La rampe ou half-pipe : bien plus qu’un module de skatepark !
La rame ou "half-pipe" en anglais est l'un des rares modules d'un skatepark qui peut se rider indépendamment de tous les autres. Il occupe d'ailleurs une place à part dans les grandes compétitions internationales de roller, de skateboard et de BMX. Désossage de structure...
Par
Luc BOURDIN

Une contrainte de sécurité : rouler chacun son tour !
Pratiquer en rampe nécessite de s’astreindre à une certaine discipline. Contrairement à d’autres équipements où plusieurs riders peuvent évoluer en même temps en toute sécurité, la rampe ne permet pas de satisfaire plusieurs pratiquants simultanément dans les meilleures conditions. En effet, les espaces entre les courbes sont très réduits et favorisent la collision alors que les courbes permettent d’acquérir une grande vitesse. Il faut donc patienter et évoluer chacun son tour dans les courbes. Au-delà de 10 personnes à tour de rôle, l’équipement est vite saturé.
Une rampe pour son skatepark : comment la choisir ?
Les rampes offrent les avantages d’un accès de plain-pied. Elles favorisent l’apprentissage des courbes et ont un coût inférieur à celui d’un bowl.

Pour une mini-rampe polyvalente, c’est sa largeur qui détermine son attractivité. Comptez un minimum de 8 m pour garantir son intérêt dans la durée. La longueur de l’équipement doit intégrer des plateformes profondes (1,50 m à 2 m) pour améliorer la cohabitation et la sécurité, ce qui porte à environ 11 m la longueur minimale nécessaire.
Quel type de sol sous une rampe ?
Il faut donc envisager une surface minimum de 88 m² sur une dalle en béton. L’enrobé est fortement déconseillé car en se déformant, il fait vriller la structure de la rampe et réduit sa durée de vie). La dalle qui l’accueille doit intégrer une bande de sécurité de 2 m de part et d’autre de la rampe (norme EN 14 974) qui porte la dalle à un minimum de 132 m².