Le brevet de patin à mâchoires de George F. Johnson (USA)
Le brevet n°334.231 de George F. Johnson (Philadelphie, Pennsylvanie) fut déposé le 17 septembre 1885. Puis, il fut validé le 12 janvier 1886. Il visait à améliorer le système de fixation du train roulant du patin à la chaussure grâce à une mâchoire réglable.
Par alfathor

Description du brevet de patin à mâchoires de George F. Johnson (USA)
Le brevet n°334.231 de George F. Johnson (Philadelphie, Pennsylvanie) fut déposé le 17 septembre 1885. Puis, il fut validé le 12 janvier 1886. Ce brevet présentait des améliorations apportées aux patins à roulettes, visant à perfectionner leur système de serrage. A cette période, les inventeurs réfléchissaient à des systèmes de mâchoires qui venaient caler les chaussures des pratiquants. L’ingéniosité de leur système reposait sur le fait qu’il permettait aussi d’ajuster la longueur du patin en fonction de la pointure.
Structure et conception
Le brevet d’invention décrivait un patin à roulettes comprenant une plaque de base (A) réglable en longueur grâce à un mécanisme situé sur sa partie inférieure. Sous cette plaque, deux supports principaux (a) portaient des rotules. Elles se positionnaient au-dessus des axes des roulettes (B). Ces axes étaient logés dans des blocs de roulement (D), eux-mêmes reliés par une tige de connexion (E) attachée à une structure centrale (F). Cette structure permettait une répartition équilibrée du poids de l’utilisateur, réduisant les contraintes sur les roulements.
Mécanisme de stabilisation
Un ressort torsadé (F), fixé aux blocs de roulement et aux supports, jouait un rôle crucial. Il maintenait les roulettes alignées tout en permettant des mouvements fluides et contrôlés. Lorsque la plaque de base était inclinée, le système pivotait pour faciliter les virages, les ressorts ramenant automatiquement les composants en position neutre.
Ajustements et serrage
Un système de pinces (M) était intégré pour fixer solidement le patin à la chaussure. Ce mécanisme comprenait des leviers et des tiges (N, U) permettant un ajustement précis et un serrage efficace, assurant ainsi la stabilité pendant l’utilisation. La conception incluait des modifications possibles pour adapter la rigidité des ressorts à l’utilisateur.
Innovations majeures
Les principales revendications portaient sur :
- L’alignement direct des charges sur les axes des roulettes pour une meilleure stabilité.
- L’ajout d’un système de ressorts ajustables pour améliorer la réponse dynamique.
- Un mécanisme de serrage ergonomique pour une fixation rapide et sécurisée
Le brevet US334231 de George F. Johnson du 12 janvier 1886 en pdf
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