Histoire de la Fédération Française de Roller et Skateboard
La première Fédération Française de Patinage à roulettes (Roller) fut fondée 1910. Au fil des décennies, elles ne connut pas moins d'une dizaine d'appellations différentes, de la F.P.R.F (Fédération des patineurs à Roulettes de France) jusqu'à la Fédération Française de Roller et Skateboard.. En plus d'un siècle, elle a connu de nombreuses mutations et intégré progressivement de nouvelles disciplines. Histoire...
Par alfathor

L’histoire de la Fédération Française de Roller de 1910 à nos jours – de la FRPF à la FFRS
La fédération de patinage à roulettes est l’une des plus anciennes en France
Saviez-vous que la fédération de patinage à roulettes étaient née il y a plus de cent ans, en 1910 ? Le nom actuel de « Fédération Française de Roller et Skateboard » (FFRS) est assez récent, puisqu’il date de 2017. Auparavant, la fédération se nommait « Fédération Française de Roller Sports ». Mais ce changement de nom ne fut qu’un parmi tant d’autres qui se succédèrent depuis la création de la fédération originelle. Huit au total ! A sa naissance en 1910, la FFRS se nommait alors la FPRF (Fédération des Patineurs à Roulettes de France). Son siège était alors basée 34 rue de Provence, à Paris.
La fondation de la fédération originelle en 1910
Plusieurs réunions constitutives de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France se tinrent à Paris, le 24 mai 1910 (selon le journal Paris1 et La Provence Sportive du 27 mai 1910), le 8 juin ou encore le mardi 19 juillet. Une commission composée de messieurs « Ed. Griffe, P. Tisserand et Léon Catuelle pour l’étude des statuts »2. Elle se serait formée autour de sociétés (clubs) parisiennes3.
A l’occasion de la réunion du 19 juillet 1910 au Café des Palmiers, 15 rue de Rome à Paris, les clubs suivants étaient invités, ainsi que les sociétés de province :
- Centaur Roller Club
- Palace Roller Skating Club
- Select Roller Club
- Latino American Sporting Club
- Amsterdam Club de Paris
- Skating Club de Paris
- Skating Club de France
- Racing Club de France
- Stade Français
- Sporting Club Universitaire de France
- Club des Patineurs
- Racing Roller Hockey Club
Le journal « l’Écho des Sports » du 18 août 1910 indique la fédération de patinage à roulettes fut fondée après les derniers championnats de France. Les délégués des clubs de Paris et de provincent se réunirent en assemblée. Le journal « Tous les Sports » du 21 octobre 1910, quant à lui, mentionne une séance de travail le 18 octobre. Ainsi, les status et réglements de la FPRF aurait été ensuite déposés entre le 18 août et le 18 octobre, selon des recherches conjointes avec Sam Nieswizski.
Les trois sports fondateurs de la fédération étaient :
- Le rink-hockey (alors nommé « hockey sur patins à roulettes » – avec crosse et balle)
- Le patinage artistique sur roulettes et la danse
- Le patinage de vitesse sur roulettes ou roller course
1910 : Le premier championnat de France de patinage sur roulettes
La FPRF organisa les premiers championnats de France au Palais des Sports en 1910 (Nieswizski ; 1991). Cette année-là, le Vélodrome d’Hiver fut le siège de plusieurs compétitions nationales et également internationales, avec notamment le fameux Patin d’Or, qui, lui, n’était ouvert qu’aux professionnels. D’autre part, le 6 novembre 1910, le patineur bordelais Fandré bat le record du monde de l’heure en parcourant 24 km et 515 mètres au Vélodrome d’Hiver.

La fédération française de patinage à roulettes dans le contexte international
La fédération britannique ou « National Skating Association » (NSA) fut fondée en 1879. A ses débuts, elle se limitait au patinage sur glace. Puis, elle acceuillit le roller skating en 1893. C’est donc la plus ancienne fédération de patinage à roulettes.
Pour résumer au plan européen, selon Sam Nieswizski :
- 1910 : France – Fédération des Patineurs à Roulettes de France (FPRF) à Paris
- 1910 : Allemagne – Bund Deutsch Rollschuhvereine à Leipzig
- 1910 : Fédération Belge de Patinage à Roulettes (FBSPR) à Bruxelles
- 2 avril 1922 : Italie – Federazione Italiana Hockey et Pattinaggio à Milan
- 1924 : Suisse – Schweizer Rollsport Verband (SRV) à Zurich
- 1924 : Portugal (FPP) qui a fêté son centenaire en 2024
- 1928 : Espagne – Federacion Catalana de Hockey Sobre Patines (puis la Real Federacion de Hockey y Patinaje en 1943)
Les faits historiques de l’année 1911 pour la Fédération des Patineurs à Roulettes de France
La relation de la fédération avec l’USFSA
En 1911, la Fédération des Patineurs à Roulettes de France rejoint l’USFSA (Union des sociétés françaises de sports athlétiques), selon le journal Paris du 24 octobre 1911. Fondée en 1887, l’USFSA fut dissoute en 1920. Ainsi, les deux entités de la FPRF et de l’USFSA semblaient avoir un réglement commun pour les courses, dans la mesure où certains événements comme le Challenge Koto se déroulaient sous les réglements de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France et de l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques4.
Le journal L’Auto du 18 octobre 1912 (p. 6) nous informe d’ailleurs que les statuts, les réglements et le code des courses de la FPRF sont disponibles à la vente au prix de 50 centimes.
1911-1912 : Le Vélodrome d’Hiver comme site de compétition récurrent
Durant les quatre années qui précédèrent la première guerre mondiale, le Vélodrome d’Hiver accueillit de nombreuses épreuves de patinage à roulettes. Ainsi, au delà du Patin d’Or qui revint en 1911, la FPRF organisait aussi des courses pour les amateurs tous les jeudis soirs5. C’est d’ailleurs à cette date du 30 septembre et du 1er octobre que rouvrit la saison 1911.
Cependant, du 6 mars au 13 avril 1911, la FPRF fit disputer les championnats et les critériums de France au Palais des Sports. A l’inverse des critériums ouvert à tous, les championnats de France n’étaient accessibles qu’aux patineurs de nationalité française6. En outre, les vainqueurs se partageaient mille francs de prix. Le montant de l’engagement était fixé à un franc par épreuve. Les inscriptions se faisaient alors auprès de monsieur P. Coret, 134 faubourg Poissonnière, Paris7.
Le 21 novembre 1912, se tint la première manche de la Coupe de la Commission Sportive au grand skating du Palais des Sports. Cette épreuve vit s’affronter des équipes de trois patineurs sur 500 m. Le classement se faisait par addition des points de chaque patineur8.
1913 : une année sportive dense pour les patineurs à roulettes de France
Championnat de France de hockey sur patins à roulettes
Les matchs du championnat de France de hockey débutèrent le 8 mars 1913, sous l’égide de la FPRF et de l’USFSA et se tinrent au Skating Palace9. La première demi-finale du Championnat de France de hockey sur patins à roulettes a lieu le le 23 mars 1913 au Skating Palace de Bordeaux. Elle vit s’affronter Le Sporting Club Universitaire (SCUF) et le Rink, champion de la Côté d’Argent. Le 11 mai 1913 eut lieu une demi-finale du championnat de France de hockey sur patins à roulettes. Le lundi 12 mai 1913 à 16h00, se tint la finale entre le vainqueur de la demi-finale et le Hockey Club de Fresnoy, champion de France 1912.10
23 mars 1913 : un match France-Belgique
Le journal La Petite Gironde du 22 mars 1913, publia un article indiquant que la Fédération Belge des Sociétés de patinage à Roulettes avait organisé un match annuel France – Belgique le samedi 23 mars au Skating Palace d’Anvers. Il s’agissait d’une épreuve de patinage d’endurance. Le classement se faisait par addition des places des trois premiers de chaque nation, chacune représentée par quatre coureurs. La France aligna Guerrois (LSC), Duchêne (SCUF), Jourde (CSP), Riguet (SCUF). L’année précédente, la France l’avait emportée 7 points à 14.
1 octobre 1913 : Le Grand Prix d’ouverture
Le journal Les Nouvelles du 1 octobre 1913 nous informe que la Fédération des Patineurs à Roulettes de France s’associa à la direction du Palais des Sports (Vélodrome d’Hiver) pour organiser une série de courses ouverte au public. L’événement se nommait le « Grand Prix d’Ouverture » et eut lieu le 2 octobre à 22h00, sur une distance d’un kilomètre.
En mai 1913, eurent également lieu les championnats de Paris de hockey, preuve que le rink et la course faisaient bien partie des disciplines les plus pratiquées en ce début de XXe siècle.
1913 : du basket-ball sur patins à roulettes à la FPRF
Le journal Coemedia, L’Action ou encore le Journal Le Siècle du mercredi 5 novembre 1913 nous permettent de découvrir, qu’en parallèle de la pratique du rink hockey, la fédération réglementait également la pratique d’un autre sport collectif : le basket sur roulettes ! Et finalement les réglementations n’ont pas tellement changé en un siècle.
Pour participer aux matchs organisés au Palais des Sports et aux séances d’entraînement, les joueurs devront être en maillot et collant. Ils devront en outre être montés sur patins à roulettes en buis ou en fibre. Pour les grandes rencontres, le Conseil pourra autoriser les roulettes aluminium, mais, ce, à titre tout à fait exceptionnel. Tout équipier se présentant sur le rink avec des clous ou vis dépassant de la semelle du patin se verra refuser le droit de jouer. En résumé, aucune partie métallique du patin ne devra pouvoir toucher le sol et par là même causer des dégradations au plancher.
4 décembre 1913 : le brassard-poursuite
Le journal Le Siècle nous permet de découvrir un format d’épreuve oublié : le brassard-poursuite. Il s’agit d’une épreuve mensuelle organisée par la FPRF au Palais des Sports. Elle voit s’affronter les équipes du Roller Skating Association et du Club Sportif de Paris. L’équipe du RSA se compose de Jourde, Morel et Monthy. Celle du CSP s’appuie sur Féral, Vonesch et Dobbé.
Un siège basé à Paris
Le Voltaire du 7 janvier 1914 spécifie que les clubs de la fédération doivent se réaffilier avant le 15 janvier auprès du secrétaire général, Monsieur Maréchal, basé au 157 rue d’Alésia, à Paris. Son Comité du Sud-Ouest se situe alors au Skating Palace, 10 rue Capdeville, à Bordeaux, dont Chabanne est le directeur.
1914 : une scission au sein de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France ?
Le 13 janvier 1914, le journal l’Aéro11 se faisait le témoin d’une scission imminente au sein de la FPRF. Les patineurs à l’origine de la création de la Ligue Française des Amateurs de patinage s’insurgeaient contre le non respect de l’amateurisme au sein de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France. Nous n’avons pas trouvé trace de cette ligue ultérieurement. La révolte fut donc probablement tuée dans l’oeuf.
25 janvier 1914 : Une course à l’américaine au Vélodrome d’Hiver
Le dimanche 25 janvier 1914, le comité de Paris de la FPRF organise une course de deux heures à l’américaine au skating du Palais des Sports. Il est intéressant de noter qu’à cette époque, il existait une médaille « vermeille » entre la médaille d’or et la médaille d’argent12. Elle voit s’aligner des coureurs en équipes comme les paires De Villabella-Beaujard (LSC), Boulan-Philippot (PHC), Samuel-Baduel (CSP), Forgeot-De Boulers (SRHCF), etc.
30 janvier 1914 : Le hockey sur patins n’est pas en reste
Au même moment, le 30 janvier 1914, le Skating du Palais des Sports accueille la finale de la Coupe, qui met aux prises le Paris Hockey Club et le Lutèce Skating Club.
Championnat de France de patinage de vitesse au Vélodrome d’Hiver
Le Skating du Palais des Sports a accueilli le championnat de France sur 1000 mètres le 2 avril 1914. Ce championnat annuel de vitesse voit 25 patineurs s’affronter.
19 avril 1914 : le Championnat de France de 25 kilomètres
Le 19 avril 1914 à 13h30, le Palais des Sports (Vélodrome d’Hiver) voit se dérouler le Championnat de France du 25 kilomètres. Les patineurs de province font le déplacement, notamment le Bordelais André Dauba, champion du Patin Bordelais et de la Côte d’Argent). Les patineurs parisiens sont présents en nombre avec pas moins de 24 concurrents sur la ligne de départ. Jourde, futur recordman de l’heure, fait office de favori13.
24 avril 1914 : Record du monde de l’heure pour Jourde
Le 24 avril 1914, le français Henri Jourde bat le record du monde de l’heure, en présence des officiels de la FPRF et du chronométreur officiel M. Bazin14.
25 et 26 avril 1914 : Le championnat de France de figures et danses à Bordeaux
Les samedi 25 et dimanche 26 avril 1914, la Fédération des Patineurs à Roulettes de France (FPRF) organise le Championnat de France de figures et de danses au Skating Palace de Bordeaux (33). La capitale girondine fait partie des villes les plus actives de France à cette période. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’elle abrite le Comité du Sud-Ouest au 15 de la rue de l’Eglise Saint-Seurin, qui est également l’adresse du Skating Palace.
1914 : la première guerre mondiale marque une pause prématurée dans le développement de la fédération
L’appel sous les drapeaux
L’activité de la fédération cessa temporairement en 1914 avec l’appel sous les drapeaux de la Première Guerre Mondiale qui débuta le 28 juillet 1914. La fédération ne reprit son activité qu’après le conflit.
Le journal l’Auto du 18 juillet 1915 fait notamment référence à P. Bouchet « membre de la Fédération des patineurs à Roulettes de France et membre du Lutèce Skating Club ; à la 9e compagnie du 148e d’infanterie, sect. Post. 172. »
L’après-guerre et les évolutions de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France
1919 : la fusion de la FPRF et de l’USFSA
Le journal l’Heure du 17 juillet 1919 nous informe que l’USFSA et la FPRF. ont fusionné à l’issue d’une rencontre entre les deux entités. Voici la teneur de l’article, in extenso :
MM. Antoine Mariani, Paul Moreau, Georges Teinfinkel, dûment mandatés par le Congrès de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France, viennent de décider, après entrevue avec M. Paul Champ, vice-président de l’U.S.F.S.A., au nom de cette fédération, de prononcer la fusion entre la Fédération des Patineurs à Roulettes de France et l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques, après entente et sous réserves de ratification par le Congrès de l’U.S.F.S.A. Provisoirement, le Comité de la Fédération des Patineurs à Roulettes de France composera la Commission centrale de Patinage à Roulettes de l’U.S.F.S.A.
1 novembre 1920 : Fondation de la Fédération des Patineurs Professionnels de France
Le 1er novembre 1920, la Fédération des Patineurs Professionnels de France vit le jour15. Dédiée au patinage de vitesse, son siège se situait au 70, boulevard des Batignolles, à Paris. Parmi ses dirigeants : Victor Rossi (président), l’un des fondateurs du Paris-Sportif, Edmond Train (vice-président), directeur du patinage au Vel d’Hiv, L. Aunek (secrétaire), A. Fleischmann (secrétaire adjoint), M. Chassagne (trésorier), M. Belpêche (trésorier adjoint). Messieurs Train et Rossi assuraient également la direction des courses et monsieur Bazin en était le chronométreur officiel.
Le mercredi 6 juillet 1921, la Fédération des Patineurs Professionnels de France convoqua une assemblée générale extraordinaire16. A cette occasion, elle fusionna avec la Fédération Française de Patinage à Roulettes.
15 novembre 1920 : Refondation de la Fédération Française de Patinage à Roulettes
Le journal L’Auto du 17 novembre 1920 indique qu’une soixantaine de clubs de patinage à roulettes se sont rassemblés en congrès le lundi 15 novembre 1920 au soir pour consttiuer la Fédération française de Patinage à roulettes. Les présents adoptèrent les nouveaux statuts et le bureau fut constitué. Il se composait alors de :
- Georges Steinfinkel : Président
- Messieurs Viard et Lestienne : Vice-présidents
- M. Margier : Secrétaire adjoint
- M. Lanners : Trésorier
- M. Samuel : Trésorier adjoint
- Membres : Messieurs Lory et Hervier
- Le siège social est basé au 3 rue Rossini, à Paris
26 décembre 1920 : La Coupe de Noël
Le 18 décembre 1920 à 13h00, la FFPR organise la Coupe de Noël de la Fédération au Vélodrome d’Hiver.17
3 février 1921 : déclaration d’assocation de la Fédération française de Patinage à Roulettes
Les archives nous permettent de découvrir que la déclaration officielle d’assocation de la Fédération française de Patinage à Roulettes remonte au 3 février 1921.
Elle a pour objet de grouper les sociétés pratiquant le patinage à roulettes et les sports en dérivant, d’encourager, développer, diriger, réglementer le patinage à roulettes amateur en France, dans ses colonies et pays de protectorat. »
Le président est alors Georges Steinfinkel, résident au 36 boulevard du Temple, à Paris. Le secrétaire est Pierre Margier, 39 rue du Montparnasse, à Paris. Enfin, le trésorier est Marcel fournier, résident au 25 rue Davy, à Paris.

Source : Sébastien Sobczak, ancien DTN de la FFRS
1921 : Les matchs France-Angleterre et France-Suisse
Le journal Le Radical du 4 juillet 1921 (p. 4) fait référence à deux dates de rencontres internationales de patinage :
- Le match France – Angleterre en septembre 1921 (probablement au Vélodrome d’Hiver)
- Le match France – Suisse le 24 juillet 1921 à Lyon
En outre, le gala de réouverture de la FFPR eut lieu le 24 septembre 1921 à 9 heures, au Vélodrome d’Hiver.
1921 : l’affiliation au Comité Olympique Français
Le 14 avril 1921, le journal l’Auto indique que Le Comité National des Sports et le Comité Olympique ont tenu séance. A cette occasion, trois nouvelles fédérations ont été admises au sein du CNS, dont la Fédération Française de patinage à Roulettes. D’autre part, durant cette même réunion, les membres présents et les délégués du COF ont proposé de rayer certaines disciplines du programme olympique, et d’en inclure d’autres :
La question du Ski, du Patinage et du Hockey sur glace a été reservée.
D’autre part, selon le Radical du 4 juillet 1921 (p. 4) :
La Fédération Française de Patinage à Roulettes compte plus de cinquantes sociétés affiliées, réparties dans huit comités régionaux.
La Fédération Française s’affilie au Comité Olympique Français. Le recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine indique que le 2 août 1921, la Fédération Française de Patinage à Roulettes fait l’objet d’une nouvelle déclaration au journal officiel, en annulation de la déclaration du 24 février 1921 et du journal officiel du 15 avril 1921. Ainsi, la Fédération Française de Patinage à Roulettes a alors pour objet de :
Grouper les sociétés pratiquant le patinage à roulettes et les sports en dérivant.
Son sièce social se situe alors 3, rue Rossini, dans le neuvième arrondissement de Paris. Elle y siégait encore le 1er janvier 1928 selon l’annuaire du commerce Didot Bottin.
Deux, trois… voire quatre fédérations de patinage en même temps !
D’autre part, le journal l’Intransigeant du 30 juillet 1921 laisse penser que deux fédérations de patinage ont cohabité durant une période. En effet, deux fédérations membres de l’USFSA semblent proposer des activités de patinage : la Fédération Française de Hockey et la Fédération Française de Patinage à Roulettes. Cette information est confirmée par le journal Le Jour du 9 décembre 1937 (p. 10).
Cette crise n’eût qu’un avantage : celle de réunir en une seule les deux fédérations rivales : La Fédération Française de Patinage à Roulettes et la Fédération Française de Rink Hockey, cette dernière étant désormais seule en vigueur.
En 1921, la Fédération Française de Patinage à Roulettes est la seule reconnue par le Comité National des Sports18.
27 mai 1921 : La soirée des Championnats Nationaux
La Fédération Française de Patinage à Roulettes organise le vendredi 27 mai 1921 une soirée des championnats nationaux. Elle se tient au Vélodrome d’Hiver, sous la présidence de M. Gaston Vidal, président de l’USFSA et sous-secrétaire d’Etat à l’Enseignement Technique, de Henri Paté, député de Paris, de Jean de Castellane, président du groupe sportif du conseil municipal. Le journal La Patrie du 21 mai 1921 souligne que La FFPR « n’a autorisé aucun journal à prendre la fête du 27 sous son patronage. »
Ce critérium de Frande de vitesse voit deux épreuves :
- Une course de fond d’une heure
- Une course américaine pour les professionnels sur 10 kilomètres
- Un épreuve féminine de rink hockey entre le PHC, champion de France et une sélection parisienne.
La marque française Midonn y remporte un granc succès avec des victoires dans toutes les épreuves de la soirée.
Le 30 juillet 1921, le Journal indique qu’en tant que membre du conseil de l’Union des Fédérations française des Sports Athlétiques, la FFPR et l’ensemble des autres fédérations demandent à la ville de Paris de se doter d’un stade correspondant aux besoins et à l’importance du rendez-vous olympique.
23 septembre 2921 : un grand gala de patinage à roulettes au Vélodrome d’Hiver
1922 : 6.000 membres affichées par la fédération
Selon le Journal Officiel de la République Française du 30 avril 1922 (p. 934), la Fédération Française de Patinage à Roulettes comptait 52 clubs affiliés et 6.000 membres. Un chiffre qui nous semble elevé en comparaison avec les statistiques des années précédentes.
17 mars 1922 : Critérium de France de Fond
Le Critérium de France de Fond se courut le 17 mars 1922 à 20h30 au Palais des Sports sous l’égide de la FFPR. Il réunit vingt des meilleurs coureurs français sur une distance de 30 kilomètres. C’est aussi l’occasion d’assister au championnat féminin de Paris sur trois kilomètres.
Le 25 mars 1922, l’équipe de France de hockey sur patin à roulettes se rend à Beckenham, en Angleterre, pour affronter l’équipe britannique.
19 mai 1922 : Soirée vitesse au Vélodrome d’Hiver
Le vendredi 19 mai 1922, la FFPR organise une soirée de compétition au Vélodrome d’Hiver. Après quatre galas en 2022, il s’agit donc de l’édition de clôture avec le critérium de vitesse et le championnat de France de Grand Fond. Les patineurs s’affrontent sur 30 km. A l’occasion de cette soirée, le patineur Rubens Samuel tente de faire tomber le record du monde du kilomètre détenu par Beaujard en 1 minutes, 58 secondes et 4/5.
10 novembre 1922 : un cafouillage organisationnel relayé dans la presse
Germain Chaussat relèvait dans less colonnes de La Patrie (14 novembre 1922) une « occasion manquée ». En effet, la FFPR organisa une soirée internationale de patinage à roulettes au Vélodrome d’Hiver qui déplaça plusieurs milliers de spectateurs. Selon les dires du journaliste :
L’emcombrement de la piste était tel que le plus malin n’y reconnassait rien. A l’appui de cette opinion, je répète les paroles textuelles de plusieurs concurrents qui étaient eux-même dans l’ignorance la plus complète sur la marche des épreuves. […] La FFPR a manqué là une belle occasion de consacrer un sport qui ne demande qu’à briller et devenir populaire. Il ne reste plus à la Fédération qu’à réorganisée une soirée qui soit vraiment organisée.
La chose est d’autant plus malheureuse que le Journal La Presse du 10 novembre 1922 souligne que la soirée se déroulait sous la présidence de Gaston Vidal, sous-secrétaire d’Etat à l’Enseignement Technique. Elle voyait s’affronter des patineurs d’Angleterre, de Belgique, de France et de Roumanie sur un relais de 25 km par équipe de trois coureurs. D’autres épreuves de vitesse et des exhibitions de patinage artistique étaient également au programme.
Le trio des frères Samuel remporte le match international de 25 km par équipe pour la Roumanie devant les français (Beaujard, Morel, Mozart), la Belgique et l’Angleterre.
19 novembre 1922 : un gala international avec quatre nations en lice
Le vendredi 19 novembre 1922, à 20h00, la FFPR organisa le premier gala international de patinage à roulettes avec l’Angleterre, la Belgique et la Roumanie. Les quatre nations se sont affrontées sur différentes épreuves allant du 25 km aux figures en patinage artistique.19

16 décembre 1922 : Le congrès de la Fédération Française de Patinage à roulettes
Les clubs affiliés de la FFPR se réunissent en congrès le 16 décembre 1922. Il s’agit de l’équivalent des assemblées générales contemporaines.
13 février 1923 : création de la Ligue du Sud-Ouest
Le 13 février 1923 est créée la Ligue du Sud-Ouest de Patinage à Roulettes (Journal Officiel du 7 juin 1923). Elle devient ensuite la section Sud-Ouest de la Fédération Française de Patinage à Roulettes Amateur le 11 octobre 1927 (Journal Officiel du 20 octobre 1927). A cette période, il s’agit de l’une des ligues les plus importantes avec Paris. Le patinage à roulettes est très dynamique en région bordelaise.
26 février 1923 : Sélection de hockey sur roulettes pour les rencontres internationales
Le 26 février 1923, la Fédération Française de Patinage à Roulettes a organisé un match de sélection pour former son équipe nationale de hockey sur patins à roulettes. L’événement a lieu au terrain du Val d’Or, le fief du Standard A.C. Des joueurs de Paris, Bordeaux, Lille, Boulogne et Lyon y prennent part .En outre, Paul Léautey, président de la FFH composée de messieurs Botella, Versini, Salnarnier, Gauthier et Grimonprey, assistent au coup d’envoi. Ensuite, la France rencontre la Belgique le 3 mars, la Suisse let 17 mars et enfin l’Irlande puis l’Angleterre.20
2 mars 1923 : championnat de France de vitesse et militaire
Les 2 mars 1923 à 20h30, la FFPR organise le championnat de France de vitesse et militaire au Vel d’Hiv, en soirée. Il s’agit d’une grande réunion pour les compétiteurs.21
1923 : l’autorisation des courses féminines interclubs
Le journal Paris Soir du 23 novembre 1923 indique :
La Fédération Française de Patinage à Roulettes vient d’autoriser les courses féminines interclubs. Elles seront très certainement organisées par M. Brougniard du RPH et auront lieu chaque quinzaine.
1924 : une subvention de 8000 francs pour la FFPR
Dans un article du 5 janvier 1924, le journal La Patrie dénonce les montant des subvention verssées aux différentes fédérations, unions, clubs et comités. La FFPR y est indiquée comme ayant touché une subvention de 8000 francs. Cette somme et confirmée par un article du journal La Gironde du 5 janvier 1924.
Octobre 1923 : une torpeur fédérale ?
Le journal La Presse du 12 octobre 1923 sougline « La torpeur du Patin » en titre d’article. Le journaliste German Chaussat fait le constat d’une lenteur de publication du calendrier fédéral des épreuves, contrairement aux années précédentes. Il expliquait aussi le succès de la pratique les années précédentes par le faible coût du matériel :
Les moyens pour la pratique de ce sport sont peu onéreux, et c’est une des raions pour lesquelles le skating était devenu en peu de temps, très populaire.
Le calendrier des courses de 1924 au Vélodrome d’Hiver
En janvier 1924, le Vel d’Hiv accueille une rencontre internationale France – Angleterre
Le journal La Patrie du 8 octobre 1924 nous fournit le calendrier des courses de la Fédération Française de Patinage à Roulettes du dernier trimestre. Vous constaterez qu’il existait alors des formats de courses inconnus qui n’ont plus cours aujourd’hui.
- 15 octobre 1924 : Prix d’ouverture 1ère catégorie, 3 km
- 22 octobre 1924 : Prix d’ouverture, 2e catégorie, 3 km
- 29 octobre 1924 : Eliminatoires, 3e catégorie
- 5 novembre 1924 : Eliminatoires, 2e catégorie
- 12 novembre 1924 : Prix Parmeland, 3e catégoriee12 novembre 1924 : Prix Parmeland, 3e catégorie
- 19 novembre 1924 : Handicap par invitations, 1ère catégorie et 2e catégorie
- 26 novembre 1924 : Challenge Batia, 3e catégorie, 1 kilomètre
- 10 décembre 1924 : Prix Mougenot, australienne
- 17 décembre 1924 : Challenge Batia, 3e catégorie, 2 kilomètres
- 21 décembre 1924 : Grand Prix de Noël, course à l’américaine sur 25 km, 1ère et 2e catégories par invitation.
Toutes ces épreuves se disputèrent au Vélodrome d’Hiver, à 22 heures le soir.
La FFPR contre l’alcoolisme
Le journal Le Progrès de la Côte d’Or du 19 juillet 1924 consacre une colonne à l’action des fédérations sportives contre l’alcoolisme. Constat est fait des ravages de l’alcoolisme, dans le sport comme dans la vie professionnelle. La FFPR s’associe au constat :
L’alcool est un breuvage pernicieux qui donne une excitation passagère rapidement suivie d’une dépression et d’une diminution de forces. L’usage de l’alcool est contraire à tout effort, par lui le rendement diminue qu’il s’agisse de travail sportif ou de travail professionnel.
5 mars 1925 : le FFPR exemptée de taxe sur les spectacles en cassation
Le 5 mars 1925, selon le journal L’Oeuvre du 6 mars 1925, la Cour de Cassation rendit un arrêt important pour les sociétés de sport. L’administration soutenait que ces sociétés et fédération devaient être assujetties à la taxe sur les spectacles. Pourtant, l’article 92 de la loi du 25 juin 1920 en exonérait les sociétés sportives, dont le but est de contribuer au développement du sport. La chambre des requêtes de la cour de cassation a tranché dans un second jugement en faveur des sociétés sportives.
Elle a jugé que la Fédération Française de Patinage à roulettes, agréée du gouvernement, subventionnée par le ministère de la guerre, n’avait pas un but commercial, toutes ses recettes allant au sport et personne n’étant intéressé financièrement dans les manifestations qu’elle organise. C’est ce double caractère sportif et désintéressé qui la fait bénéficier de l’exemption de la taxe sur les spectacles.
Le Figaro, 7 mars 1925)
30 août 1925 : Congrès annuel de la FFPR
Le journal Paris-Soir du 30 août 1925 nous informe de la tenue du congrès annuel de la FFPR le même jour au siège social de la Fédération Française de Patinage à Roulettes, au 3 rue Rossini, à Paris.
22 novembre 1925 : le premier championnat de France de paticyle
Le journal Le Progrès de la Côte d’Or22 nous livre un article digne d’intérêt sur la pratique du paticycle. Le journaliste « Capitaine L. » fait le constat du manque d’infrastructures dédiées au patinage en France. Selon lui, elles expliquent en partie pourquoi le paticycle suscite de l’intérêt chez les patineurs. Après avoir vanté les mérites de la pratique pour la santé physique, il fait référence à un championnat de France de paticycle organisé le 22 novembre 1925 au Château de Versailles. Le journal L’Echo des Sports du 18 novembre 1925 fait aussi référence à une équipe militaire en provenance de Dijon sur cette course. Au total 16 concurrents prennent part à la course (L’oeuvre, 21 novembre 1925).

Vidéo de patin-cycles de 1923 sur la page Youtube Sporting History
30 novembre 1925 : une Fédération Française de Paticycle
De l’année 1925 à 1928, les archives de presse montrent la présence d’une « Fédération Française de Paticycle ». Son fondation coïncide avec l’avènement de cette pratique. Le Journal Officiel de la République Française indique qu’elle a été déclarée le 30 novembre 1925 sous le numéro 163941. Son siège était alors au 43 de la rue des Petits-Champs, dans ler arrondissement de Paris. Son objet :
Société ayant pour but le développement du sport « le paticyle » dans toute la France et ses colonies.
24 mai 1926 : une course de Paris à Boulogne en patins à roulettes
Le dimanche 24 mai 1926, la Fédération Française de Patinage à Roulettes organisa une course de patinage de Paris à Boulogne-sur-Mer. L’événement coïncidait avec une course cycliste sur le même parcours qui partit à 6 heures du matin d’Aulnay-sous-Bois. L’itinéraire cycliste passait par Louvres, la Chapelle-en-Cerval, Chantilly, Saint-Just-en-Chaussée, Amiens, Abbeville, Montreuil-sur-Mer et Boulogne sur une distance totale de 229 km.23
1926 : La Fédération Française de Rink Hockey
La FPRF fut dissoute en 1925 avant d’être remplacée par la FFRH (Fédération Française de Rink-Hockey) le 30 mai 1926. Elle comptait alors 7 clubs et 67 licenciés. Un chiffre étonnament bas qui laisse penser à une erreur de presse… mais les archives fédérales del ‘époque confirment ce faible effectif. Entre 1926 et 1930, la fédération ne compta pas plus de 12 clubs et 120 joueurs.
Au 5 août 1926, date de dépôt des statuts de la Fédération Française de Rink Hockey, le siège social était installé au Café Régent, place Gambetta à Bordeaux, non loin de l’emplacement actuel de l’ancien shop Pierre Qui Roule, devenu aujourd’hui Jack’n’Roll.
But. réglementer le rink hockey et les sports s’y rattachant, organiser des championnats régionaux et nationaux ainsi que des rencontres internationales.
Elle tient sa première assemblée générale le 16 octobre 1926.
La fédération obtient son rattachement au Comité National des Sports ainsi que l’agrément du gouvernement pour être le seul organe apte à gérer les disciplines du patinage à roulettes.
Selon le Bien Public du 1 septembre 1930, la FFRH comptait 15 clubs et 200 licenciés à cette date.
1926 : Un président nommé Batia à la tête de la FFPR ?
Le journal La Liberté24 fait référence à Monsieur Batia, maroquinier de métier, comme président de la FFPR. Le journaliste André Margot note un retour en grâce du patinage en France à cette période. Le président Batia indique l’ouverture d’une « belle piste » à Saint-Mandé. Il indique aussi la fusion de la Fédération Française de Paticyle avec la Fédération Française de Patinage à Roulettes. Il relève d’ailleurs l’intérêt du paticycle qui ouvre le champ des possibles du patinage hors des pistes et des salles.
21 novembre 1926 : Championnat de France de patinage sur route 1926
La Fédération Française de Patinage à Roulettes organise le 21 novembre 1926 le championnat de France de patinage sur route. Il a lieu de Versailles à Paris Porte Maillot. Comme le souligne le journal L’ère Nouvelle du 20 novembre 1926 :
Différents modes de patinages ont été admis, la recherche du meilleur engin faisant partie du programme mis sur pied par la Fédération.
Cette remarque est intéressante car elle montre les divergences dans les choix technologiques des patineurs de l’époque. En effet, durant cette période, les patins traditionnels à essieux cohabitèrent sur les courses avec les patins-cycles ou patins bicyclettes.

26 juin 1927 : seconde édition de Bordeaux – Arcachon
La commission patinage de la Section Burdigalienne se voit confier la mise en oeuvre de la seconde course Bordeaux-Arcachon par la Ligue du Sud-Ouest et la FFRP. Elle se tient le 26 juin 1927. L’événement fait également office de Championnat de France de Grand Fond. Il comporte deux catégories. Le siège de la Ligue est alors situé à la brasserie Mathieu, au 5 place Saint-Projet, à Bordeaux.

25 septembre 1927 : course d’ouverture
Le dimanche 25 septembre 1927 à 10h30, la FFPR organise sa course d’ouverture sur deux kilomètres. Handicap, toutes catégories, elle se déroule sur le boulevard de Picpus, au départ du métro éponyme, à Paris.
Calendrier des Championnats de France de rink hockey 1927-1928
Le 22 septembre 1927, l’Echo des Sports publie le calendrier des Championnats de France de rink hockey 1927-1928. Y figurent l’ensemble des rencontres de première série jusqu’à la finale. L’article précise que l’équipe de France sera formé à l’issue de cette compétition afin de prendre part au Championnat d’Europe 1928 à Herne-Bay.
1927 : Des matchs France – Angleterre
Grâce au journal La Patrie du 3 décembre 1927, nous apprenons que La FFRH avait signé un accord avec la fédération anglais pour organiser une rencontre annuelle France-Angleterre qui devait se jouer alternativement entre les deux pays.
Février 1928 : du rink-rugby à Paris
Les Nouvelles Sportives25 font référence à deux équipes de rink-rugby du Roller Hockey Club qui s’entraînent le dimanche sur le terre-plein des Invalides à 14h30. Parmi les joueurs : messieurs Walter, marlaud, Foubet, Peels, Blanchard, Prioux, Schoten, Labille, Ferrier, Lafargue…
Le même journal fait état d’une situation financière dégradée de la Fédération Française de Patinage à Roulettes, abordée par Félix, « grand argentier du patinage », lors de la séance du samedi 1er février 1928.
24 mars 1928 : quelle équipe de France de rink hockey ?
Le Journal Les Nouvelles Sportives du 24 mars 1928 s’interroge sur la composition de l’équipe de France de rink hockey. Il met en balance les talents individuels et la nécessité d’homogénéité du collectif. Le journal se lance dans un pronostic sur la sélection avec comme base les clubs suivants :
- Les joueurs du Biarritz Hockey Club
- Les joueurs du Fresnoy dont Dobigies, sauf leur gardien britannique
- Les joueurs du PHC, sauf leur gardien suisse
- Les joueurs du Stade Bordelais Université Club, champion de France quatre années consécutives
La proposition de pré-sélection est donc :
- Gardiens : Rossignol 1 et 2 dans les buts
- Arrières : Sabalette (Biarritz), Fetler (Bordeaux), Clerget, Dabigies (Fresnoy)
- Avants et demis : Delannoy, Desrumeaux, Deconinck, Capton, Goutal, Réguier, Hautin, Sabourin, Ledot, Legendre
L’oganisation du championnat de France de rink hockey 1929
Le 20 octobre 1928, dans le journal Les Nouvelles Sportives, la Fédération française de Rink Hockey publie un communiqué pour annoncer les modalités de déroulement du championnat de France. Elle indique clairement dans l’entête de l’article « Seul groupement français de patinage reconnu et affilié à la Fédération Internationale de Patinage à Roulettes ».
6 mars 1929 : la Fédération Française de Patinage à Roulettes discréditée dans la presse
Le 6 mars 1929, L’Oeuvre publiait la réaction de Monsieur Bardet, ancien membre de la Fédération Française de Patinage à Roulettes, à la suite d’une critique émise par le journal sur l’institution. Le titre remettait en cause le dynamisme de la FFPR au regard des subventions qui lui étaient accordées par l’Etat. Bardet réagissait en effet à un article paru le 27 février 1929 dans les colonnes de ce même journal. En effet, l’Oeuvre ironisait sur le fait que la fédération se plaignait du faible montant des subventions accordées par la gouvernement et avançait que la cause en était sans doute le faible nombre de licenciés.

7 juillet 1929 : un championnat d’Europe de demi-fond en France !
La Fédération Française de Patinage à Roulettes organise le dimanche 7 juillet 1929 à 14h00 le championnat d’Europe de demi-fond 1929. Il se tient autour de l’Ecole Centrale de Paris, sur le circuit des rues Conté, Vaucanson, Mongolfier, Ferdinand Berthoud, dans le 3e arrondissement de Paris. Ainsi, les concurrents s’affrontent sur une distance de 20 kilomètres. Des coureurs belges, allemands, anglais, français ou encore roumains sont engagés.
D’autre part, des courses de vitesse sur un kilomètre avec séries, repêchâges, demi-finales et finales sont au programme.26
Octobre 1929 : le second championnat de France militaire
Selon le journal La Petite Gironde du 21 octobre 1929, La FFPR fait disputer pour la première fois un championnat de France militaire. (Or, il s’agit en réalité du second, le premier ayant eu lieu en 1923). Il fut mise en oeuvre par la Ligue du Sud-Ouest Il se déroule au Taillan, à proximité de Bordeaux. Les parisiens n’ayant pu se déplacer, seuls les Bordelais participèrent à la compétition. Elle fut remportée par Bossom qui boucla les 10 km en 22 minutes et 55 secondes.
14 novembre 1929 : Le Comité National des Sports
Le jeudi 14 novembre 1929, la Fédération Française de Rink Hockey s’affilie à l’unanimité au Comité National des Sports (source : L’Ami du Peuple du Soir, 15 novembre 1929). Comité comptait alors deux douzaines de fédérations dans ses rangs. Il semblerait que l’Union des Fédération Française d’Athlétisme ait fusionné avec ce Comité National des Sports.
Le journal Match du 21 janvier 1936 nous informe que la Fédération Française de Rink Hockey est membre du Comité National des Sports / Comité Electoral des Sports.
Le calendrier des championnats de France de rink hockey 1930-1931
La Gazette de Bayonne du 18 décembre 1930 annonce les calendriers officiels des championnats de France de rink hockey 1930-1931. Il s’agit d’une compétition en poule unique :
- 6 décembre 1930 :
- A Tourcoing : Hockey-Club Le Fresnoy – Association Sportive Française (arbitre : M. Capelle)
- A Biarritz : Biarritz Hockey Club – Sport Athlétique Bordelais (arbitre : M. Saumabère)
- 21 décembre 1930 :
- A Tourcoing : Hockey Club du Fresnoy – Sport Athlétique Bordelais (arbitre : M. Capelle)
- A Bordeaux : Stade Bordelais U.C. – Association Sportive Française (Arbitre : M. Nin)
- 17 janvier 1931 :
- A Biarritz : Biarritz Hockey Club – Hockey-Club Le Fresnoy
- 1er février 1931 :
- A Bordeaux : Stade Bordelais U.C. – Biarritz Hockey Club
- 14 février 1931 :
- A Biarritz : Biarritz Hockey Club – Association Sportive Française
- 15 février 1931 :
- A Bordeaux : Sport Athlétique Bordelais – Association Sportive Française
- 1 mars 1931 : Sport Athlétique Bordelais – Stade Bordelais U.C.
En 1930, A.J. Lestienne est sélectionneur de la Fédération Française de rink hockey.
1931-1932 : Création de la Commission Course et championnat de France de Grand Fond
Le lundi 7 septembre 1931, a lieu une réunion du bureau de la Fédération Française de Rink Hockey. Le journal La Petite Gironde du 6 septembre 1931 fait référence à la création d’une nouvelle branche « susceptible de donner un essor nouveau au patinage français. »
En 1931, la Commission Course voit le jour avec Mr Cartau comme président. Le premier championnat de France Piste et route propose des distances de 1 et 5 km sur piste mais aussi 1, 25 et 50 km sur route entre 1931 et 1932.
21 août 1932 : le Championnat de France de Grand Fond à proximité de Bordeaux
Le Championnat de France de Grand Fond a notamment lieu le 21 août 1932 sur la route du Taillan, Castelnau-Listrac et retour, soit 50 km au total. (source : La Petite Gironde; 20 août 1932 et La Liberté du Sud-ouest du 18 aout 1932).
Le renouvellement du bureau de la Ligue du Sud-Ouest
Comme vous l’aurez peut-être constaté au fil des lignes précédentes, les vingt premières années de la fédération sont fortement marquées par le poids des villes de Paris et de Bordeaux. En effet, elles concentrent la grande majorité de l’activité rolleristique. A tel point que les médias prennent la peine de rédiger quelques lignes sur la structuration du bureau de la la Ligue du Sud-Ouest. Les rangs des bénévoles étaient égalemnt plus denses et fournis qu’aujourd’hui !
- Président : R. Dubos
- Vice-présidents : M. Causse, J. Jarack, P. Quinsac, P. Bourgès
- Secrétaire général : G. Baudry
- Secrétaire adjoint : M. Chaubert
- Trésorier général : M. Filho Jean
- Trésorier adjoint : M. Fillho Raoul
- Commissaire général : M. Roger Celerie
- Commissaire général adjoint : Robert Griset
- Archiviste : M. Chapelle
- Conseillers : Messieurs Labodie, Marty, Boya, Tréjaut, Dubrana, Ronchaleau, Davant, Daussonne
- Commission sportive et calendrier : Messieurs Chapelle, Griset, Bourgès, Marty, Boya, Tréjaut, Labadie, Daussonne
- Commission de sélection : Labadie, Chapelle, Cazenave, Causse, Griset
- Commission de propagande : Messieurs Causse, Jarack, Quinsac, Bourgès
- Commission des finances : Messieurs Chaubet, Jarack, Bourgès
- Commission des statuts et règlements : Messieurs Celerier, Filho, Jarack, Griset, Robert, Tréjaut, Daussonne
(Source : La France de Bordeaux et du Sud-Ouest, 22 décembre 1931, p. 3)
Ce sont d’ailleurs les membres de la ligue du Sud-Ouest, situé 5 place Saint-Projet à Bordeaux qui gère les demandes d’affiliation et de licence pour la saison 1930-1931
1933 : Création des comités régionaux
En 1933, la structuration territoriale s’amorce avec la création des premiers comités régionaux.
Le congrès du 29 octobre 1933 : du rink hockey, de la course, mais pas d’artistique ?
Selon le journal La Gazette de Biarritz-Bayonne et Saint-Jean-de-Luz du 30 octobre 1933, le congrès de la Fédération Française de Rink Hockey s’est tenu le 29 octobre 1933 à son siège social. Il est alors basé 4 place des Quinconces, à Bordeaux. Selon l’article, il regroupa l’ensemble des clubs pour la première fois en dix ans. La répartition des fonctions est la suivante :
- M. Berthereau est alors président,
- MM. Ballavoine et Baudry, vice-présidents
- Camille Fetler, secrétaire général
- M. Martin, trésorier
- MM Legendre, Saumabère, Arnaud, membres
- Commission de rink hockey : MM. Ballavoine, Baudry, Felter, Legrendre, Lequesne
- Commission des courses : MM. Arnaud, Faudry, Dourgès, Chapel, Justal, Lequesne, Marty, René Martin, Sabourin
Parmi les clubs présents, se trouvent le Biarritz-Hockey Club, le Skating Hockey Club de Lyon ou encore le Sport Athlétique de Gazinet. Le réglement du championnat de France 1934 y fut discuté et adopté avec une formule où une phase éliminatoire précède des finales et des demi-finales. Ainsi, il est fait référence à du rink hockey, mais pas à la course, et encore moins au patinage artistique sur roulettes.

19 novembre 1933 : Un gala de patinage à roulettes à Paris
La Fédération Française de Rink Hockey organise un gala de patinage à roulettes le 19 novembre 1933 au bénéfice de l’oeuvre de l’Entr’aide Sociale (orphelinat des tabacs). Il se tient au gymnase Jean Jaurès, sous la présidence de M. Ch. Auray, sénateur-maire de Pantin.
1934 : les mutations déjà en place en rink hockey !
Chaque saison les joueurs ont la possibilité de changer de club lors de plage de temps déterminées. Ce principe existait déjà en 1934, comme le montre un avis publié dans La France de Bordeaux et du Sud-Ouest, le 28 septembre 1934 :
La Fédération Française de Rink-Hockey informe les joueurs licenciés qui désirent changer de club, que la période des mutations est comprise entre le 1er et le 15 octobre. le joueurs désirant profiter de cette liberté accordée durant cette période doivent aviser le secrétariat de la FFRH, 11 rue de Chambrun, à Bordeaux, de leur désir de changer de couleurs en indiquant le nouveau club de leur choix. La FFRH fera le nécessaire pour obtenir l’avis du club quitté. Aucune demande ne pourra être prise en considération en dehors de la période indiquée ci-dessus.
1934 : un nouveau club en Algérie
Le Cercle des Patineurs ((Algérie) s’affilie à la Fédération Française de Rink hockey (source : La Dépêche Algérienne, 15 juin 1934). Cette société (ancien nom des clubs) était basée à la Maison Carrées, au grand café du commerce et des sports.
1935 : le championnat de France de rink hockey
Le 10 juin 1935, le journal La Charente indiquait dans ses colonnes que la finale du championnat de France de première série de rink hockey était confiée au Rink-Hockey Club Angoumoisin, à la salle Weiller d’Angoulême. Elle voyait s’affronter le dimanche 16 juin 1935, à 16h00, le Stade Bordelais, tenant du titre depuis plusieurs années, et le Wattrelos H.C., champion du Nord.
Les quarts de finales avaient eu lieu le samedi 6 avril 1935 à 21 heures au Gymnase Jean Jaurès à Paris.
D’autre part, le Journal Officiel de la République Française du 1 mars 1935 (p. 802) indique le nombre surprenant de 16.000 adhérents à la Fédération Française de Rink Hockey… pour seulement 15 clubs de rink.
D’après le New-York Herald (20 novembre 1935), qui semblait plutôt mal renseigné, le rink hockey devait faire son apparition au Gymnase Jean Jaurès, 87 rue Jean Jaurès, le dimanche 24 novembre 1935. Comme vous l’avez compris, des clubs existaient déjà en France bien avant cette date !
1937 : le siège déménage à Bordeaux Fondaudège
Le 1er janvier 1937, le siège de la fédération Française de Rink Hockey est basé au 11 de la rue Fondaudège à Bordeaux. L’information est notamment publiée dans le journal Sports Camping du 1er avril 1937.
La même année, Louis Fichaux devient le premier champion du monde de patinage de vitesse français.
1937 : Le grand banquet de la FFRH au Taillon
Le 4 juillet 1937, le Comité du Sud-Ouest et la Fédération Française organisent un banque au Taillan. L’événement permet au président Fetler de dresser le bilan de la saison et de féliciter les patineurs français pour leurs excellents résultats. Il souligne notamment les performances de Régis Broustaut (Gujan-Mestras) et de Violette Pourthe (Patin Club Bordelais) pour leurs titres aux Championnats d’Europe de patinage de vitesse à Monza (Italie). Ce fut aussi l’occasion de remettre la médaille de la ville de Bordeaux à Mademoiselle Frey (secrétaire du Patin Club Bordelais) et messieurs Peyrou (trésorier du Comité du Sud-Ouest et Gillet, (secrétaire du Comité du Sud-Ouest).
1938 : l’équipe du Comité du Nord de Rink Hockey en Allemagne
Le Journal Le Grand Echo du Nord de la France du 9 novembre 1938 indique que l’équipe du Comité du Nord de Rink Hockey a été choisie pour représenter la France dans un tournoi organisé par la Fédération Allemande à Stuttgart, du 12 au 14 novembre 1938. L’équipe national allemande affronte donc une sélection anglaise, une italienne et une française.
1939 : le phénomène roller-catch au Vélodrome d’Hiver
Alors que la Seconde Guerre Mondiale menace, les promoteurs américains du roller-catch débarquent au Vélodrome d’Hiver à Paris pour la fameuse ronde de 4000 km. Ainsi, en février/mars 1939, le vélodrome d’Hiver vibra aux exploits des américains et des européens. La France s’illustre avec le duo composé de la Bordelaise Violette Pourthé, en équipe avec Raymond Mathis. Comme l’indique Le Petit Journal du 21 janvier 1939, la fédération a autorisé les deux patineurs à participer à la course.Ils sont notamment assisté par le premier champion du monde français, Louis Fichaux. Le journal Paris Soir du 2 février 1939 nous plonge dans l’ambiance de la piste et part à la rencontre des patineurs tricolores.
Comme l’indique l’article :
La fédération française de Rink-Hockey a autorisé ses patineurs à participer au « roller-catch », à la condition que soit créé un groupement officiel de ce sport nouveau… Et nous avons depuis hier une association américaine de « roller-catch » affiliée à la Fédération Française de Rink-Hockey.
Le bureau se compose de M. Arthur Lesser (Américain), nommé président, assisté des américains : Edward, Conne, Maurice, Schilling, M. Goldsoll et de l’Anglais L. Howard.
Source : Paris Soir du 2 février 1939

Note réglementaire coquace : L’épreuve s’est jouée sous les réglements de la fédération américaine de roller-catch… et elle-même a dû s’affilier à la Fédération Française de Rink Hockey pour proposer ce trophée.
1939-1945 : le tournant de la Seconde Guerre Mondiale
Le 1er septembre 1939, l’Allemagne, envahit la Pologne, marquant ainsi le début de la seconde guerre mondiale. La France entre en guerre deux jours plus tard, le 3 septembre. Les patineurs et les dirigrants de la fédération sont alors appelés sous les drapeaux, comme le montre le journal L’Auto-Vélo du 21 décembre 1939 :
- Camille Fetler, président du Comité du Sud-Ouest rejoint un régiment d’artillerie au front
- Hautin, vice-président du comité de Paris, rejoint un régiment d’infanterie
- Borghi, ancien trésorier du comité de Paris, oevure dans le D.C.A. sur le front
- Jean Tarron, de la Commission Sportive des courses, est sergent-chef dans une formation de train-auto sur le front
- Roussin, arbitre du Sud-Ouest rejoin un régiment de reconnaissance sur le front
- Rossignol, artbitre du Sud-Ouest, est cuistot sur le front
- Saumabère, arbitre du sud-Ouest, est maréchal des Logis dans le train
- Raymond Mathis, ancien champion de France et recordman du monde est cuistot dans un mess d’officiers sur le front
- Chouty, champion du Sud-Ouest est dans un régiment d’infanterie sur le front
- Duverdier, ancien champion de France sur route, est sergent-pilote dans l’aviation sur le front
- Lebourgeois est dans un régiment d’infanterie de forteresse sur le front
- Hennelutte, international de rink hockey est dans le train
- Cont, joueur international de rink hockey est également dans le train aux colonies
- Lagardouette, joueur, est dans l’aviation
- R. Haget, joueur, est dans le train
- Legendre, joueur, est dans le train
- Robineau, joueur, est dans un régiment d’artillerie lourde
- Hurel, joueur, est dans un régiment d’autos-mitrailleuses
- Grégoire, joueur,, est dans un régiment d’infanterie
- Fourquier, joueur, est dans un régiment d’artillerie
La période de 1940 est tourmentée par la seconde guerre mondiale. On attribue alors des titres de champion de la zone libre et de champion de la zone occupée.
Interruption de l’activité fédérale de septembre 1939 à février 1941
Les sources documentaires nous indique une dernière réunion de bureau de la fédération le 10 août 1939 (procès-verbal n°143). Les activités fédérales reprirent le 15 février 1941 (procès-verbal n°144). Tous les championnats d’Europe et du monde initialement prévus durant la guerre furent logiquement annulés, que ce soit en course, artistique ou rink hockey.
Un critérium régional des Ecoliers et Patineurs Nantais
Le dimanche 15 juin 1941, le dimanche 22 juin 1941 etle dimanche 29 juin 1941, le Comité de l’Ouest de la FFPR organise le Critérieum des Ecoliers à Nantes. Il se destine aux enfants de 8 à 14 ans munis de patins. Les plus jeunes s’affrontent sur des courses de 500, 1000 ou 1500 m. (Source : Le Phare de la Loire, 12 juin 1941).
28 septembre 1941 : Le championnat de France de vitesse près de Bordeaux
Le dimanche 28 septembre 1941, la Fédération Française de Rink-hockey organise une épreuve officielle du championnat de France de vitesse et de demi-fond sur la route entre le Taillan et Lesparre (Source : Le France de Bordeaux et du Sud-Ouest, 27 septembre 1941).
1942 : constitution du Comité de Normandie ?
Un communiqué publié dans le journal d’Evreux et du Département de l’Eure (30 mai 1942) et dans le Petit Havre (28 mai 1942) nous informe que monsieur G. Serander, basé 1 place Saint-Godard à Rouen, souhaite constituer le Comité de Normandie de la FFRH. Les disciplines existantes à la fédération sont alors le rink hockey, le rink rugby, le patinage artistique, la course sur route et sur piste, ainsi que la danse.
Il existe également un Comité des Pyrénées, puisqu’il organise le Championnat des Pyrénées sur route le 26 avril 1942 (source : Le midi socialiste du 25 avril 1942).
Les changements administratifs des années 1942-1943
En 1942, les nominations des comités de direction des fédérations sportives sont la prérogative du commissaire à l’éducation générale et aux sports. Le Journal Officiel de la République Française du 28 décembre 1942 publie un arrêté du 10 février 1942, précisant la désignation d’un nouveau comité de direction de la Fédération Française de Rink Hockey. Le 27 février 1942, le journal « Le Temps » publiait lui aussi les instances dirigeantes de la FFRH :
- Président : Monsieur Berthereau
- Vice-présidents : Messieurs Balavoine et Bertrand
- Secrétaire général : Monsieur Fetler
- Trésorier : Monsieur Peyroux
- Membres : Paul Dabat, Roger Dubos, Fernand Gaulupeau, Albert Gillette, Marcel Legendre, Armand Martin, René Moyat.
Le Journal officiel de la République française du 1er septembre 1943 indiquait dans ses colonnes que Monsieur Adrien-Angoine-Eurgène Azéma était nommé membre du comité de direction de la Fédération Française de rink hockey par arrêté en date du 19 août 1943.
Le 28 décembre 1942, le Journal Officiel de la République Française publie la composition du Comité de direction de la Fédération Française de Rink Hockey. Le président est alors Henri Berthereau. les vice-présidents sont Louis Ballavoine et André Bertrand. Le secrétaire général est alors Camille Fetler et le trésorier Vincent Peyroux.
Le 19 août 1943, Monsieur Adrien Antoine Eugène Azema est nommé membre du comité de direction de la Fédération Française de Rink Hockey.
L’après Seconde Guerre Mondiale
19 octobre 1945 : la Fédération change de nom et déménage de quelques numéros
A la libération, des clubs de patineurs se développèrent partout en France. Cette période vit la création de la Fédération Française de Patinage à Roulettes (FFPR).
Par déclaration à la préfecture de la Gironde, la Fédération française de rink hockey change de titre et devient Fédération Française de patinage à Roulettes. Siège social : chez le président, 138 rue Fondaudège, Bordeaux.
Journal officiel de la République Française – paru le 15 novembre 1945
Selon le Bulletin de l’édducation nationale du 12 décembre 1946, la Fédération Française de Patinage à Roulettes était une fédération de 4e catégorie. Nous n’avons pas encore trouvé la signification de cette classification.
Les délibérations du Conseil Général de la Seine du 26 décembre 1945 nous indiquent qu’il existe un Comité de l’Ile de France de la Fédération française de rink-hockey. Il se situe au 22, rue de Mazagran, dans le 10e arrondissement de Paris. Le conseil général lui alloue alors une subvention forfaitaire de 1.000 francs. Le 24 décembre 1945, le Conseil municipal de Paris allouait une subvention de 1.500 francs.

1946 : la délégation de l’Etat pour la Fédération Française de Patinage à Roulettes
Le Journal Officiel de la République Française du 5 décembre 1946 indique que la Fédération Française de Patinage à Roulettes (F.F.P.R.) bénéficie d’une délégation de pouvoir en vue de l’organisation de compétitions. Elle est alors déclarée par le ministre de l’éducation nationale, en cohérence avec l’ordonnance 45-1922 du 29 août 1945, relative à l’activité des associations, ligues, fédérations et groupements sportifs. La FFPR apparaît dans les fédérations de 4e catégorie.
La structuration d’après-guerre
En 1947, le patinage artistique édite son premier règlement : le Code du Patinage. Le premier championnat de France de patinage artistique sur roulettes se déroule 2 ans plus tard en 1949 sous la présidence de Madame Castagnède.

1952 : nouveau changement de nom
Le samedi 11 octobre 1952, eut lieu l’assemblée générale de la Fédération Française de Patinage à Roulettes, au 33 rue de l’Esprit des Lois, à Bordeaux. Elle changea de nom pour devenir la Fédération Française de Roller Skating27. Malheureusement l’article n’explique par la raison du changement de nom de la fédération. Des recherches sur l’histoire de la FIRS nous amènent à penser que la fédération française a opté à cette appellation pour s’aligner sur la nouvelle dénomination de la FIRS qui apparait en 1955. C’est d’ailleurs un nom qu’elle perdra à nouveau quelques années plus tard, avant de le retrouver ultérieurement. La Fédération apparait assez peu dans la presse à cette période, après un fort engouement pour la pratique du patinage dans les années 1920 et 1930.
Le siège déménagea de Paris à Bordeaux, en Gironde. Il se situa alors à proximité du Centre National d’Entraînement, implanté au C.R.E.P.S. Aquitaine à Talence. L’endroit sert également de lieu de formation.
Les élections voient le renouvellement complet du tiers sortant, à l’exception de monsieur Astie, remplacement par M. Cadioux, et de M. Gilliette, remplacé par M. Lucien Gonzalo. A l’issue de ces modifications, le bureau fédéral a été composé comme suit : Président . M. Henri Berthereau, Vice-Présidents : MM. Cadiou et Azéma, Secrétaire général : M. Fetler, Secrétaire adjoint : M. Gonzalo, Commission technique chargée des branches (course, rink-hockey, artistique) : MM. Gelloz, Legendre, Fetler, Responsable des arbitres : M. Azéma.
«
En 1956, le siège de la fédération se situait 82 rue de Macau, à Bordeaux.
1953 : la création d’un Comité Marocain ?
Le journal Le Petit Marocain du 30 octobre 1953 indique dans un court paragraphe que les clubs désirant pratiquer le hockey en patin à roulettes peuvent prendre part à une réunion afin de constituer le Comité Marocain de la Fédération Française de Roller Skating. Elle a lieu le vendredi 30 octobre 1953 au Skating, boulevard Foch. L’ordre du jour :
- Constitution d’un Comité Marocain
- Affiliation à la Fédération Française
- Jour d’entraînement
- Assurance
- Question diverses
1953 : Finale de la Coupe de France de rink hockey à Bordeaux
1957 : une rencontre franco-Belge
Le Comité d’Ile-de-france de Roller Skating bénéficie d’une subvention de 35.000 francs pour l’organisation d’une rencontre franco-belge de patinage. l’événement a eu lieu le 22 décembre 1956 et a engendré un déficité de 60.000 francs environ. (source : Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 16 janvier 1957).
1957-1958 : un protocole d’accord entre la Fédération Française de Roller Skating et la FSF
Les annuaires nationaux officiels du 1 janvier 195728 et du 1 janvier 195829 détaillent un protocole d’accord signé entre la Fédération Française de Roller Skating et la FSF. Il stipule que la FFRS et le seul organisme française affilié à la fédération international e mesure de régir le roller skating en France. Il est signé : « dans l’intérêt commun des sociétés pratiquant les différentes activités du roller-skating (rink-hockey, patinage courses, patinage artistique et danse), en vue d’entretenir des relations sportives amicales. »
Ainsi, la FSF accepte de recconnaître et d’appliquer les rglements de la FFRS et de la FIRS. Des matchs amicaux peuvent donc se dérouler entre les clubs des deux entités. Cet accord est conclut pour une durée d’un an à dater du 28 janvier 1956 et se renouvelle tacitement s’il n’est pas dénoncé..
1960 : une rencontre Ile-de-France-Allemagne
La ligue Ile de France bénéficie d’une subvention pour l’organisation d’une rencontre Ile-de-France / Allemagne le 18 décembre 1960, d’un montant de 400 nouveaux francs.
1961 : les championnats d’Europe et du monde de patinage sur route en France
La ville de Gujan-Mestras accueille les championnats d’Europe et du monde de patinage de vitesse sur route les 12 et 13 août 1961. L’événement se tient sous la présidence de Roger Lamarque. Marcel Legendre vice-président, Camille Felter, secrétaire général et Pierre Granat, seecrétaire adjoint, Marcel Manaud, trésorier général, y participent.
1961-1962 : la FSF concurrente de la FFRS ?
Le 5 novembre 1961, la FSF (actuelle FSCF), par l’intermédiaire de son journal « Les Jeunes », publie un article présentant les figures du patinage artistique sur roulettes. Cet article fait partie d’une présentation plus large des trois disciplines de la Fédération Française de Roller Skating : l’artistique, la course et le rink hockey. Ces productions semblent alors plutôt être le fruit d’une collaboration entre les deux entités qu’une concurrence, dans la mesure où l’article invite les lecteurs à s’affilier.
Le 11 novembre 1962, la FSF publia un article incitant ses patronages à accueillir les patineurs à roulettes. Le journaliste J. Le Floch considérait le patinage à roulettes comme un véritable sport et y voyait aussi un tremplin possible vers d’autres pratiques sportives. Par la suite, d’autres fédérations comme l’UFOLEP proposèrent également du patinage.

Source : Les Jeunes – 5 novembre 1961 (Gallica)
1965 : arrêté de délégation provisoire
Nous trouvons les premières traces d’une délégation provisoire pour la Fédération Française de Roller Skating dans le journal Rugby du 28 janvier 1966. Il fait référence à l’arrêté du 21 décembre 1965 portant délégation provisoire de pouvoirs à des fédérations sportives (J.O. du 31 décembre 1965).
1968 : premier cadre technique
La Fédération a reçu délégation de pouvoir du Ministère des Sports pour la gestion de toutes les disciplines du patinage à roulettes. Elle se voit attribuer son premier cadre technique régional en 1968.
1971 : 5000 licenciés
Le site de l’INA nous permet de retrouver quelques informations sur la fédération. Ainsi, à l’occasion d’un reportage sur les championnats du monde de patinage artistique sur roulettes à Barcelone du 26 octobre 1971, le président Moya indique que la fédération compte 5000 licenciés hommes et femmes. Il n’y avait qu’une seule patineuse française en lice, Mademoiselle Bornais. Il précise également qu’il n’y a pas assez de piste de rink hockey en France. Cette remarque du manque d’infrastructure est omniprésente dans le discours fédéral depuis les années 1920.
1976 : un changement de titre de plus ! De la « Fédération Française de Roller-Skating » à la « Fédération Française de Patinage sur Roulettes »
Les changements de nom de la fédération sont tellement fréquents qu’ils feraient perdre leurs latins aux plus chevronnés des spécialistes de lettres classiques. A l’occasion d’une assemblée générale extraordinaire qui eut lieu le 24 octobre 1976, les présents approuvèrent le changement de titre. Ainsi, la « Fédération Française de Roller-Skating » devint la « Fédération Française de Patinage sur Roulettes ».

1977 : encore un changement de nom pour la Fédération Française
La fédération change à nouveau de nom ! Elle devient la Fédération Française des Sports de Patinage à Roulettes (F.F.S.P.R.) en 1977.
Elle obtient la création du premier Brevet d’Etat d’Educateur Sportif 1er degré pour les spécialités : rink, course, artistique et danse).

1981 : L’arrivée du premier Directeur Technique National
En 1981, le Ministère des Sports attribue son premier Directeur Technique National à la fédération en la personne de M. Bernard Fonfrède, issu du rink hockey et de Coutras. Ce dernier parvient à faire reconnaître les trois sports historiques de la fédération en tant que sport de haut niveau : le rink-hockey, le roller course et le patinage artistique à roulettes.

1984 : La France championne du monde du groupe B en rink hockey
Le 26 septembre 1984, l’équipe de France de rink hockey a les honneurs d’une parution dans l’émission Sport Dimanche. Même si le sport n’est pas très « populaire » comme l’indique le présentateur, la France n’a connu qu’une seule défaite. La France bat la Belgique 3 à 1 en finale au Stade Coubertin.
1985 : la concurrence de la FSCF
Le 30 avril 1985, le courrier de quinzaine du journal « Le Patronage » (publié par la FSCF) indique une volonté de l’Union Départementale de Seine-et-Marne de développer la pratique du patinage à roulettes. L’U.D. indique que quatre de ses clubs évoluent déjà à la FFSPR. Ainsi, organisa un challenge de patinage le 21 mars 1985 au Complexe Sportif de la Vallée, à Avon (77). Une cinquantaine de participants y prit part.
1986 : La Fédération Française des Sports de Patinage cofinance une film sur un raid roller
En 1986, la Fédération Française des Sports de Patinage cofinance un film de 13 minutes. qui retrace en musique le raid Olympie – Paris. En effet, une équipe de patineurs français originaires de Saint-Brieuc s’élança pour rallier la ville grecque. Les images du raid montrent des images en Grèce, en Italie et en France.
Ce film fut réalisé par Servanne Le Jamtel et produit par le Centre d’action culturelle des Côtes du Nord, la mairie de Saint Brieuc, la Banque Populaire d’Armorique, le CAC Saint-Brieuc (Société de production) et la FFSP.
1987 : la France accueille le championnat du monde de patinage de vitesse à Grenoble
La Fédération Française des Sports de Patinage à Roulettes (F.F.S.P.R.) se voit confier l’organisation des championnats du monde de patinage de vitesse 1987 par Fédération Internationale de Roller Sports. Ils se déroulent sur l’anneau Olympique de Grenoble. Cette année-là, Thierry Penot remporta le titre mondial sous les yeux de Louis Fichaux.
D’autre part, la même année, un courageux groupe de cinq patineurs des Randonneurs Fous rallia Biarritz depuis Paris (Versailles) du 5 au 16 juillet 1987. Le groupe se composait de
Durant leur périple, ils posèrent avec le président Beignon au siège de la fédération, à la Roche-sur-Yon (85). Le groupe se composait de Serge Zingarelli, Jean-François Zethabi, Serge Rodriguez, Jean Bozion, Régis Marouani.

1989 : un nouveau DTN pour la fédération
En 1989-1990, arrive Dominique Rousset en tant que second DTN de la fédération. Il était ancien kinésithérapeute d’Etat, partageant son temps entre le roller et l’aviron.
En 1989, la fédération compte 15.000 licenciés répartis dans 280 clubs (selon l’ouvrage « L’ABC du jeune sportif », du docteur Christian Mandel, publié en 1990).
Quelques statistiques sur la période 1989-1994
Selon les statistiques officielles extraite de l’Annuaire statistique de la France / Ministère des finances et des affaires économiques / INSEE (1997), la fédération comptait :
- 1989 : 314 clubs
- 1990 : 323 clubs et 15.789 licenciés
- 1991 : 314 clubs et 15.585 licenciés
- 1992 : 323 clubs et 15.735 licenciés
- 1993 : 329 clubs et 15.221 licenciés
- 1994 : 323 clubs et 16.217 licenciés
La légère hausse de 1994 pourrait être l’un des signes annonciateurs de l’arrivée du inline en France en 1993-1994.
31 mars 1990 : la FFRS change de nom
Le 31 mars 1990, la fédération change une nouvelle fois de nom pour devenir la Fédération Française de Roller Skating (FFRS).
Les années 1990 : la course privilégie le roller en ligne au patin traditionnel
La course a muté du patin traditionnel au roller en ligne au milieu des années 90. Vous pouvez lire notre article sur l’historique du roller course en France pour en savoir plus.
1993-1995 : La structuration du roller inline hockey au sein de la FFRS
A partir de 1993, le street-hockey se structuré pour devenir le roller inline hockey. Se tiennent les premiers « opens » de France de street-hockey, organisé par la Fédération. L’année suivante, une cinquantaine de clubs se créent et s’affilient à la Fédération. Le premier championnat de France se tient en 1995.
Depuis, le « roller hockey » a été reconnu comme sport de haut-niveau par le ministère de la Jeunesse et des Sports. On comptait 14.597 licenciés roller hockey durant la saison 2018-2019, soit le quart des effectifs de la FFRS. Les juniors hommes sont devenus Champions du Monde à Toulouse en 2014, ouvrant la voie aux seniors hommes en 2017 puis aux seniors femmes en 2021.

1991-1994 : l’arrivée du roller acrobatique ou roller freestyle
Aux trois grandes pratiques historiques de la fédération originelles, se sont progressivement ajoutées de nouvelles disciplines au fil des années.
1991 : la création de la Commission Nationale de Roller Acrobatique
Le 18 février 1991, Michel Fize déjà président du Roller Team La Défense, rencontre Bernard Charlot, président de la FFRS à Ménilmontant (20e arrondissement de Paris). Il souhaite l’entrée du roller acrobatique au sein de la FFRS. Quelques mois plus tard, Michel Fize est élu président de la Commission Nationale de Roller Acrobatique.
La pratique du roller acrobatique se structure autour de cinq clubs porteurs :
- L’AS Team Laon
- L’AS Team Reims
- Le Roller Club de Paris La Défense
- L’association RollerMania
- Le Roller Club de Rouen
1992 : La structuration progressive de la CNRA
La fédération obtient ensuite l’agrément officiel pour le roller acrobatique en avril 1992, toujours sous l’impulsion de Michel Fize. Entre mai et juin 1992, un accord est passé pour la création officielle de la commission nationale de roller acrobatique. Elle est intégrée au Comité National Course.
1993-1994 : Les premières compétitions de roller acrobatique
Les 8 et 9 mai 1993, a lieu le premier contest national officieux de roller acrobatique à La Défense. 1993 est aussi l’année de l’élection de Gérald Mathieu.
Il faudra attente l’année suivante pour voir se dérouler la première Coupe de France de roller acrobatique. Elle se tient les 14 et 15 mai 1994 à La Défense. On retrouve notamment Adeline Le Men et Serge Rodriguez parmi les juges.
En début d’année, une réunion de la CNRA s’était tenue à Reims, le 20 janvier 1994.
La seconde Coupe de France de roller acrobatique a lieu les 27 et 28 août 1994.
Quelques mois plus tard, le premier championnat de France se déroule le 6 novembre 1994, toujours à La Défense. Il décerne deux titres seulement :
- Un titre en saut (combinant le résultat en hauteur pure, les sauts imposés et le saut libre)
- Un titre en slalom (combinant slalom vitesse et slalom figures)
L’année précédente, avait déjà eu lieu le premier contest national de roller acrobatique à La Défense.
En 1995, Christian Debackère est élu à la tête de la CNRA.
1996 -1998 : les premières formations
Dès 1996, intervient la première session de formation nationale de juge à Saint-Jean-de-Liversay (17).
La même année, trois coupes nationales permettent de se qualifier pour le Championnat de France de roller acrobatique.
En 1998, arrive la première formation de Brevet d’Etat et Educateur Spécialisé (B.E.E.S.) spécialité Roller Acrobatique.
1997-2003 : l’arrivée progressive des disciplines du roller agressif
La CNRA se limitait initialement au slalom et au saut. En 1997 arrive le roller agressif avec le premier open fédéral de roller street à La Rochelle. Cette même année, la Commission décerne désormais cinq titres différents :
1999 marque l’arrivée des épreuves de rampe. Il faut donc compter avec un championnat de France, saut, slalom, street et rampe.
En 2001, l’épreuve de slalom s’appuie sur un fond musical.
Il faut attendre 2003 pour les premières compétitions officielles de bowl. La même année, arrivent les premières compétitions de saut et de slalom jeunesse.
2005 : élection de Monique Hémar à la présidence de la CNRA
Monique Hémar prend la suite de Christian Debackère. La même année, la CNRA gagne enfin son indépendance vis à vis du Comité National Course. Ainsi, elle intègre le Conseil d’Administration de la fédération, au même titre que les autres disciplines fédérales.
2005 est également l’année du premier brevet d’état deuxième degré de roller acrobatique.
2008 : la structuration du roller street
En 2008, se tient la première formation de juge roller street, rampe et bowl à Marseille (13). Ensuite, en 2009, se crée la première formation de Brevet d’Educateur Fédéral (B.E.F.). Puis, en 2010, le ministère des Sports met fin au B.E.E.S. et la fédération organise sa dernière session de spécialité roller acrobatique.
2010 : la collaboration entre le F.I.S.E et la F.F.R.S.
Afin de monter un circuit national roller street cohérent, la commission fait le choix de s’appuyer sur les étapes nationales du Festival International des Sports Extrêmes. Ainsi, chaque épreuve nationale du circuit FISE rapporte des points pour un classement général final de la Coupe de France de street.

2011 : Rémi du Peloux arrive à la présidence – de l’acrobatique au freestyle
2011 marque l’arrivée de Rémi du Peloux à la tête de la commission. D’autre part, se met également en place la collaboration avec la WSSA pour le circuit slalom national intitulé French Slalom Series. Le circuit soutenu par la marque Seba fondée par Sébastien Laffargue et Grégoire Pinto.
C’est aussi en 2011 que l’intitulé de la commission bascule de « Roller Acrobatique » à « Roller Freestyle ».
2012 : le CQP, le battle, le skatecross
Le Certificat de Qualification Professionnel Moniteur de sports à roulettes voit se dérouler sa première formation en roller freestyle.
L’année 2012 est également marquée par le premier championnat de France de slalom battle. D’autre part, le skatecross fait son apparition dans les compétitions fédérales.
2014 : Street rampe et bowl se rejoignent
2014 marque la fusion des épreuves de roller street, de rampe et de bowl. Ainsi, la délivrance du titre de champion de France se fait sur un résultat unique délivré à l’issue d’un circuit à points.
2015 : le DEJEPS
Comme les autres disciplines du roller, le freestyle bénéficie de l’arrivée du DEJEPS : Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport.
2016 : Thierry Ménard et Précilia Verdier arrivent à la tête de la Commission Roller Freestyle
Thierry Ménard s’investit depuis de nombreuses années au sein du club SUNRide (Saint-Nazaire) et en tant que juge sur les compétitions de roller freestyle. Il prend notamment en charge la gestion des épreuves de slalom et de hauteur pure. De son côté, Précilia Verdier, fondatrice de l’association Roll’School de Montpellier, mobilise son énergie pour oeuvrer au développement du street, de la rampe, du bowl et du skatepark.
2020 : élection de Gabrielle Inbaraj et Précilia Verdier
Une co-direction 100% féminine se met en place en 2020 à la tête de la Commission Roller Freestyle. Gabrielle Inbaraj prend la suite de Thierry Ménard sur la partie saut/slalom et Précilia Verdier continue d’apporter son énergie aux pratiques du roller street.
2021 : La reconnaissance de haut niveau du roller freestyle
Le 25 novembre 2021, le roller freestyle acquiert le statut de sport de haut niveau, notamment grâce aux excellents résultats des patineurs de l’équipe de France. Aujourd’hui la commission se nomme Commission Roller Freestyle.

1996 : la pratique loisir se taille une place de choix avec la randonnée roller
Puis, la randonnée est venue grossir les rangs en 1996 sous l’impulsion d’Alain Pigeyre, c’est la première pratique non compétitive. Elle connait un succès grandissant. Elle représente 20% des effectifs de la FFRS (10.892 licenciés dans 421 clubs en 2013). On trouve déjà des traces de l’entrée de la randonnée à la FFRS en 1981, avec notamment des rendez-vous comme la traversée de Paris qui deviendra Paris sur Roulettes.

1 octobre 1996 : d’autres types de roulettes sous les pieds avec le skateboard
Le 1er octobre 1996, le skateboard fait son entrée à la FFRS. Après avoir rejoint la Fédération Française de Surf en 1977-1978 qu’il quitte en 1994, le skateboard rejoint la FFRS. Parmi les disciplines du skateboard : le street, la mini-rampe, la rampe, le bowl, le longskate. En 2020, le skateboard est inscrit au programme officiel des Jeux Olympiques de Tokyo (Japon).
1998 : arrivée de Hervé Lallement au poste de DTN
Hervé Lallement succède à Dominique Rousset en tant que directeur technique national. Ancien kinésithérapeute, il est issu du monde de la course et champion du monde.

Hervé Lallement aura été le DTN avec la plus grande longévité au sein de la FFRS puisqu’il quittera ses fonctions en 2021.
La FFRS reconnue par le C.I.O
La Fédération Française de Roller Sports est affiliée au Comité National Olympique et Sportif Français (C.N.O.S.F.), à la Fédération Internationale de Roller Sports (F.I.R.S.) et bénéficie de la reconnaissance du Comité International Olympique (C.I.O.). C’est une Fédération multidisciplinaires qui gère toutes les spécialités à roulettes.

2005 : une collaboration avec Babybel
Du 21 mai au 9 juillet 2005, la Fédération Française de Roller Skating et la marque de fromage Babybel s’associèrent pour monter la tournée du Babybel Roller Tour. Elle passa dans de nombreuses grandes villes à travers la France pour se terminer à Paris à l’occasion des championnats du monde de roller hockey 2005 à Viry-Châtillon et Paris.
2011 : De « Skating » à « Sports » : nouveau changement de nom pour la FFRS
En 2011, sous la présidence de Nicolas Belloir, la Fédération renouvelle son identité en changeant le « Skating » par « Sports » pour devenir l’actuelle Fédération Française de Roller Sports. Le terme de « sport » insiste volontairement sur la dimension sportive de la pratique, plus « sérieuse » auprès des médias et du grand public que l’image de jeu et de loisirs qui colle aux roulettes du roller.
2012 : l’équipe de France féminine de rink hockey devient Championne du Monde
L’équipe de France senior femme de rink hockey décroche le premier titre mondial de sport collectif féminin à Récife (Brésil). Les Françaises battent l’Espagne en finale.
2016 : arrivée officielle du roller derby au sein des disciplines de la FFRS
En 2011, des représentants des ligues de roller-derby se sont rapprochés de la FFRS. Le roller-derby a intégré la course avant de devenir une commission à part entière en 2016.
Le roller derby regroupait plus de 4300 licenciés en 2017, majoritairement des femmes, réparties dans 130 clubs. Une partie des pratiquantes de derby n’est toutefois pas encore licenciée.

2017 : de « Sports à « Skateboard »
Décidément, la Fédération n’a de cesse de changer de nom ! A l’occasion de l’Assemblée Générale du 9 décembre 2017, la fédération change de nom pour devenir la Fédération Française de Roller et de Skateboard. Elle se choisit une identité plus en accord avec l’obtention de son statut de fédération olympique grâce au skatebard. Ce changement de dénomination fut officiellement validé le 6 février 2018 par la préfecture de Gironde.
Depuis 2013, la FFRS accueille également la trottinette. Le trike drift y a fait un passage éclair avant de disparaître des statistiques en 2017.
2020 : changement de présidence
Nicolas Belloir démissionne de la présidence. Il est remplacé par Boris Darlet qui occupe le poste de président interimaire jusqu’à son élection officielle en Assemblée Générale le 13 décembre 2020.
1 juillet 2021 : Sébastien Sobczak devient DTN de la FFRS
Sébastien Sobczak succède à Hervé Lallement et recrute Bochra El Hammouyi en tant que nouvelle Directrice Technique Nationale Adjointe.


La structuration des disciplines de la FFRS
- Le Patinage Artistique ( 8.597 licenciés dans 179 clubs en 2013)
- patinage artistique à roulettes
- danse
- patinage de groupe
- patinage artistique en ligne
- la Course (10.527 licenciés dans 341 clubs en 2013)
- roller Derby
- la Randonnée
- le Roller Freestyle
- roller street, la rampe, le skatepark, le bowl
- le slalom
- le skatecross
- le Roller Soccer
- Trottinette
- le Skateboard
- La Descente
- Streetluge
- Classic luge
- Roller
- Longskate
- Slalom
- Mountainboard
- Trike-drift
- le Rink-Hockey (5.323 licenciés pour 80 clubs en 2013)
- le Roller Hockey

Une délégation du ministère de la Jeunesse et des Sports
La Fédération Française de Roller et Skateboard organise ou délègue l’organisation de compétitions tels les Championnats de France. Le roller n’étant pas seulement une pratique compétitive, les clubs, les ligues régionales, ou les comités départementaux peuvent également organiser des galas, ou des manifestations de masse. La F.F.R.S. participe, par l’intermédiaire des Équipes de France, aux Championnats Européens et Mondiaux.

Les pratiques de haut-niveau et les sports olympiques
Quatre disciplines de la Fédération étaient reconnues de Haut niveau par le Ministère des Sports jusqu’en 2017 :
- Patinage artistique
- Course
- Rink hockey
- Roller-hockey
La parte de haut niveau du rink hockey et du roller artistique
Mais le rink hockey et le patinage artistique sur roulettes ont perdu leur statut en 2017, ne répondant plus aux critères établis par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Environ 200 athlètes composent les équipes de France de la FFRS toutes disciplines confondues.
3 août 2016 : accession du skateboard à l’olympisme
Le skateboard, quant à lui, possède désormais le statut de discipline olympique. En effet, le Comité International Olympique a validé cette décision à l’occasion de sa 129e session, le 3 août 2016 à Rio de Janeiro (Brésil).
1er janvier 2023 : L’arrivée de la longue piste, second sport olympique
Forte du constat qu’elle est la seule à former efficacement les patineurs longue piste, la FFRS se voit confier par le Ministère des Sports la Délégation pour la longue piste dès le 1er janvier 2023.
Ainsi, la Fédération Française de Roller et Skateboard est la seule à être présente à la fois lors des Jeux Olympiques d’Hiver et des J.O. d’été !
Quelques statistiques sur la fédération
La Fédération Française de Roller et Skateboard en chiffres en 2017
- 8 disciplines
- 69 000 licenciés (+50% en 10 ans) – 5 millions de pratiquants en France
- 54% de femmes / 46% d’hommes,
- 57% des licenciés ont moins de 18 ans,
- 64% des licenciés ont moins de 25 ans
- 900 clubs, 13 Ligues et 56 Comités départementaux
La répartition des licenciés FFRS par ligue

Comme on peut le constater, la Bretagne, les Pays-de-la-Loire et la région parisienne concentrent l’essentiel des licenciés. Ce sont historiquement les régions les plus actives. Pour schématiser, on peut dire que la France se divise en deux : l’Ouest et l’Est.
Ces dernières années, on a constaté la montée en puissance de l’Est face à l’Ouest avec la région Rhône Alpes ou encore avec l’Alsace…
La répartition des licenciés FFRS par tranche d’âge

Evolution du nombre de licenciés depuis 1999

Les présidents de la FFRS au fil du temps
- 1910-1919 : M. Michaut
- 1919-1921 : M. Maréchal
- 1921-1926 : M. George Steinfinkel
- 1926-1954 : M. Henry Berthereau
- 1954-1966 : M. A. Lamarque
- 1966-1970 : M. Jean Doursat
- 1970-1981 : M. Maurice Gilbert
- 1981-1985 : M. Bernard Charlot
- 1985-1989 : M. Hubert Beignon
- 1989-1997 : M. Bernard Charlot
- 1997-2005 : M. Joël Retureau (1996? – Mars 2005)
- 2005-2012 : M. Nicolas Belloir
- 2012-2014 : M. Daniel Bonithon (2012- octobre 2014)
- 2014-2015 : M. Boris Darlet (octobre 2014- février 2015) – quelques mois d’intérim
- 2015-2020 : M. Nicolas Belloir (2015 à mars 2020)
- Depuis mai 2020 : Boris Darlet

Autres élus trouvés dans nos recherches
- 1926 : Monsieur Batia (maroquinier, qualifié de président de la FFPR par le journal La Liberté du 1 octobre 1926)
- 1931 : Monsieur Cartau ( comité course)
- 1947 : Madame Castagnède (patinage artistique)
Les dirigeants de la fédération depuis 1910
Attention, cette liste mélange des représentations des diverses fédérations sur la période 1910-1939, du fait de la coexistence de plusieurs regroupements.
Période | Président | Trésorier | Secrétaire | DTN |
---|---|---|---|---|
1910-1919 | M. Michaut | Georges Steinfinkel | – | |
De 1919 au 15 novembre 1920 | M. Maréchal | Marcel Fournier | Pierre Margier | – |
Du 15 novembre 1920 à 1926 | Georges Steinfinkel | M. Lanners | Pierre Margier | – |
1926-1930 | Henry Berthereau | Aristide Martin | F. Weiss | – |
1930-1934 | Henry Berthereau | Aristide Martin | Camille Fetler | – |
1934-1935 | Henry Berthereau | Aristide Martin | Camille Fetler | – |
1935-1942 | Henry Berthereau | F. Ballavoine | – | |
1942-1945 | Henry Berthereau M. Bertrand (vice-président en Zone occupée) | F. Ballavoine | – | |
1945-1949 | Henry Berthereau | M. Peyrou (1945-1947) M. Gillete (1947-1949) | Camille Fetler | – |
1949-1953 | Henry Berthereau | M. Gillette | Camille Fetler | – |
1953-1954 | Henry Berthereau | Marcel Manaud | Camille Fetler | – |
1954-1957 | A. Lamarque | Marcel Manaud | Camille Fetler | – |
1957-1961 | A. Lamarque | Marcel Manaud | Camille Fetler | – |
1961-1965 | A. Lamarque | Despax | Camille Fetler | – |
1965-1966 | A. Lamarque | Marcel Manaud | Camille Fetler | – |
1966-1969 | Jean Doursat | Jean Doursat | Robert Curtan | – |
1969-1970 | Jean Doursat | Robert Curtan | – | |
1970-1973 | Maurice Gibert | M. Etchebes (1972) | Robert Curtan | – |
1973-1977 | Maurice Gibert | L. Andrieu | Robert Curtan (1973-1975) Bernard Charlot (1975-1977) | – |
1977-1981 | Maurice Gibert | Raymond Billard | Bernard Charlot | – |
1981-1985 | Bernard Charlot | Raymond Billard | Hubert Beignon | Bernard Fonfrède |
1985-1989 | Hubert Beignon | Foulhoux (1985-1988) | Louis Gatto | Bernard Fonfrède |
1989-1993 | Bernard Charlot | Daniel Bonithon vice président chargé des finances Louis Barthes : trésorier | Georges Gouffe (1989-1991) Alain Monnadier (1991-1993) | Dominique Rousset (1990) |
1993-1997 | Bernard Charlot | Daniel Bonithon vice président chargé des finances Louis Barthes : trésorier | Alain Monnadier | Dominique Rousset |
1997-2001 | Joël Retureau | Guy Limieri : vice président chargé des finances Carole Anizon : trésorière | Christian Beaumont | Hervé Lallement (1998) |
2001-2005 | Joël Retureau | Francis Lucas | Nicolas Belloir | Hervé Lallement |
2005-2009 | Nicolas Belloir | Marie-Claude Martinez | Alain Pigeyre | Hervé Lallement |
2009-2012 | Nicolas Belloir | Olivier Pagnon | Lucile Leborgne | Hervé Lallement |
2012-2014 | Daniel Bonithon | Hervé Lallement | ||
Fin 2014 à janvier 2015 | Boris Darlet (intérim) | Hervé Lallement | ||
De 2015 à mars 2020 | Nicolas Belloir | Mathieu Fouchard | Stéphane Casteran | Hervé Lallement |
Mars à mai 2020 | Boris Darlet (intérim) | Mathieu Fouchard | Stéphane Casteran | Hervé Lallement |
Mai à décembre 2020 | Boris Darlet | Mathieu Fouchard | Stéphane Casteran | Hervé Lallement |
Depuis décembre 2020 | Boris Darlet | Monique Keribin (2021) | Stéphane Casteran | Sébastien Sobczak (2021) |
Les changements de nom de la fédération et les noms de ses fédérations concurrentes en bref
- 1910 : Fédération des Patineurs à Roulettes de France (FPRF)
- 1914 : Ligue Française des Amateurs de Patinage (concurente)
- 1920 : Fédération des Patineurs Professionnels de France (concurrente)
- 1921 : Fédération Française de Patinage à Roulettes (citée dans plusieurs journaux en 1922, dont le journal officiel, coexista avec la Fédération Française de Rink Hockey) – active le 11 février 192830
- 1925-1928 : Fédération Française de Paticycle (concurrente apparue brièvement dans les archives de presse)
- 1926 : Fédération Française de Rink Hockey (FFRH)
- 1945 : Fédération Française de Patinage à Roulettes (FFPR)
- 1952 : Fédération Française de Roller Skating (FFRS)
- 1977 : Fédération Française des Sports de Patinage à Roulettes (F.F.S.P.R.)
- 1977 : Fédération Française de Hockey sur Roulettes (fédération dissidente)
- 1990 : Fédération Française de Roller Skating (FFRS)
- 2011 : Fédération Française de Roller Sports (FFRS)
- 2017 : Fédération Française de Roller et Skateboard (FFRS) – déclaration officielle validée par la préfecture de Gironde le 6 février 2018

Localisation des sièges de la Fédération au fil des époques
Ville | Adresse | Période |
---|---|---|
Paris | 34 rue de Provence | 1910 |
Paris | 134 rue du Faubourg Poissonnière | |
Paris | 157 rue d’Alésia – chez monsieur le secrétaire général M. Maréchal | 1914 |
Paris | 3, rue Rossini, 9e arrondissement | 3 février 1921 – 1928 ? |
Bordeaux | Café Régent, place Gambetta | 1926 |
Bordeaux | 4 place des Quinconces | 1933 |
Bordeaux | 11 rue de Chambrun (1934) – secrétariat ? | |
Bordeaux | 11 rue Fondaudège | 1937 |
Bordeaux | 138 rue Fondaudège, chez le président M. Berthereau | 1945 |
Bordeaux | 82 rue de Macau | 1956-1958 |
Bordeaux | 52 cours du Chapeau Rouge | 1970-1972 |
Boulogne-Billancourt | 1 rue Victor Greffulhes, 92100 | 1972-1979 |
La Roche-sur-Yon | Les Peupliers, Chemin de la Pairette, 85007 cedex | 1980 à 1989 |
Paris | 21 rue d’Anjou | 1990-1991 |
Le Mans | Un local mis à disposition par les Mutuelles du Mans | 1989 – 1992 ? |
Talence | Rue Curie ? (maison individuelle) | Novembre 1992 |
Bordeaux | 6 boulevard Franklin Roosevelt, 33000 | depuis le 1er janvier 1999 |
Coordonnées actuelles de la FFRS
Fédération Française de Roller et Skateboard
6 Boulevard du Président Franklin Roosevelt – CS11742 – 33080 Bordeaux Cedex
Tél : (33) 05 56 33 65 65
Fax : (33) 05 56 33 65 66
A propos de cet article
Les bases de cet article remontent au 1er novembre 2013. Il est régulièrement actualisé au fil de nos recherches. Dernière mise à jour : 31 mars 2025.
Photos et logos : FFRS – Relecture : Iggnorance – tous nos remerciements à Luc Bourdin pour son apport relatif à la commission roller acrobatique/freestyle.
De nombreuses données historiques sont le fruit de recherches sur les excellentes plateformes publiques Gallica et Retronews.
Pour aller plus loin
Sources
- Paris : Ancienne Gazette des étrangers, 26 mai 1910 (Gallica) ↩︎
- La Provence Sportive, 27 mai 1910 (Gallica) ↩︎
- Le National, 28 mai 1910 (Gallica) ↩︎
- La France de Bordeaux et du Sud-Ouest, 22 décembre 1912 ↩︎
- Le Soleil, 30 septembre 1911 ↩︎
- Paris, 23 février 1911 ↩︎
- L’Action, 22 février 1911 ↩︎
- Le Soleil, 21 novembre 1912 ↩︎
- La France de Bordeaux et du Sud-Ouest, 8 mars 1913, p. 4 (Retronews) ↩︎
- Le Siècle, 10 mai 1913 ↩︎
- L’Aéro, 13 janvier 1914 ↩︎
- Les Nouvelles, 22 janvier 1914 / La Petite Gironde, 31 mars 1914 ↩︎
- L’auto, 19 avril 1914 ↩︎
- Le Voltaire, 28 avril 1914 ↩︎
- La Patrie, 20 nov. 1920, p. 3 (Retronews) ↩︎
- ↩︎
- La Presse, 18 décembre 1920 ↩︎
- Le Gaulois, 4 septembre 1921 ↩︎
- L’avenir, 28 octobre 1922 ↩︎
- L’Intransigeant, 25 février 1923 ↩︎
- Ibid. ↩︎
- Le Progrès de la Côte d’Or, 23 octobre 1926 ↩︎
- La Lanterne, 23 mai 1926 ↩︎
- La Liberté, 1 octobre 1926 ↩︎
- Les Nouvelles Sportives, 11 février 1928 (Gallica) ↩︎
- Le Soir, 7 juillet 1929 ↩︎
- L’Athlète, 15 octobre 1952 ↩︎
- Annuel National Officiel Fédération Sportive de France pour l’éducation physique et morale de la jeunesse, 1 janvier 1957 (Gallica) ↩︎
- Annuel National Officiel Fédération Sportive de France pour l’éducation physique et morale de la jeunesse, 1 janvier 1958 (Gallica) ↩︎
- Les Nouvelles Sportives, 11 février 1928 (Gallica) ↩︎
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