pair of roller-skates when I was five years old. I was at a fair. A foreigner won everything at throwing some hoops. I was amazed.
He asked me: “Would you like to have that pair of roller-skates?” He won them for me and then offered them to me. I owe to this foreigner my passion for roller-skate.

For years and years my father only allowed me to skate in our court-yard. This court-yard in Paris was my very first place for training.
It was only at the age of 8 that I was allowed to go and skate around the supermarket “BHV” in Paris, then the squared place of Le Louvre and the Tuileries gardens. ”

What did those roller-skates looked like?

“The eldest of yours would certainly remember those roller-skates made with one frame with variable length that were attached under the shoes. You had to attach them with straps. Quads and in line roller-skates did not exist at the time, or at least for everybody. “

How did you change from those little roller-skates to the in line roller-skates?

“Roller-skates were like a trigger but also a long love story. Quads only came up later in my life.
At the age of 18 (in 1973), I was skating a lot with my quads, I was very faithful to them. I was even teaching figure skating to the Paris Hockey Club. But I became the “roller-skating alien”.
Everybody was giving me advice to switch to in line roller-skates in order to get more power.
It is only in 1998 that I bought my first pair of in line roller-skates: the famous TR9 from Salomon. Even today I do not regret it.”

When did you begin competition?

“First I was licenced to the Trait d’Union Étoile Saint-Germanoise with Alain Pigeyre. I took my first competition on the Longjumeau track. Back then I was still skating with my quads. I finished third Master. It was a revelation for me.
Then a few times later I took part in a new competition in Avon, near Fontainebleau (East suburbs of Paris). I did not have all the race “techniques” yet. I did not know where to stand. I did not have any race strategy. But I was having fun anyway.
In 2000 I participated for the first time at the Grand Fond race. My aim was to finish in less than two hours. Everybody thought I was crazy. Nobody would believe it. I finished the race in 1h45m ! At the age of 45 I did it for the very first time.
After that I never stopped progressing since I have been skated the Val d’Oise marathon in 1h39m and the Méru marathon in 1h37m.”

Is your progress only due to training?

“In 2005 my father died and I stopped roller-skating for several months.
But I had to go through this hard time. I wanted to show my father what I was able to do. “To excel myself” and “to prove something” became weapons for me.
When I got back to competition in 2006, I took part in a small run of 20 kms in Loury (West of France). I finished first in my category (master 2). This victory cheered me up for the following events.”

How come you are a member of Breuillet Club since you are living in St Germain en Laye?

“Due to my job I often travel a few days or so. One of my site was near Breuillet. So instead of running all the time to get to the club near my home, my wife advices me to find a club closer to my job.
I went to the Breuillet cycle path. At first I was skating alone. One day I saw a man who was sweeping the path. I talked with him thinking he was an employee. He rapidly introduced himself : « Baudouin ROBB (Breuillet Club) trainer ! “. For a few weeks I skated alone on this path. I was doing long-distance. It appears that it was not the best method. Then I took my licence in this club since I was skating with the people from ROBB.”

How did the trainings with the young of the ROBB go?

“Let us be realistic: I got dumped! But it was okay, we did not have the same goal anyway.”

What was your first race as a member of the ROBB?

« This year I took part in the training of long-distance in La Ferté Bernard (near Le Mans). I actually finished first in my category (master 2).
Then I took part in the « Grand Fond » in Damgan. For seven laps I followed the master 1 front skaters. But one of the skaters left a hole in front of me. I had to finish the last laps by myself. However I finished the race first in my category leaving the second one far two minutes behind. “

How did you prepare yourself for Le Mans in solo?

“I already participated in the « Trans-Jurassienne » in 2006. But I missed the start of the race. It was for me a new experience of endurance on long distance.
This year I ran the FIC races. I won in Nîmes and Dijon, I went second in Lille behind Serge for whom I have a lot of respect.
My friend Alain from Longjumeau is often with me on the podiums. He wished he would win in Dijon, he said it was his part and I took the first place. We will see next time.
I decided to skip Rennes. I preferred to participate in the Landes crossing. This event seemed for me more adapted to the physical training I had done.
I had been training for three months and a half for Le Mans without talking about competitions. Everybody said that training for speed and preparing Le Mans was incompatible.

And just before Le Mans, how did it go?

“The week before Le Mans was a week off. I only skated 84 kms on the Evreux tracks the Sunday before. 84 kms is not much, but with the rain falling, it was pretty hard!“

Did you take advice from people who had done it before in solo?

« I know a lot of skaters. I had already met Claudie from Bretigny Club who ran for Le Mans in solo last year. She gave me some advice and her impressions too.
Her experience added to the physical training from my trainer Baudouin were very helpful for me. I say hi to them and thank them both.”

How did you manage during Le Mans?

“Stress and edginess of the race led me to a mistake at the first lap of the race. I went too fast. I took 8 minutes for the first lap. It was my best time ever on the Bugatti circuit, which I know well from my previous times.
When my son announces me how much time I took, I rapidly knew it was a mistake. I then went a bit slower. I skated the second lap in 9m30s and I slowed down again to eventually get between 10 and 12 minutes per lap.
You have to moderate your effort to go through. However I skated without the cardio training, I only did it with my watch, with my feelings, only trusting myself.
The weather conditions were hard. Wind and rain added to the difficulty of the challenge. Rain that fell during the night made the ground very slippery. “

How did you share time between skating and rest?

“I wanted to do the 24 hours without stopping. In reality I switched from 2 hours – 2 hours and a half of skating to 6 to 10 minutes of rest. But three hours after the beginning I started to have cramps in the right adductor. The Dunlop rise was an agony. I decided to drink something against cramps made of sodium bicarbonate. I took too much and I got sick.“

You did the race solo, but how many people were there to support you?

“I had a staff for myself. I participated in Le Mans without sponsors and without a lot of money. My wife, my son, and two friends of mine took care of me for 24 hours. I thank them very much and I dedicate my victory to them. As well as to my father who must be proud of me from where he is.“

One week after your achievement, what can you say to us about it?

“I could have done better if I had managed my race better. I realize that I made a mistake when I chose the skaters I wore during the race. I made my own frames with only three wheels. I had three pairs of skaters. I went through with my limits in terms of suffering. Until today I cannot wear my skaters anymore. They still hurt.”

In 2007, you did Le Mans in solo, do you have another challenge for 2008?

“Another challenge: yes I have. I do not know if it will be in 2008 yet. I may wait for retirement in 2010. I have read in the Guinness Book that a record had been ratified by an American man. I would like this record to become French. This American man did 8543 kms in skating in 3 months and a half.
My challenge will be called « A 100 for a 100 »: 100 kms per day for 100 days. So that I will be able to beat this American record. ”
If sponsors would like to associate to this challenge, do not hesitate to get in touch with me. I do not exclude to take this challenge for a humanitarian cause.

Congratulations for your victory in Le Mans to win first place in solo and for beating the masters in category 1! The young ones have a lesson to take.

Liens utiles

www.roller91.fr
Site des 24 Heures du Mans Texte : Roller91
Photos : sylvain@rollerenligne.com
Translation : Esther

2007 Solo Interview Mans GoldJM vainqueur
Auteur
Alexandre Chartier 'alfathor'

Bonjour à tous, je suis Alexandre Chartier, fondateur et webmaster de rollerenligne.com. Le site a vu le jour officiellement le 11 décembre 2003 mais l'idée germait déjà depuis 2001 avec infosroller.free.fr. Le modeste projet d'étude est devenu un site associatif qui mobilise une belle équipe de bénévoles. Passionné de roller en général, tant en patin traditionnel qu'en roller en ligne, j'étudie le patinage à roulettes sous toutes ses formes et tous ses aspects : histoire, économie, sociologie, évolution technologique... Aspirine et/ou café recommandés si vous abordez l'un de ces sujets !

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