Une 9ème édition édition réussie pour la Ride de la Vaunage 2011
27 patineurs se sont donnés rendez-vous samedi 26 novembre 2011 pour participer (de façon informelle) à la 9ème ride de la Vaunage. Ce rendez-vous longue distance annuel orchestré de main de maître par Youb Solo connaît chaque année un succès grandissant...
Par alfathor

De Vauvert à Saintes-Marie-de-la-Mer en roller
9h00 du matin. Le soleil nous fait la grâce de ses rayons à Vauvert (Gard, 30). Le parking à l’entrée de la voie verte de Vauvert à Galician se remplit tranquillement. Ils viennent de Marseille, Gap, Avigon, Nîmes Montpellier, ou encore du Puy-en-Velay ! Autant dire que le rendez-vous plaît à bon nombre de patineurs qui se sont levés tôt pour participer.Au programme aujourd’hui : 87 km A/R entre Vauvert et Saintes-Marie-de-la-Mer.
On se retrouve avec grand plaisir après quelques mois sans s’être croisé sur les compétitions. Rien de tel qu’un bon groupe de copains pour patiner et prendre du plaisir dans la bonne humeur…
Le parcours
Le tracé débute par un tronçon de 6 km de voie verte entre Vauvert et Galician. Il se prolonge ensuite par la véloroute du Cailar qui traverse la petite Camargue. Sur cette route, les vélos sont prioritaires et les voitures savent qu’elle est très fréquentée par les sportifs, en particulier les cyclistes… et quelques ragondins !Ensuite, le groupe va emprunter les départementales au milieu des lagunes pour rejoindre Saintes-Marie-de-la-Mer pour la pause de midi avant de repartir en sens inverse.
C’est parti !
Vers 9h45, tout le monde s’élance de Vauvert, le temps de faire une photo de groupe et les groupes se forment. On constate d’importantes différences de niveaux mais cela n’a pas grande importance, chacun roule à son rythme. On s’arrête tous les 5 ou 10 km pour se regrouper. 2 voitures encadrent le cortège. Sophie se charge de faire la voiture balai avec son gyrophare sur le toit et ses fidèles compagnons sur les places passagers. Une seconde voiture remonte régulièrement le cortège pour intervenir en cas de besoin. Les deux voitures sont généreusement remplies des affaires des patineurs… avec de quoi se sustenter à l’occasion de la pause midi notamment !Les premiers kilomètres filent assez vite, certains ne peuvent pas s’empêcher de lancer des accélérations à tout bout de champs (ils se reconnaîtront :-)). Ne nous enflammons pas, il reste quand même plus de 80 km à parcourir et le vent est favorable à l’aller. Ce sera une autre paire de manches au retour avec la tramontane en face…
La véloroute : vert l’infini et au delà !
ous avançons en direction de l’est et du sud, à la façon de Rahan vers la tannière du soleil. L’astre est plutôt généreux et la température fraîche mais agréable. Le tracé à travers la Camargue est lisse, roulant. Il offre de grandes lignes droite où les pelotons peuvent s’exprimer à plein. On progresse à bonne allure au milieu des canaux, des roseaux, des taureaux, des chevaux, des mas camarguais. La brise nous porte et l’aller se fait à bonne allure. Nous croisons quelques pelotons cyclistes, parfois nous les doublons, parfois ils nous laissent sur place… une chose est sûr, il est difficile de résister à l’appel du « suçage de roue » !La traversée de la véloroute se fait assez vite, la ligne droite a beau être longue et se perdre à l’infini, on en redemande tant le paysage est reposant, calme, apaisant.
Les départementales
Le bord de départemental qui suit offre un revêtement assez épais mais roulant malgré tout. Tout le monde s’aligne pour s’abriter du vent qui commence à se lever aux alentours de midi. Les « attaques » sont moins fréquentes, on se regroupe pour s’économiser. On a déjà une trentaine de kilomètres dans les pattes. Les premiers panneaux annonçant Saintes-Marie-de-la-Mer font leur apparition. Nous arrivons dans une portion de route assez lisse au milieu d’un décor lunaire. La terre et le sable se mélangent à l’eau, la route semble émerger au milieu de la lagune comme une forteresse de civilisation. Autour de nous, l’espace semble immense, infini, plat. La végétation est clairesemée, basse, courbée par les vents.Saintes-Marie-de-la-Mer émerge à l’horizon, au bout d’une longue ligne droite, le vent est favorable, le peloton éclate, des petits groupes se forment et la vitesse monte sans vraiment forcer. Le GPS flirte allègrement avec les 40 km/h. Pendant 10 minutes, l’extase semble s’emparer de bons nombre de patineurs qui « prennent leur pied » comme ce n’est pas permis !
Miam time
Nous arrivons en ville, l’endroit est quasi désert, tout au plus un ou deux anciens posés sur des bancs. Ils regardent passer notre caravane de lémuriens avec un air circonspect…
Direction les arènes puis le bord de mer pour la pause déjeuner. La température est douce, seul le vent obstiné nous oblige à nous abriter un peu derrière les cabanes près de la plage. Nous profitons d’un bain de soleil réjénérateur. Chacun déchausse, se couvre, sort sa tambouille pour un moment de convivialité.
Retour venteux
Vient le moment du retour. On sent que les organismes ont déjà encaissé un marathon. Ceux qui se sont enflammés deviennent soudain plus sage. Il faut dire que la Tramontane a de quoi refroidir les ardeurs ! Avec près de 50 km/h en rafale, il vaut mieux être solidaire et se relayer.
Nous traversons alors la seule zone de gratton du trajet, environ 2 km de départementale au grain casse-patte. Combiné au vent, le moral a intérêt à être bon ! Il faut prendre son mal en patience. Le bout ravageur passe finalement assez vite, une ligne de transition entre bitume lisse et bitume défoncée semble faire office frontière entre calvaire et bonheur. Retour au paradis !
Après une courte pause, le groupe reprend la véloroute à travers la Petite Camargue. Le vent y semble moins fort que dans les platines en bord de mer. Le groupe profite des lignes droites pour se densifier. Le peloton s’étire, un chien se joint aux patineurs, il suivra pendant une dizaine de kilomètres !
Nous prenons un léger détour pour terminer le trajet avec un passage par les vallons du Cailar, ultime casse-patte avant le dernier tronçon de voie verte et le retour à notre point de départ…
Le temps de dire au revoir et l’on pense déjà à la 10ème édition. Youb nous promet qu’elle sera exceptionnelle ! Avec peut-être 3 chiffre au compteur des kilomètres ?
Vidéo
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Photos : Yannick
mystic
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