Podcast : Anaëlle Nogueira, rideuse roller street (1/3)
L'équipe de rollerenligne.com et Balado Roller part à la rencontre d'Anaëlle Nogueira. Elle fait partie des meilleures rideuses françaises actuelle en skatepark et vit de sa passion du roller au Hangar de Nantes. Podcast...
Par alfathor

Parlons de tes sponsors Anaëlle Nogueira, combien en as-tu et que font-ils pour toi ?
Je dois avoir cinq ou six sponsors. Ils me fournissent essentiellement du matos. Je roule pour une marque de roller, FR Skates, qui me fournit mes rollers de street et des freeksate. Ils m’aident dans ma vie de rideuse. Parfois pour aller en compétition, sur certains de mes déplacements. je suis soutenu par des marques de matériel comme Alk13 ou FamusWheels (de casque de roues) et le shop parisien Nomade.
Tu peut être défrayée pour tes déplacements en compétition. Combien peut-on gagner en remportant une première place lors d’une compétition ?
C’est une bonne question. Cela dépend des compétitions. En effet, en France et partout dans le monde, ce sont souvent des associations qui organisent les contests de roller street. Elles s’appuient sur les dotations des marques sponsors de l’événement pour offrir des lots aux riders et un peu de prize-money quand elles peuvent. Dans le milieu du roller street, il n’y a plus beaucoup de marques en capacité de donner de l’argent. Il n’y a pas beaucoup d’argent à gagner. En général, cela peut être quelques centaines d’euros, ce n’est jamais fixe.
En effet, cela paye à peine le transport…
Non. Après, il y a quelques grosses compétitions comme les championnats d’Europe ou du monde où cela peut atteindre 1000 €. Il y a aussi quelques circuits privés comme le FISE, qui ont un peu plus de moyens. Mais comparé à d’autres sports, cela reste assez dérisoire. On ne peut pas gagner notre vie avec des prize-money, c’est une certitude.

Les prize-money sont-ils les mêmes pour les hommes et les femmes ?
Euh non ! (rires), pas du tout ! Malheureusement, même si j’ai connu la période où il n’y avait pas la catégorie pour les femmes. Ce n’était pas une évidence de mettre les récompenses au même niveau. De nombreuses personnes ont des arguments fallacieux pour justifier ces différences. Mais plutôt que de me battre contre ces personnes, j’ai fait le choix d’organiser des compétitions chez moi, différemment. Mais malheureusement, ce n’est pas une généralité que les récompenses des femmes soient égales à celles des hommes.