Les marathons ont clos le mondial course 2012
Par alfathor |
Publié le 20 septembre 2012 |
Mis à jour le 2 novembre 2020 |
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Les marathons closent traditionnellement les Championnats du Monde de roller course. Contrairement aux journées précédentes, les patineurs ont profité d’un temps ensoleillé lors de ces dernières épreuves à San Benedetto-del-Tronto (Italie)…
Le bilan des courses par catégorie au mondial 2012
Powerslide – 2012 Worlds VideoLog 29 – Marathon day from Powerslide TV on Vimeo.
Si des tentatives d’échappées ont été lancées lors des différentes courses, aucune n’a vraiment abouti. On a assisté à plusieurs sprints massifs dans les différentes catégories.
Le circuit : un tracé dangereux
De nombreux athlètes nous ont fait part d’un circuit dangereux. Le tracé se déroulait en front de mer des virages en épingles. Le virage à un kilomètre de l’arrivée notamment se composait d’un revêtement très dégradé avec beaucoup de trous et de graviers. De nombreuses chutes ont d’ailleurs eu lieu. Sur le reste du parcours, il fallait être vigilant avec plaques d’égout. En fait, sur la route, un seul côté était praticable à deux patineurs de front, pas plus, sur une bonne partie du parcours. Il semblerait que certaines portions aient été rebitumées après les intempéries de la veille.
Le marathon des seniors dames : Baena sur le fil pour un podium sud-américain
Contrairement à ce que l’on a pu lire sur d’autres sites Internet, la course n’a pas été lente. Elle a été plutôt très saccadée. De nombreuses attaques ont animé le peloton des seniors féminines. Les filles ont même plutôt bien roulé avec un chrono à environ 2 minutes du record du monde sur la distance.
En fait, ce sont les européennes qui sont allées le plus au charbon. Tout d’abord avec les patineuses hollandaises qui ont tenté plusieurs fois de partir et de dynamiter la course. Les allemandes ont également essayé de s’échapper, tout comme la française Nathalie Barbotin. Seules les italiennes n’ont pas trop roulées, Francesca Lollobrigida se faisant disqualifier à mi-course.
Manque de chance pour les européennes, toutes les patineuses colombiennes semble avoir eu pour consigne de finir au sprint afin que Cecilia Baena puisse remporter sa première médaille lors de ce mondial. Kelly Martinez et ses coéquipières se sont donc attachées à toujours ramener le peloton sur les échappées.
Lors du sprint, elles ont d’ailleurs emmené et protégé Cecilia Baena. Une de ses coéquipières, Elizabeth Arnedo a d’ailleurs dû la laisser passer lors du sprint final. Dans le public, plusieurs personnes auraient entendu Cecilia lui crier de lui laisser la victoire.
Du coup, le podium se compose de Cecilia Baena (Colombie), Elizabeth Arnedo (Colombie) et Maira Arias (Argentine).
A noter : les six premières patineuses sont sud-américaines !
Les juniors dames
Quelques attaques mais les pelotons contrôlaient tout. Chez les françaises, Deborah Marchand manque le podium de peu. L’allemande Katharina Rumpus s’impose au sprint en 1h16m40s232 devant Ga Ram Yu (KOR) et Yi-Hsuan Liu (TPE).
Juniors hommes
Les français ont été très actifs aussi, attaquant fort dès le début avec Pierre-Yves Péridy et Tomy Lépine qui arrivent à s’échapper tous les deux en faisant à chaque fois un joli trou. Bien qu’attaquant très tôt, l’une de ces attaques auraient pu passer si le circuit avait été un peu plus sinueux, mais le long du bord de mer de San Benedetto, le peloton a toujours eu les échappés en ligne de mire et remontait quand il voulait.
Au sprint, Chao Tsu Cheng (TPE) prend le large de quelques mètres, il s’impose en 1h05m35s498 devant Mike Páez (MEX) et Juan Camilo Pérez (COL). L’Amérique du Sud se fait damer le pion ! quatre des cinq premiers sont sud-américains.
Seniors hommes
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la course a été rude, beaucoup d’abandons ont clairsemé le peloton. Sur 112 patineurs au départ, Bill dressait le bilan suivant pour la Nouvelle-Zélande : sur onze patineurs Kiwis au départ, seuls cinq ont franchi la ligne. Kalon Dobbin et Scott Arlidge finissent respectivement 61ème et 73ème.
Le tracé comportant une épingle a demandé de grosses relances qui ont mis les organismes à rude épreuve. C’est finalement le Belge Bart Swings qui parvient à imposer sa pointe de vitesse dans les derniers mètres. Il termine devant le redoutable colombien Andrès Munoz (deuxième) et le français Ewen Fernandez. Un autre favori, Fabio Francolini, reste au pied du podium. Peter Michael (Nouvelle-Zélande) termine dixième après s’être calé dans la roue du Munoz.
Le marathon Seniors hommes vu par Ewen Fernandez
« Pour le marathon, on a couru sur un aller/retour le long de la plage avec deux virage en épingle pour tourner… La route n’était pas bonne avec beaucoup de trous. Ils avaient refait du goudron juste dans la matinée avant les course pour boucher les plus gros trous. Du coup, le goudron se décollait durant la course.
Nous avons eu quinze tours à faire. La tactique de l’équipe de France : deux binômes composés d’Alexis Contin et Brian Lépine d’un côté, puis de Nolan et moi de l’autre… Les sprinters restant dans le peloton pour nous recaler en cas de besoin.
Avec Nolan, nous avons attaqués à plusieurs reprises. Quand le peloton revenait, c’était au tour des deux autres d’embrayer et ainsi de suite…
Au tout début je me suis retrouvé échappé avec Bart mais ça va vous faire drôle… On ne s’est pas entendu, alors cette tentative à échoué.
J’ai tenté plusieurs échappées mais Bart Swings était là pour me surveiller ! Alexis a été très fort ! Il a fait beaucoup se mal au peloton par ses attaques incessantes.
Peu après la mi-course, je me suis mis dans la roues de Bart pour penser au sprint. Alexis m’a dit : « reste dans les roues pour le sprint je m’occupe du reste… »
Alors je lui ai fait confiance et je me suis préparé mentalement à sprinter car ce n’est pas dans mes habitudes se faire ça. Alexis a alors continué à rouler avec l’aide de Nolan pour tout contrôler et attaquer. Les sprinters et Brian étaient autour de moi en cas de problème et s’il fallait faire un effort.
Le sprint est lancé de très loin. Je ne suis pas aux avant-postes à cause d’une chute dans le dernier virage. Je suis Bart à la trace… Nous remontons vers la tête, très rapidement. Bart l’emporte. Il ne me manque pas grand chose pour faire deuxième ! Il a vraiment été très rapide. Je ne pouvais pas le doubler »
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Relecture : Iggnorance
Photos : Daniel Busser
Aurélien
Ne pas oublier que en Juniors Dames, l’arrivée était tellement bien mis en vue que la Chine Taipei (Troisième) s’arrête 50 mètres avant la ligne alors qu’elle disposait de 15 mètres d’avance sur ses adversaires …../