Podcast : Anaëlle Nogueira, rideuse roller street (1/3)
L'équipe de rollerenligne.com et Balado Roller part à la rencontre d'Anaëlle Nogueira. Elle fait partie des meilleures rideuses françaises actuelle en skatepark et vit de sa passion du roller au Hangar de Nantes. Podcast...
Par alfathor

Dans un autre podcast récent, nous avons interviewé Gabrielle Denis qui a 50 ans et qui continue de rouler…
Oui, Gabrielle Denis ! je la vois de temps en temps sur les compétitions, ça fait trop plaisir ! Elle est venue à Nantes, cela montre qu’il n’y a pas d’âge pour progresser, apprendre, tomber et ne pas se faire mal (rires).
Est-ce qu’il est possible de venir au skatepark avec mes patins de fitness ou est-ce qu’il faut des rollers spécifiques ?
Tu peux commencer en skatepark avec des rollers de balade ou des freeskate. C’est peut-être d’ailleurs mieux au départ, parce que si la pratique ne te plaît pas, tu n’auras pas dépensé d’argent pour rien. D’autre part, au début, tu vas surtout te déplacer sur les modules et ne pas avoir besoin de rollers spécifiques. Tout le monde commence en freeskate.

Quelles sont les spécificités des rollers de street ?
L’anatomie d’un roller de street est différente. Nous avons des platines plus petites que des modèles de randonnées et également des roues plus petites qui permettent de mieux slider. En street, les roues sont plus petites, mais en skatepark, nous essayons d’avoir des roues un peu plus grosses pour nous déplacer plus vite dans les modules qui sont de plus en plus gros. Je roule en 64 mm ou 68. Alors, ce sont presque des freeskates. Les H-blocks nous permettent de slider..
Nous avons aussi interviewé Manu Locus…
Oui, Manu Locus, pas tout à fait la même génération, mais un peu plus âgé que nous !
Anaëlle Nogueira, depuis combien de temps es-tu professionnelle ?
» Quand j’ai débuté la compétition, il n’y avait pas de catégorie professionnelle pour les femmes. Déjà, il n’y avait pas de catégorie pour les femmes tout court ! «
Anaëlle Nogueira
Quand il y avait des catégories pour les femmes, nous étions toutes mélangées. J’ai intégré la catégorie pro à partir du moment où il est devenu pertinent de l’ouvrir parce que le nombre de rideuse était suffisant. Rien ne définit véritablement le statut de professionnel dans le roller street. Nous avons des sponsors qui nous soutiennent, mais nous ne sommes pas salariés. Peut-être faudrait-il définir un niveau de pratique ?