[Experience] Vos plus belles Gamelles

[David FSK]

Mox toujours la réplique qui tue :p

sinon ya le version:

ja roulé avec la roller, d'un coup paf tombé par terre, bobo la tête

[Gadget]

Chercher de l'émotion chez des riders ?
Aucune peur, aucune pitié, aucune douleur lol

Ah?
dommage je pensais qu'il y avat un cerveau sous la carapace....

Mais bon je peux effectivement me tromper

[mox]

Bha, on peut pas tout avoir... soit on a des couilles soit un cerveau; soit des couilles à la place du cerveau; ou inversement.

[Gadget]

désolé de te savoir si binaire.....
perso j'i les deux et ça me va aussi bien au tein..... le privilège de l'age?
pas si sur

[mox]

Dsl, ancien geek, c'est soit 1 soit 0 pour moi

edit: bon, fini le délire, il me semble que le sujet de départ était sur les plus belles gamelles

[Pada.c]

soit on a des couilles soit un cerveau

J'ai un cerveau ! J'ai un cerveau ! J'ai un cerveau ! J'ai un cerveau !
Désolée

[David FSK]

je poursuit avec le fait d'avoir un cerveau:

si ta trop de cerveau, tu réfléchit trop et tu agis moins

donc si je continu dans ce raisonnement, si tu réfléchit trop tu prend moins de risque, et si tu prend moins de risque tu n'est plus un vrais rider, du deviens un randonneur du dimanche matin sur les quais bardé de protection des pieds à la tête...

Bien sur qu'on peu mesurer la prise de risque et y aller mollo, mais parfois pour apprendre en roller (y compris à chuter) il faut avoir "juste des couilles"

Maintenant, il est claire que savoir roulé même comme un dingue n'empêche pas paradoxalement de savoir réfléchir et d'avoir un cerveau

Mais Mox à fait preuve d'intelligence (pas comme moi lol qui remt de l'huile sur le feu ) en enterrant le sujet

Sinon, le coup du bitume tout mou je suis plié tellement j'imagine la scene

[mox]

Mais Mox à fait preuve d'intelligence

J'en voit un qui tiens à vendre ses Evo

Bon aller, vu que Gadget veut du sensationnel, je vais essayer de refaire surgir mon âme de poète (aïe, aïe...).

Samedi 17 Avril, 15h20, je m'accroche à un tram
15h22, grosse accélération, je ferme les yeux et je reste accroché
15h23:...

bon aller, fini la "constat de gendarmerie" ^^

Sa devait donc être un samedi aprèm, y avait du monde en ville, j'étais avec deux potes, tjrs en session (plus ou moins) freeride, je vois des jolies filles dans le tram (émotion, sensation ^^), l'envie me vint alors de faire mon beau gosse (brin de folie), je m'accroche au tram (peur ? non, non pas chez moi ^^), je reste un temps en catch, jusqu'à qu'il accélère, un poteau en face et des pavés au milieu (peur, si si, jvous jure), mon bras commence à s'étirer (un poil d'histoire) et... je lâche. Manque de réflexe, je ne ramène pas mon bras, je me prend le poteau au niveau du coude (douleur!!) ce qui me fait faire un beau 360 pour retomber sur le genoux (encore de la douleur ^^). Je souffre un peut, je regarde mon bras qui étais tout bleu, violet, je vais à une fontaine pour me rafraichir, j'enlève ma genouillère pour voir mon genoux qui faisait 3x sa taille habituelle...(douleur psychologique) et je rencontre alors les jolies filles qui sortent du trame (grosse émotion).

Ah merde, j'ai oublié de parler de la mémé qui a toqué à la vitre avant que je tombe pour me faire signe que j'étais malade...


Bon, c'est peut être pas une belle lettre mais promis, j'ai fait un effort

[David FSK]

C'est ce qui s'appelle:

"Tomber amoureux "

et là, une des filles c'est transformé en infirmière et à du faire d'urgence du bouche à bouche pour te réanimer

[Gadget]

bel effort Mox, mais bon te rècher en catchant un tram... pffff
p'tit joueur!
moi je me suis pris les flic et l'histoire est plus longue ( un tramway nommé désir) peut être sur ce forum... ou ailleurs!

[mox]

J'avoue, vraiment gamelle de merde... [honte]
Mais c'est toujours dans les chutes les plus bêtes qu'on se fait le plus mâle, c'est bien connu.

raconte Gadget maintenant que t'as commencé!

[Gadget]

Un tramway nommé Désir!

Bon, oui ok… Je sais le titre vous rappelle bien quelque chose mais koi?

A moi aussi ça me dit un truc mais rien qui n'ait avoir avec un quelconque film, du moins pas encore ou alors je n'ai pas, ni ne tiens, à en être informé.

L'histoire commence un peu comme à chaque fois, d'une balade tranquillou naît une idée farfelue, elle mûrit pour se réaliser ensuite parfois pleinement parfois par étape....

Celle que je vais vous raconter là nécessita plusieurs épisodes avant de devenir une belle réalité et prit presque une année pour en arriver là. C'est à dire devant vos yeux ébahis, fatigués et heureux.

Lorsque je me suis expatrié dans la cité Héraultaise bien connue pour sa vieille fac de médecine, j'ai laissé derrière moi une équipe bien délirante que je qualifierais de Old School des Sauvages Toulonnaises autrement dit les pros de la Hardcore Division (oui encore aujourd'hui vous me manquer tant et tant).
Donc pour palier au manque qui c'était fait jour j'ai recommencé mes balades nocturnes et solitaires en rollo. Non pas que j'aime mais parce que pour reconnaître une ville en patins, le mieux c'est la nuit avec une circulation pléthorique et des stroumphfs quasi absents.
Mais la nuit tous les chats sont peut être gris, mais pas les vers géant.....

En effet, ma grande surprise et alors que j'avais un léger vague à l'âme en pensant à mes co-riders Toulonnais, je fut surpris par le tintement de la cloche d'un long vers bleu de presque 3 mètres de haut sur 100 de long.....
Il glissait lui même à une vitesse raisonnable sur un chemin construit pour lui seul semblait il ou sur les traces de l'un de ses congénères. Puis, le voyant s'arrêter en un lieu précis marqué par une sorte d'abri, vidant son flan malingre de quelques nocthumainbulles, naquit dans ma sacrée caboche de petit déconneur, une idée farfelue...
" ET SI JE M'ACCROCHAIS à L'ASTICOT GEANT POUR VOIR....?"



Cette idée folle fit son chemin et la première fois où j'eu l'opportunité et le désir de dompter le monstre, fut la nuit d'un certain 24 décembre au moment même ou ce jour bascule pour devenir le jour suivant soit le 25 décembre. Donc je m'accroche à l'arrière train du monstre, m'arc-boute sur les patins des Détonators, qui n'allaient pas tarder à me faire comprendre la raison de ce nom aux consonances guerrières.
Et quand le monstre prit son départ, il me tracta sans conscience de le faire à travers la citée... euh non là j'abuse.... en effet dans la première courbe prise par le monstre de verre, d'acier et de carbone, mes roues se prirent dans les traces du monstre, mon pied se bloqua, ma main lâcha prise et je m'affala de tout mon long sur le pavé dur et froid, totalement insensible lui à ma douleur....

Bon ce n'est que partie remise l'asticot, un jour je te dompterais.....

C'est au printemps que le jour de la seconde confrontation eu lieu.
Oui, je remets donc ça au printemps, moment des montées de sèves pour les végétaux et du raccourcissement des jupes pour les belles...
Donc nouvelle confrontation de nuit encore avec la bête!

Là, cette fois, instruit par ma première expérience je m'attache au monstre en prenant bien garde de voir où je mets les roues, histoire de ne pas recommencer la même histoire. Bon tout part bien, le monstre prend son virage, de la vitesse, je suis aux anges... Presque à vouloir hurler: " JE SUIS LE ROI DU MONDE!", mais bon je m'abstiens, surtout qu'il est hors de question d'écarter les bras et de lâcher la bête...
Soudain un flash survient!
Mes souvenirs des repérages du trajet du vers me reviennent.
Non mince vite fo tout lâcher avant que......
Dans l'instant ma main avant même que mon cerveau ne lui en donne l'ordre abandonne sa prise et j'ai tout juste le temps d'éviter le gouffre béant qui m'attend sur le trajet.

Ouf, plus de peur que de mal un coup de klaxon d'une voiture me fait réaliser que le vers est parti et que je stagne au milieu de la chaussée.
Non mais quel est le crétin qui a laissé des trous ainsi béants sur le passage du tram bleu??? Bon, oki fo pas que les voitures prennent sa voie, mais quand même c'est un coup à se faire tuer ça!
Je me remets sur le trottoir doucement, les jambes chancelantes, de cette deuxième confrontation. Trop courte et surtout dangereuse.


La troisième confrontation aura lieue en fin d'été, quelques temps après mon aventure parisienne et l'invention fortuite du mollet -slide.
Là avec ma belle nous parcourons tranquillement la ville quand sur notre parcours le vers s'arrête à proximité. Je m'accroche à la bête pour épater la belle et me laisse tirer, mais comme la belle a refusé de me suivre dans cette tentative, je relâche l'asticot pour foncer asticoter ma douce et tendre. Fin de la troisième tentative.

La quatrième tentative sera l'ultime ou ne sera pas me dis-je.

La quatrième ! Ce fit jour quelques moments avant celui où je vous écris... elle fut travail-dépendante et bon délire tranquille-inducteur. En effet c'est en rentrant chez moi que je fis cette ultime tentative, sur un parcours que je connais bien et qui va de l'arrêt de tram " université" jusqu'à l’arrêt Philippidès. Cette tentative si elle devait réussir valait son pesant d'or.

D'abord, elle me permettrait de rentrer chez moi plus vite et sans fatigue,
Ensuite, elle me permettrait de gommer les affres d'une journée de taf et de me défouler,
Enfin, elle me permettait de me ré-confronter à la bête et d'achever ce délire en me grisant de vitesse, de freinage du monstre et de ses réaccélérations.

Donc je me catche le dit TRAM. Il démarre, les gens assis à l'intérieur rigolent de me voir ainsi. Premier virage, RAS. Premier arrêt, je me scotche sur le pare brise arrière, mes genoux collés à la queue de la bête.
Redémarrage ça passe. Le carrefour se passe comme une fleur, mais arrivé à l'arrêt suivant une sirène m'impose de lâcher le tram...
La voiture qui vient de m'interpeller est siglée au couleur de la police nationale avec ce blanc surmonté d'un bitoniau bleu si connu des citadins.
Bon je m'arrête à sa hauteur, deux types en uniforme descendent et là une sueur froide et un sentiment désagréable me prennent.

« - Bonjour, police Nationale! Qu’étiez vous entrain de faire là ?! 
- Moi : Bé euh... je rentrais chez moi accroché au tram.... (Bon sang je suis gelé là, grillé brûlé, mort, fini, HS !)
- Eux : Vous savez que c'est interdit....
- Moi : Penaud: oui
- L'un d'eux, ironique : Vous ne pouviez pas monter dans le tram?
- Moi : Bé non, j'ai oublié ma carte et je ne tenais pas âme faire prendre en fraude.
- Le second mort de rire : Bé là c'est réussi, non?
- Moi mort de trouille : ......
- Le premier goguenard : Bon et ça vous fait koi là?
- Moi : Bé .... Euh... là c pire je crois!
- Le premier : Et ça vous arrive souvent?
- Moi : Non, ça fait un moment que l'idée me trottait en tête et aujourd'hui voilà, j'suis dedans....
- Le second : Bon vous allez nous donner vos papiers (là je fais du 200 litre d'huile à la seconde c'est clair et ça doit ce voir...)
- Le premier souriant : Bah.... bé vous saviez que c'est interdit... Et vous faites du roller depuis longtemps?
- Moi : oh bô, quelques années pourquoi?
- Eux : Bé parce que là ça risque de vous soignez non?
- Moi : Moui .... Euh ....
- Le second reprends la parole grave sérieux : bon vos papiers s'il vous plait. »

Je les lui tends et soudain il a le sourire en regardant son collègue.
Un sadique me dis-je! C’est bien ma veine. Les deux se regardent et se parlent. Putain je ne sais pas mais j'ai l'impression que ça dure des heures....
je transpire comme un ouf, mes jambes tremblent et j'imagine déjà un scénario de fin du monde; mon monde.
Puis le dur des deux se retourne me regarde son collègue fait "mine de rien"....

« - Bon monsieur H., voilà je pense que cette fois c'est pas la bonne pour vous hein? »
.oO°(Il me regarde d'un oeil vicieux là, non?)
« - Alors avec mon collègue on est tombé d'accord, je crois que de vous faire prendre ça vous a foutu bien la trouille alors, ne recommencer pas et on passe l'éponge. »
«  - moi : ......
- Lui : Allez reprenez vos papier et si vous n'avez pas votre carte de tram bé vous accrochez pas derrière, c'est dangereux et puis c'est interdit...
- Moi : Euh ... merci promis je recommencerais pas...
- Lui : Mieux vaut pour vous!
- Moi : Euh... est ce que c'est grave si je roule un peu sur la route?
- Lui : Non, puisque vous roulez vite, tant que vous ne vous accrochez pas je préfère ça à vous voir derrière le tramway!
- Moi : Bon bé merci (très timide)
- Eux : Bon c'est pas tout ça, mais faut qu'on travaille nous ! Au revoir et qu'on ne vous y reprenne plus! »

Là je suis resté comme un con. Ils sont partis, le tram n'était plus là, le suivant venait de partir. Donc tout ça n'avait pris que 5 minutes, mais bon sang ce qu'elles avaient pu me paraître longues.

Après cette petite entrevue, mon tramway nommé désir me paraissait plus du tout aussi intéressant à catcher, mais je portais un peu plus dans mon coeurs les gentils messieurs en bleus qui ne m'avaient pas troué d'amendes.
Oui bon ok, mais tout ça, tout ça, ça a gravement tué ma vitesse moyenne là. Bon aller, je roule tout seul maintenant.
@+ pour de nouvelles aventures!

[Pada.c]

- Eux : Vous savez que c'est interdit....
- Moi : Penaud: oui

Existe-t-il réellement un texte interdisant de s'accrocher au tram. ? le cas échéant, lequel ? en quels termes l'interdiction est-elle formulée ? quel est le montant de l'amende prévue en cas d'infraction ?

[mab]

Je ne vois rien de plus que ce qui est déjà écrit sur Legi-Roll
http://pagesperso-orange.fr/pada.c/legi ... .htm#Catch

[youb solo]

- Eux : Vous savez que c'est interdit....
- Moi : Penaud: oui

Existe-t-il réellement un texte interdisant de s'accrocher au tram. ? le cas échéant, lequel ? en quels termes l'interdiction est-elle formulée ? quel est le montant de l'amende prévue en cas d'infraction ?

c est dans la legislation du roller
ta signature il me semble :

Le "Catch".

I. Le catch ou le fait pour un patineur de s'accrocher à un véhicule en mouvement n'est pas condamnable sur la seule base du Code de la Route : l'article R. 431-8 qui sanctionne cette pratique d'une amende de 35 euros n'est formellement applicable qu'aux cyclistes et cyclomotoristes.

II. Publié en juin 2001 par le Certu sous le titre Le Roller, un Mode de Déplacement Doux, le Livre Blanc (II, p. 83) envisage une application de l'article 223-1 du Code Pénal relatif à la mise en danger de la vie d'autrui. Toutefois, les arguments avancés (texte) ne cadrent guère avec la jurisprudence, de sorte qu'une condamnation à ce motif paraît peu vraisemblable.

En revanche et pour Paris, l'Ordonnance de Police n° 71-16757 du 15 Septembre 1971 interdit expressément à tout usager de la voie publique de se faire remorquer par un véhicule :

Dans toute voie ouverte à la circulation publique il est interdit (...) de s'accrocher, de se suspendre à une partie quelconque d'un véhicule, de se tenir sur une partie extérieure quelconque d'un véhicule en marche. (...) (a. 13)
Le patineur est alors condamnable au titre de l'article R. 610-5 du Code Pénal.

A défaut de dispositions locales spécifiques, le patineur ne peut être sanctionné qu'au titre de l'article R. 412-34 du Code de la Route qui oblige les piétons à circuler sur les trottoirs (cf. Obligations). C'est le caractère trop peu dissuasif de la sanction alors encourue pour une pratique marginale mais extrêmement dangereuse, qui a incité la FFRS à émettre l'hypothèse d'une application de l'article 223-1 du Code Pénal et à l'inscrire dans le Livre Blanc.

Remarque : ni l'article R. 610-5 du Code Pénal, ni l'article R. 412-34 du Code de la Route ne prévoient de peine de confiscation (cf. Obligations)

III. A noter que l'article 121-7 du Code Pénal ne prévoit pas de complicité pour les simples contraventions mais, et à la différence du patineur, l'automobiliste complaisant, ou plus encore celui qui accélère pour faire décrocher le 'catcheur', serait sans doute sanctionnable au titre de l'article 223-1 du Code Pénal.

[gui_gui]

Un tramway nommé Désir!(…)

Bravo Gadget, voilà du style ! J'adore…
La personnification (l'animalisation devrais-je dire) du tramway : excellent.
Super aussi l'évolution dans le temps de cette histoire.

[Pada.c]

c est dans la legislation du roller (...)

Le catch ou le fait pour un patineur de s'accrocher à un véhicule en mouvement n'est pas condamnable sur la seule base du Code de la Route (...)

Pour Paris, l'Ordonnance de Police n° 71-16757 du 15 Septembre 1971 interdit expressément à tout usager de la voie publique de se faire remorquer par un véhicule.

J'ai cru comprendre que la scène narrée par Gadget ne se déroulait pas à Paris mais dans une lointaine ville du sud, je réitère donc ma question.
Si un tel texte existe, il s'agira sans doute d'un article du réglement de la régie de transport locale, adopté par arrêté préfectoral.

[mab]

M'enfin il n'est pas non plus très rare d'entendre certains agents de police ou gendarmes menacer d'un procès verbal sur une soit disant interdiction complètement inexistante... Et c'est à mon avis ce qui s'est produit dans le cas de Gadget

[mox]

Très beau texte gadget!

[Gadget]

pour te répondre Pascale il semble que soit préciser dans les texte encadrant les véhicules à moteur et le remorquage d'engin à roulettes des spécificité exploitable à ce titre... un véhicule roulant ne doit pas tracter de remorque portant des passagers.... je vois mal le tram autoriser même à tracter une remorque
De plus le catch peut être apparenté à un jeu dangeureux sur voie dédiée


sinon merci à vous