Abidjan sur roulettes – roller en Côte d’Ivoire avec Gui_Gui
Gui_Gui a vécu 6 ans en Côte d'Ivoire de 1996 à 2002. Depuis son départ, il rêvait de repartir là-bas, ne serait-ce qu'en simple touriste. Ce rêve est devenu réalité cet été 2008, pour lui, sa femme ivoirienne et ses trois enfants. Il nous livre un reportage sur roulettes dans la capitale économique ivoirienne...

Parcourons Abidjan en roller (Côte d’Ivoire)
Gui_Gui nous plonge dans l’ambiance des rues d’Abidjan (Côte d’Ivoire) en roller. En effet, le patineur français y a vécu six ans sur place de 1996 à 2002. Depuis son départ, il rêvait de repartir là-bas, ne serait-ce qu’en simple touriste. Ce rêve est devenu réalité cet été 2008, pour lui, sa femme ivoirienne et ses trois enfants. Il nous livre un reportage sur roulettes dans la capitale économique ivoirienne…
Nous avons passé environ un mois à Abidjan, parmi notre famille africaine, un mois de pur bonheur.
J’ai eu l’idée d’embarquer mes bons vieux roller Fila M100 2006, équipés de roues Matter oranges, afin de tenter quelques rides sur Abidjan, sachant parfaitement que la chose serait difficile, pour plusieurs raisons : Les routes sont en mauvais état, les taxis très nombreux, et le climat est éprouvant.

Le climat ivoirien
À propos du climat, un petit rappel géographique : Abidjan est situé sur le Golfe de Guinée, en Afrique de l’Ouest, à environ 5 degrés de latitude nord : l’équateur n’est qu’à 750 km. Le climat y est chaud et humide, avec une saison pluvieuse d’environ mai-juin à septembre.
Le reste de l’année est plus sec et extrêmement chaud. Cette saison des pluies n’a rien à voir avec une mousson asiatique : en effet, elle est ponctuée de nombreuses périodes d’ensoleillement qui durent parfois des semaines entières. Les averses sont brèves et locales.
Le taux d’humidité avoisine les 90 %, ce qui fait que lorsqu’il ne fait que 24°C à l’ombre à Abidjan, on a une sensation de chaleur bien supérieure à un 30°C à l’ombre en France par exemple. En effet, par temps sec, la sueur s’évapore vite et créé une sensation rafraîchissante, or ce processus est entravé en présence d’une atmosphère très chargée en humidité : la sueur ne sèche pas vite, et on a un peu la sensation d’être dans un sauna, au début…
Enfin, la journée a une durée égale à celle de la nuit. Chaque jour de l’année, le soleil se lève rapidement vers 6h00 et se couche tout aussi rapidement vers 18h00.
En Afrique, les soirées sont longues, les rues sont animées, il y a du monde qui déambule le long des marchés nocturnes. La nuit. Voilà je pense un élément déterminant des cultures africaines : la nuit, c’est vraiment le moment où les gens se rassemblent et s’amusent.

Les roulettes qui démangent
Après 6 ans d’absence, je retrouve immédiatement des sensations familières et une envie furieuse de revisiter la ville d’Abidjan.
J’ai réalisé plusieurs sorties à roller dans Abidjan, dont la première, le dimanche 13 juillet 2008, du quartier SIPIM (où j’habite) à Port-Bouet, jusqu’au boulevard Abrogoua à Adjamé, ce qui représente un aller-retour d’environ 40 km (voir le parcours sur OpenRunner).
En roller dans Abidjan
J’ai choisi un dimanche en raison du trafic routier alors moins dense. Avec mon short et mon T-shirt cycliste, mon mini sac à dos, ma casquette et ma paire de lunettes de soleil, je ne passe pas inaperçu ce dimanche matin, alors que je marche en tongs sur le chemin sablonneux qui mène de ma petite maison en direction de la route goudronnée.
Arrivé à l’embranchement, je m’assois sur un muret et je pose à terre le sac en plastique sac contenant mes M100, sous le regard curieux des passants. Une fois ajustés mes patins, je range le sac plié et les tongs dans mon sac à dos, et je me lance prudemment sur ce goudron saupoudré de sable, en jetant quelques coups d’oeil en arrière.

Une grève bien pratique
L’air du matin est relativement frais, mais les rayons du soleil sont déjà puissants. Les véhicules sont peu nombreux pour deux raisons : d’abord, c’est dimanche. Ensuite, une grève des taxis d’Abidjan vient d’être lancée, en protestation contre une hausse subite du prix du gasoil, qui passe de 580 FCFA ( 0,88 euros) le litre à 780 FCFA (1,20 euros) Pour bien comprendre l’impact de cette hausse, il faut se rendre compte qu’avec 200 FCFA, (0,30 euros) on peut manger un plat d’attiéké (semoule de racine de manioc cuite à la vapeur) avec un morceau de poisson frit. Cette grève durera 8 jours, paralysant l’activité de la capitale économique de la Côte d’Ivoire, mais en tout cas, pas mes M100 !
Les bords de la route sont couverts par endroits de sable. Aussi, lorsqu’un véhicule me dépasse, je dois rouler en roller dans le sable, comme le font les vélos dans Abidjan. Cette grève des taxis est une aubaine pour moi : je peux me faire quelques pointes de vitesse sur des portions très lisses, ce qui me vaut quelques acclamations de la part des petits enfants au bord de la route !
Je passe devant l’entrée principale du 43e BIMA, cette base militaire française dont les communications avec l’extérieur se font essentiellement par hélicoptère, mais aussi par convois routiers. Cette présence militaire française a fait l’objet de controverses au sein de la population ivoirienne petit rappel.
Pour ma part, peut-être à cause de ma tête rasée en brosse, j’ai souvent été pris pour un « Bima » en perm’, mais j’inspirais plutôt curiosité et sympathie de la part des gens que je croisais.

Des carrefours énormes
Le grand rond-point du Monument, comme on l’appelle, est très grattonneux. Je dois donc patiner en forçant beaucoup pour avancer. Puis, je passe sous les yeux médusés des policiers du check-point marquant le début du boulevard Giscard d’Estaing. Ce long boulevard (environ 15 km) traverse du Sud au Nord les quartiers de Vridi, Koumassy, Marcory et Treichville. Ce qui marque le passage d’un quartier à l’autre, sur ce boulevard, c’est à chaque fois un carrefour gigantesque, grand comme deux terrains de foot. C’est l’un des rares endroits à Abidjan où les véhicules respectent les feux tricolores. Sinon, ailleurs, on passe dès qu’on peut.
La traversée de ces carrefours est toujours un grand moment : je redécouvre ces endroits, où on trouve des arrêts de bus, de taxis, des vendeurs, des choses à vendre, nourriture, boissons, et une foule permanente.
Le boulevard « VGE » est très large. Il est flanqué des deux côtés d’allées parallèles, donnant accès aux bâtiments et aux traverses : ces petites rues qui joignent le boulevard du Gabon à droite, quand on est à Marcory, et à gauche, le boulevard de Marseille.
A plusieurs reprises, je change de côté sur le boulevard VGE, au gré de la qualité du bitume. Le boulevard est lisse sur toute sa longueur. Mais les allées secondaires sont médiocres. Elles sont parfois couvertes de sable, grattoneuses. D’autre part, les trottoirs présentent quelques pièges, comme ces plaques de bouches d’égout qui ont toutes été systématiquement volées.
À l’approche de Treichville, peu avant le pont Houphouet-Boigny, je dois quitter le boulevard VGE. A cet endroit, il est bien trop dangereux. En effet, il n’y a plus ni trottoir ni allée parallèle. J’emprunte donc une rue qui part en patte d’oie, pour tourner au bout de 500 m à gauche devant le Palais de la Culture de Treichville.Je me retrouve alors au pied d’une sorte de butte décorée de massifs de fleurs et de bosquets. Je dois marcher, roller aux pieds, sur le gazon, et sur un chemin pavé et sablonneux, vers le sommet de cette butte. C’est le chemin qu’empruntent les piétons qui traversent le pont.
Le plateau
Arrivé en haut, j’ai un coup au coeur, et une bonne brise marine. J’ai en face de moi, dans une longue perspective, le pont qui enjambe la grande Lagune Ebrié, vers le quartier des affaires, le Plateau.
Je glisse le long du trottoir droit du pont, lisse comme un billard. De nombreux passants me sourient, étonnés par mon accoutrement. Des femmes s’arrêtent de marcher pour me regarder. La lagune se présente à moi, immense. A gauche, les installations portuaires, ses navires marchands à quai. A droite, à un kilomètre de là, la silhouette du deuxième pont qui enjambe lui aussi la lagune, plus à l’Est. C’est le pont Charles De Gaulles… Abidjan dépend de ces deux ponts. La ville n’a que deux ponts, mais de nombreuses lagunes… Abidjan est immense. Voilà pourquoi Abidjan est la ville aux millions de taxis !
Vraiment, cette grève ne pouvait mieux tomber, me dis-je, assez égoïstement. Mais quel poids supplémentaire cette hausse va-t elle faire peser sur les épaules pourtant déjà bien fatiguées des Ivoiriens ! La nourriture aussi a augmenté.
Arrivé au bout du trottoir du pont, je prends le chemin étroit qui descend en pente raide. Il se compose d’un revêtement très grossier. Ainsi, je débouche en bas du pont, au niveau de la Gare Sud des bus de la Ville (SOTRA). Je commence alors à rentrer dans le Plateau, assez désert comme tous les dimanches.
Ensuite, je passe devant la grande mosquée, le jardin des plantes. Et plus loin encore, c’est la cathédrale, et les tours de la Citée Administrative. Des témoins de la grandeur d’Abidjan dans les années 1980. Je me prends une grande descente à vive allure, pour remonter vers le quartier Indénié. Le Plateau est un des rares endroits d’Abidjan avec du relief.

Adjamé en roller
Je dois prendre à gauche une rue au revêtement très détérioré, couverte de sable et de boue. Enfin, je débouche dans Adjamé, tumultueuse, surpeuplée : à Adjamé, on ne connait pas le dimanche. Sans doute cela est-il dû à la forte majorité de Musulmans Dioulas, qui font du commerce. Adjamé est un endroit hyperactif, c’est une fourmilière. J’avance avec difficulté parmi la foule, en remontant le boulevard Abrogoua, qui traverse Adjamé du Nord au Sud.
À un certain moment, je dois abandonner mon avancée, tant la rue est bondée et couverte de boue et de détritus. Lorsque je vivais à Abidjan, j’ai souvent remonté ce boulevard dans toute sa longueur, pour me ballader… à pieds ! A pieds, c’est vraiment l’unique moyen de se déplacer ici.
Je revois avec bonheur les stands, les étals des commerçants, les échoppes, les marchés publics, les femmes Dioulas. Elles portent tout sur la tête, les mendiants, et tous ces gens qui marchent, l’air de bien savoir où ils vont.

Retour
Je décide donc de retourner vers mon point de départ d’Abidjan en roller, avec une petite modification dans le parcours. Je vais suivre le boulevard Abrogoua tout droit vers le Plateau, pour y entrer par le quartier de la Mairie, plutôt que de repasser par la cité Administrative. La route est très roulante, c’est un faux plat descendant, et je trace à toute allure.
Je rentre à nouveau au Plateau, que je traverse, puis je reprends le pont, puis le boulevard VGE. Je trace. Un bus me dépasse et de nombreux passagers aux fenêtres me crient des « ouais ! » « bravo ! » , un 4×4 me dépasse et là c’est une femme blanche qui me prend en photo… Je double des vélos, évite d’autres vélos roulant à contre-sens, stoppe à quelques feux rouges. Ces quelques arrêts me font dégouliner de sueur !
À Abidjan, les véhicules serrent de préférence à gauche (voie rapide) afin d’éviter la voie de droite et le bas-côté, où les taxis ont l’habitude de freiner, stopper, et où circulent de nombreux piétons, vélos, charrettes à bras, petites motos, parfois à contre-sens ! Je rentre dans Port-Bouet, vers le quartier du marché, direction la barraque en bois où ma belle-mère tient un mini restaurant d’attiéké et de poisson frit.
Mes enfants et ma femme viennent justement d’arriver à bord d’un des rares taxis en circulation. On s’assoit à l’ombre, on sirote un jus de gingembre, il est 10h00 du matin, mon ride m’a pris à peu près 3 heures.

Le roller bien pratique pour circuler dans Abidjan
Les jours suivants, la grève des taxis s’éternisant, le roller s’avère un moyen de locomotion très pratique : je suis souvent sollicité pour aller acheter une chose par-ci, une chose par-là.
À Abidjan, une distance même courte est éprouvante à pieds, à cause de la chaleur. La vitesse de déplacement du roller présente l’avantage de créer une ventilation qui assèche la sueur, et donc une sensation de fraîcheur, ce qui n’est pas le cas de la marche à pieds. Cela dit, de nombreuses voies sont difficilement accessibles autrement qu’à pieds, car elles sont en sable, ou en boue. Il est donc indispensable d’emporter une paire de tongs dans un petit sac à dos.
Par contre il est parfaitement inutile de s’encombrer d’une bouteille d’eau : à Abidjan, vous trouverez facilement sur le bord du chemin un petit stand en bois qui vend des sachets d’eau fraîche pour 5 ou 10 FCFA, ou de jus pour 50 ou 100 FCFA, à moins que ce soit une charmante jeune fille portant tout cela en équilibre sur la tête, dans une bassine, et qui marche, d’un pas lent dans la chaleur…
Surpris par la pluie en roller dans Abidjan
J’ai refait ce ride une deuxième fois, cette fois avec un appareil photo. Le ciel était assez menaçant, et ce qui devait arriver arriva : alors que je franchissais le pont Houphouet Boigny sur le chemin du retour, une grosse pluie tropicale s’est abattue sur le secteur. Résigné à devoir nettoyer mes rollers et mes roulements à l’arrivée, j’ai continué à patiner sous la pluie, qui fut brève. Mais cette brève pluie a tout de même eu le temps de tout mouiller et de former de larges flaques. Je patinais déjà sur des routes ensablées, je patinais maintenant sur des routes ensablées et détrempées, un mélange bien dérapant. En arrivant sur Port-Bouet, je constatai que la pluie n’y était pas tombée.
Les jours qui ont suivi j’ai fait de nombreuses sorties sur le boulevard VGE et sur la route entre le Monument et l’aéroport, un parcours d’environ 3 km, bien droit mais grattonneux : j’y ai même fait du fond, pour un run de 50 km, c’est à dire 8 allers-retours, encore un dimanche matin.
Quelques personnes y font du jogging, surtout des hommes. La seule femme que j’ai croisé -une vraie Madame Muscle, devait être militaire, fort souriante d’ailleurs.

Fin de la grève des taxis à Abidjan
Le lundi 21 juillet 2008, la grève des taxis a pris fin, rendant à la ville son flot de taxis, et me dissuadant du même coup de retenter l’expérience du roller sur le grand boulevard VGE, mais pas sur la route de l’aéroport, beaucoup moins fréquentée.
Mais même à cet endroit, j’ai dû faire preuve d’une grande prudence, car certains véhicules n’hésitent pas à rouler un peu dans le bas-côté pour en doubler un autre par la droite. J’ai été frôlé de près plusieurs fois, malgré le fait d’avoir serré au maximum à droite.
Mes plus grandes frayeurs, je les ai cependant eues en tant que passager à bord de ces taxis. Face à une rue encombrée de piétons, ils accélèrent. Chaud devant ! Et les gens s’écartent. Et le plus terrifiant, ce sont leurs embrayages déglingués, qui donnent à leurs accélérations savamment dosées des effets élastiques, ou lance-pierres, tout à fait effrayants !
À bord d’un taxi-compteur qui nous emmène, mes enfants et moi-même, vers la plage de Vridi, j’entends à la radio, calée sur RFI, la fin officielle de la grève des taxis.
À Ouagadougou capitale du Burkina Faso, une grève des taxis n’aurait eu qu’un impact limité sur la vie sociale, car le vélo y est très développé. A Abidjan, la ville entière a été paralysée à 90 % pendant plus d’une semaine. Les Ivoiriens devraient se mettre au vélo ! Ou au roller…
Epilogue du périple roller à Abidjan
Ma dernière nuit africaine est agrémentée d’une petite brise marine. Assis dans un fauteuil en bois, dans la cour, j’écoute ma femme, ses soeurs et sa maman bavarder dans leur ethnie Gouro, dont je ne comprends que quelques mots et expressions.
La Côte d’Ivoire est une complexe mosaïque ethnique : il existe plus de 60 ethnies (par ethnie, comprenez la culture, dont la langue) regroupées en quatre grands groupes linguistiques. Mais laissons cette affaire de groupes linguistiques aux ethnologues et aux linguistes, tout cela est fort théorique. Car en pratique, deux ethnies, même issues du même groupe linguistique, peuvent être totalement différentes, et cela s’entend (par exemple, le Gouro appartient au même groupe linguistique que le Dioula. C’est le groupe Mandé. Sauf qu’en Gouro, pour dire « Viens manger du riz », on dit : « i da sa bli », alors qu’en Dioula on dit « nan malo domou »).
C’est ma dernière nuit et pour la première fois, je porte un T-shirt le soir : il fait frais. Je m’endors tranquillement, et plus tard dans la nuit, la brise s’est arrêtée, laissant place à une masse d’air chaud et immobile. On aurait entendu voler un moustique dans la cour…
Je n’ai eu que des contacts sympathiques et chaleureux. Des matches de foot de rue « maracana », avec les jeunes du quartier, des courses improvisées roller contre vélo, les saluts amicaux de la part des chauffeurs (même de la part des taxi-drivers, à qui pourtant il en faut beaucoup pour les étonner ! ), des enfants joyeux courant derrière moi, et des pauses, à bavarder avec des gens, au hasard des rencontres.

Pour aller plus loin
Découverte d’Abidjan en roller (vos avis sur le forum)
Parcours dans Abidjan sur OpenRunner
Galerie photos d’Abidjan
Autre galerie photos d’Abidjan
Texte et photos : Gui_Gui
tristank
5 avril 2009 at 17 h 59 minToox
28 février 2009 at 9 h 30 minPierre
20 août 2008 at 12 h 30 minHervé Constantin
17 août 2008 at 19 h 55 minJe n'ai pas d'autres moyens pour vous remercier de votre commentaire du jour (5 avril 2009) que je viens de mettre en ligne.
ça y est, j'ai fini mon bouquin (celui dont je vous parlai (http://blog.francetv.fr/herveconstantin/index.php/2009/04) Il est à la relecture et d'ici deux ou trois mois... (c'est un peu comme une naissance que l'on attend avec impatience)
Si vous répondez à ce mail, mettez une adresse internet (elle n'apparait pas même quand on met le commentaire en ligne) ce sera plus facile pour communiquer (et surtout plus rapide et moins aléatoire)
Encore merci pour votre commentaire.
Je risque fort de retourner un jour en Côte d'Ivoire...
Au plaisir de vous y rencontrer.
Hervé constantin http://blog.france2.fr/herveconstantin
gadget
17 août 2008 at 11 h 48 min