Entretien avec Alexis Huchet, moniteur de roller et coach sportif

Portrait d’Alexis Huchet : 21 ans et indépendant

Bonjour Alexis Huchet, peux-tu te présenter ?

Bonjour, j’ai 21 ans, je pratique le roller depuis une dizaine d’années. J’ai commencé petit comme beaucoup de patineurs. Je n’ai jamais vraiment arrêté et j’en ai même fait mon métier. Vers mes 17 ans, je suis revenu en club et je me suis mis au roller hockey. Plus jeune, j’étais en école de patinage.

Où es-tu situé ?

Je suis basé aux Sables d’Olonne, la ville du Vendée Globe. Le remblai avec vue sur mer est très agréable à rouler.
J’ai beaucoup roulé seul. Quand je suis arrivé au lycée, en seconde, j’ai rejoint un groupe d’élèves qui pratiquait le roller. Cela m’a remotivé à me réinvestir en association. Sinon, le roller était surtout un mode de déplacement et un moyen d’évasion.
J’ai beaucoup roulé de mon côté et c’est quand j’ai rejoint le club que j’ai vraiment progressé. La première heure était plutôt freestyle et technique et la seconde heure plutôt orientée roller hockey.

A partir de quand as-tu voulu en faire ton métier ?

Dès le lycée. Je suis désormais éducateur et coach sportif. C’est à partir du moment où j’ai voulu reprendre le roller sérieusement que l’idée m’est venue. J’ai mixé ma passion et mon projet d’éducateur sportif.

Avant d’arriver dans ton équipe, avais-tu déjà pratiqué le roller hockey ?

Oui, un peu. C’est surtout quand j’ai intégré l’équipe de hockey loisir de mon club que ça c’est confirmé. L’aspect progression dans le hockey m’a beaucoup plu. Je me suis alors orienté vers les entraînements de la pré-nationale où j’ai pu m’intégrer.

Chaque discipline est vraiment très différente. J’ai beau avoir un bon niveau en roller hockey, je suis un débutant en skatepark. C’est ce qui me plait dans le roller, chaque discipline a ses spécificités et l’on peut progresser dans chacune.

Alexis Huchet : comment vis-tu du roller ? Peux-tu nous décrire ton activité ?

J’ai créé mon entreprise en octobre 2021. Je dois développer mon activité pour arriver à mon objectif de 100% roller. J’ai toujours mon bagage fitness qui me m’offre une solution. Je suis à 50 à 60% de mon activité en roller pour l’instant.

Par ailleurs, je travaille principalement en association aux Sables d’Olonne. D’autre part, je m’occupe des cours des enfants, des adolescents, des adultes, des hockeyeurs loisirs. Cela remplit bien mes soirées. Il y a aussi une seconde association plus loin où je m’occupe des ados et des adultes. D’autre part, au niveau scolaire, des écoles mettent en place des cycles roller. Même chose avec les centres de loisirs et les mairies qui sont ouverts au roller.

Comment équipes-tu les participants ?

J’utilise mon matériel personnel pour équiper les enfants. J’ai notamment trouvé du matériel d’occasion chez Emmaüs et sur le bon coin. J’ai retapé pas mal de matériel. Le plus compliqué reste de trouver suffisamment de pointures.

Comment est venue l’idée des vidéos de roller ?

Pendant le confinement. Je voulais garder le contact avec les adhérents des associations dans lesquelles j’intervenais. J’ai vu que cela marchait bien, du coup, j’ai voulu continuer. Les retours ont été plutôt positifs.

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