De Marseille au Caire, le roller derby écrase le sexisme (13)
article de presse sur le club de roller derby de Marseille (13)
Par
Aurélien GACHET
Deux fois par semaine, elles chaussent leurs patins, passent une jupette ou un short sur une paire de leggings, ajustent leur hidjab ou dénouent fièrement leurs cheveux : ainsi parées, les joueuses de l’équipe de roller derby du Caire, les Cairollers, sont des résistantes.
Ce mot n’est pas exagéré, dans une ville encore considérée en 2017 par la fondation Thomson-Reuters comme la « plus dangereuse pour les femmes ». Dans la capitale égyptienne, elles sont harcelées quotidiennement dans la rue, les transports, traquées pour un vêtement, menacées pour une attitude ou un rire… Mardi, encore, une jeune vedette de la pop locale, Sherine Abdel Wahab, a été condamnée à six mois de prison pour avoir dénigré, en plaisantant… la qualité de l’eau du Nil ! L’an passé, l’avocat égyptien Nabih al-Wahsh, avait déclaré qu’une femme portant un jean troué méritait d’être agressée. « Les violer est un devoir national », ajoutait-il même, soulevant un tollé international.
Informations complémentaires : lire l’article de La Provence