Des patins ne sont pas une remorque transportant un patineur passager...!Gadget a écrit :un véhicule roulant ne doit pas tracter de remorque portant des passagers....
[Experience] Vos plus belles Gamelles
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Ma plus belle gamelle, elle s'est produite le w-e dernier, aux championnats canadiens, après
avoir passé la ligne sur un 300m TT
Résultat: 2 dents cassées, un nez, un menton et les lèvres amochés, peau arrachée à 1 coude, une cuisse, une hanche, douleur persistante après 5 jours à la jambe et au coude.... c'est pas si mal, j'aurais pu me retrouver dans le plâtre...
J'arrive du dentiste, génial ce qu'ils font !!

Résultat: 2 dents cassées, un nez, un menton et les lèvres amochés, peau arrachée à 1 coude, une cuisse, une hanche, douleur persistante après 5 jours à la jambe et au coude.... c'est pas si mal, j'aurais pu me retrouver dans le plâtre...

J'arrive du dentiste, génial ce qu'ils font !!

- youb solo
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j'espere que tu as gagné ta course pour le prixMarie-Eve a écrit :Ma plus belle gamelle, elle s'est produite le w-e dernier, aux championnats canadiens, aprèsavoir passé la ligne sur un 300m TT
Résultat: 2 dents cassées, un nez, un menton et les lèvres amochés, peau arrachée à 1 coude, une cuisse, une hanche, douleur persistante après 5 jours à la jambe et au coude.... c'est pas si mal, j'aurais pu me retrouver dans le plâtre...
J'arrive du dentiste, génial ce qu'ils font !!
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Si l'intelligence a trouvé ses limites, la connerie les cherche encore : NO lIMIT
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- Marie-Eve
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- Gadget
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Bon et Marie Eve, comme pour Mox, une belle gamelle, ça ne se raconte pas , ça se conte, avec moultes détails et envolées lyriques, non mais....
nous on veut du vécu, pas un simple rapport de chute
remets toi bien et conte la nous!
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Modifié en dernier par Gadget le 10 juil. 2009 9:24, modifié 1 fois.
Carpe ridiem, l'usure de ta roue est ta force, Dunlop rime avec sale hop 

- gui_gui
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Solex VS Quad
Juillet 1980.
Je suis en train de lacer mes quads, tandis qu'au rythme reggae de "Ok Fred", Ritchie se dandine d'aise à l'idée qu'il va pouvoir piloter un cyclomoteur, ce qui lui serait interdit en Angleterre, où l'âge minimum requis y est de 16 ans, mais pas en France, où se passe cette histoire, et plus précisément, dans un village vendéen.
- Oooh-kay Freeed… now you're a wanker-wanker… (il a de toute évidence un peu modifié les paroles, sacré plaisantin de Ritchie).
Avoir ce correspondant anglais à la maison me plaisait bien, comme ça je pouvais lui demander de m'apprendre son pire vocabulaire, ce qu'il faisait de bonne grâce avec un bon accent cockney. De son côté il appréciait fortement les paysans du coin, car leur seule vue le rendait hilare : ces braves gens semblaient coller de façon étonnante à l'idée qu'il s'était faite des Français du terroir, grâce aux désopilantes parodies télévisuelles des Monty Python et de Benny Hill.
On allait donc faire une petite sortie sur les routes du village, lui en solex, (celui de ma mère), et moi en roller.
Assez vite l'idée de m'agripper derrière le Solex m'était apparue comme une évidence, et ainsi nous déambulions par les rues paisibles du village, au son du Solex, des aboiements, des cris et des insultes de quelques paysans, de mes jurons cockney incompréhensibles, et du rire hystérique de Ritchie.
Quelque peu grisés par la vitesse, on avait décidé de s'en prendre à une bonne descente non loin de là…
En dépit de la faible puissance du Solex, on a commencé à atteindre une bonne vitesse.
- Are you still there ? - me gueule Ritchie. Bien entendu que je suis toujours là ! Mais, poussé par le désir d'aller encore plus vite, je tire à moi le porte-bagages et je commence à dépasser le Solex. À cette vitesse là, je fais de longues foulées à côté de Ritchie, et je passe devant lui. Agréable sensation de vent frais dans le visage.
Du coin de l'œil, il me semble voir comme un trait, comme un éclair qui part de mon patin droit. Comme si… comme si le train avant de mon quad droit se barrait à toute vitesse… mais, non, c'est impossible. Et pourtant, à peine mon pied droit touche le sol, me voilà à l'horizontale, en apesanteur, au dessus de la route… Big choc.
Je ne respire plus. Tout est rouge. Mon corps pèse 10 fois son poids normal. Je ne respire plus. Je suis aplati comme une crêpe. Je ne respire plus. Ritchie m'a évité de justesse je crois. Il revient. Il me regarde. Ouf je respire ! Je gueule un coup :
-Bloody hell ! ça va mieux.
Mon jean est foutu, ça c'est sûr. Il est craqué aux genoux et aux hanches. Je n'en reviens pas, d'être en vie. De ne pas avoir d'os cassé ! Bon, ok, je pisse le sang de partout, et vu la profondeur de mes trous au bassin, aux genoux et aux bras, je vais en avoir pour un bon moment avant que ça cicatrise. Mais bon. Ritchie a réussi à récupérer le train avant qui s'était barré, mais il manque une ou deux vis. Assis penaud sur le porte-bagage, le Solex pétarade, Ritchie me ramène à la maison.
Il me demande si d'après moi on risque de se faire un peu engueuler en rentrant.
- May be, may be, que je lui réponds.
Plus tard, il retournera (en Solex, le petit malin) sur le lieu du crash et ramènera aussi les vis manquantes. Sacré Ritchie !
Ce fut un super été.

By gui_gui
Je suis en train de lacer mes quads, tandis qu'au rythme reggae de "Ok Fred", Ritchie se dandine d'aise à l'idée qu'il va pouvoir piloter un cyclomoteur, ce qui lui serait interdit en Angleterre, où l'âge minimum requis y est de 16 ans, mais pas en France, où se passe cette histoire, et plus précisément, dans un village vendéen.
- Oooh-kay Freeed… now you're a wanker-wanker… (il a de toute évidence un peu modifié les paroles, sacré plaisantin de Ritchie).
Avoir ce correspondant anglais à la maison me plaisait bien, comme ça je pouvais lui demander de m'apprendre son pire vocabulaire, ce qu'il faisait de bonne grâce avec un bon accent cockney. De son côté il appréciait fortement les paysans du coin, car leur seule vue le rendait hilare : ces braves gens semblaient coller de façon étonnante à l'idée qu'il s'était faite des Français du terroir, grâce aux désopilantes parodies télévisuelles des Monty Python et de Benny Hill.
On allait donc faire une petite sortie sur les routes du village, lui en solex, (celui de ma mère), et moi en roller.
Assez vite l'idée de m'agripper derrière le Solex m'était apparue comme une évidence, et ainsi nous déambulions par les rues paisibles du village, au son du Solex, des aboiements, des cris et des insultes de quelques paysans, de mes jurons cockney incompréhensibles, et du rire hystérique de Ritchie.
Quelque peu grisés par la vitesse, on avait décidé de s'en prendre à une bonne descente non loin de là…
En dépit de la faible puissance du Solex, on a commencé à atteindre une bonne vitesse.
- Are you still there ? - me gueule Ritchie. Bien entendu que je suis toujours là ! Mais, poussé par le désir d'aller encore plus vite, je tire à moi le porte-bagages et je commence à dépasser le Solex. À cette vitesse là, je fais de longues foulées à côté de Ritchie, et je passe devant lui. Agréable sensation de vent frais dans le visage.
Du coin de l'œil, il me semble voir comme un trait, comme un éclair qui part de mon patin droit. Comme si… comme si le train avant de mon quad droit se barrait à toute vitesse… mais, non, c'est impossible. Et pourtant, à peine mon pied droit touche le sol, me voilà à l'horizontale, en apesanteur, au dessus de la route… Big choc.
Je ne respire plus. Tout est rouge. Mon corps pèse 10 fois son poids normal. Je ne respire plus. Je suis aplati comme une crêpe. Je ne respire plus. Ritchie m'a évité de justesse je crois. Il revient. Il me regarde. Ouf je respire ! Je gueule un coup :
-Bloody hell ! ça va mieux.
Mon jean est foutu, ça c'est sûr. Il est craqué aux genoux et aux hanches. Je n'en reviens pas, d'être en vie. De ne pas avoir d'os cassé ! Bon, ok, je pisse le sang de partout, et vu la profondeur de mes trous au bassin, aux genoux et aux bras, je vais en avoir pour un bon moment avant que ça cicatrise. Mais bon. Ritchie a réussi à récupérer le train avant qui s'était barré, mais il manque une ou deux vis. Assis penaud sur le porte-bagage, le Solex pétarade, Ritchie me ramène à la maison.
Il me demande si d'après moi on risque de se faire un peu engueuler en rentrant.
- May be, may be, que je lui réponds.
Plus tard, il retournera (en Solex, le petit malin) sur le lieu du crash et ramènera aussi les vis manquantes. Sacré Ritchie !
Ce fut un super été.

By gui_gui
- jerome78
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Merci de partager ces souvenirs.
Bravo pour la qualité des écrits. Dès le début des récits, on se sent transporté, on a une grande empathie avec l'auteur, on est comme à ses côtés, on est grisé par la vitesse...
... et puis on se prend la gamelle avec lui, en ressentant les brûlures, chocs, contusions et traumatismes.
Merci, vraiment.
Bravo pour la qualité des écrits. Dès le début des récits, on se sent transporté, on a une grande empathie avec l'auteur, on est comme à ses côtés, on est grisé par la vitesse...
... et puis on se prend la gamelle avec lui, en ressentant les brûlures, chocs, contusions et traumatismes.
Merci, vraiment.

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- valino
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dsl, j'ai appris par Aline mais sans avoir le détail. Remets toi vite ! je supose que le vélo c'est encore moins envisageable que le roller ..
http://rc2a.aytre.free.fr/
"qui ne pète ni ne rote un jour explose" Rabelais
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- olivierZ4R
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Prosper a écrit :(...) Belle luxation, clavicule déplacée, passage sur le billard pour poser des broches, 6 semaines d'arrêt.

on compatit, et en tout cas là je comprends que tu fasses juste un rapport médical : pas vraiment envie de rigoler quoi... alors courage
- gui_gui
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Contrairement au chat, qui voit très bien dans le noir, et est fort agile, l'homme est assez pataud, quand il lui arrive de se lever au beau milieu de la nuit, et totalement dépourvu de vision nocturne.
Voilà sans doute pourquoi la semaine dernière je me suis littéralement EXPLOSÉ le tout petit doigt de pied, (de mon pied droit), vers les 2 heures et demie du matin. Victime d'une attaque au pied de commode ! Inutile de préciser que la deuxième partie de la nuit était pas vraiment cool. Le lendemain, mon orteil était bleu, avec des marbrures rouges : impossible de marcher normalement.
Comme d'habitude dans ces cas-là, je me dis que ça va bien finir par se recoller, avec ou sans radiographie. Mais un jour plus tard mon pied est enflé comme une pastèque, alors je décide d'aller consulter quand même. Le toubib me tâte le petit orteil, et me rassure : c'est pas bien grave. Et puis de toutes façons même si c'est cassé ça doit être la dernière phalange, ou l'avant dernière. Allez ! ça se recollera tout seul, on va pas faire une radio pour ça, qu'il me dit. Vous en avez pour 3 ou 4 semaines, et ça ira. C'est tout juste s'il me dit pas "et pis faites pas chier avec votre orteil hein"
Ok ! alors là je me dis que j'ai été bien con d'aller consulter, pour le coup. Il est vrai qu'un petit orteil, c'est pas une côte cassée. Ouais mais bon en attendant moi je fais quoi ? Impossible de chausser quoi que ce soit qui serre un peu : ça fait trop mal. Tricard de roller pour 4 semaines que je suis ! Damned. Et le footing, c'est même pas la peine d'y penser, ou alors à cloche-pied peut-être. Mais au fait, j'ai un vieux vélo au garage, que je devais réparer... C'est un modèle VTT premier prix de grande surface, mais bon, en attendant. Je me chausse une vieille paire de grôles carrément avachies, bien larges pour ne pas gêner mon petit orteil, et donc me voilà sur les routes et les chemins, en danseuse sur cet engin, dont le développement maximal est loin de me satisfaire : Grand plateau petit pignon : je mouline à toute vitesse sans avancer... tant pis, va falloir que je me tape ce truc pendant 4 semaines si je veux un tant soit peu entretenir la forme et les cuisses. Et par rapport au 4x110, ça fait vraiment pas le poids. Je me fais donc des sorties de 2 h, 2 h 30 avec de préférence des côtes, en danseuse, et là au moins ça tire comme il faut. Faut s'qu'y faut !
Et désolé si mon petit doigt de pied fait rikiki à côté d'une clavicule ou d'une côte mais bon j'ai fait c'que j'ai pu
Voilà sans doute pourquoi la semaine dernière je me suis littéralement EXPLOSÉ le tout petit doigt de pied, (de mon pied droit), vers les 2 heures et demie du matin. Victime d'une attaque au pied de commode ! Inutile de préciser que la deuxième partie de la nuit était pas vraiment cool. Le lendemain, mon orteil était bleu, avec des marbrures rouges : impossible de marcher normalement.
Comme d'habitude dans ces cas-là, je me dis que ça va bien finir par se recoller, avec ou sans radiographie. Mais un jour plus tard mon pied est enflé comme une pastèque, alors je décide d'aller consulter quand même. Le toubib me tâte le petit orteil, et me rassure : c'est pas bien grave. Et puis de toutes façons même si c'est cassé ça doit être la dernière phalange, ou l'avant dernière. Allez ! ça se recollera tout seul, on va pas faire une radio pour ça, qu'il me dit. Vous en avez pour 3 ou 4 semaines, et ça ira. C'est tout juste s'il me dit pas "et pis faites pas chier avec votre orteil hein"
Ok ! alors là je me dis que j'ai été bien con d'aller consulter, pour le coup. Il est vrai qu'un petit orteil, c'est pas une côte cassée. Ouais mais bon en attendant moi je fais quoi ? Impossible de chausser quoi que ce soit qui serre un peu : ça fait trop mal. Tricard de roller pour 4 semaines que je suis ! Damned. Et le footing, c'est même pas la peine d'y penser, ou alors à cloche-pied peut-être. Mais au fait, j'ai un vieux vélo au garage, que je devais réparer... C'est un modèle VTT premier prix de grande surface, mais bon, en attendant. Je me chausse une vieille paire de grôles carrément avachies, bien larges pour ne pas gêner mon petit orteil, et donc me voilà sur les routes et les chemins, en danseuse sur cet engin, dont le développement maximal est loin de me satisfaire : Grand plateau petit pignon : je mouline à toute vitesse sans avancer... tant pis, va falloir que je me tape ce truc pendant 4 semaines si je veux un tant soit peu entretenir la forme et les cuisses. Et par rapport au 4x110, ça fait vraiment pas le poids. Je me fais donc des sorties de 2 h, 2 h 30 avec de préférence des côtes, en danseuse, et là au moins ça tire comme il faut. Faut s'qu'y faut !
Et désolé si mon petit doigt de pied fait rikiki à côté d'une clavicule ou d'une côte mais bon j'ai fait c'que j'ai pu

- Sparx
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- Enregistré le : 04 févr. 2009 12:57
- Localisation : Nissa la Bella
Oufti! C'est trés hargneux une commode.gui_gui a écrit :...je me suis littéralement EXPLOSÉ le tout petit doigt de pied, (de mon pied droit), vers les 2 heures et demie du matin. Victime d'une attaque au pied de commode !...

C'est terrible ce genre chose, rien de grave mais put...! Qu'est ce qu'on douille...
La perfection ne s'approche que par la répétition.