Mondial de rink hockey dames 2014 : Petites histoires (1ère partie)
Mondial de rink hockey dames 2014 : Petites histoires (1ère partie)
Par alfathor

Le mondial de Rink Hockey dames de Tourcoing (26 octobre – 1er novembre 2014), regorge de nombreuses histoires et pas seulement sur le terrain. Dans les coulisses, anecdotes insolites et autres statistiques s’enchainent en effet. Petit tour d’horizon de ce qu’il fallait absolument voir et savoir du côté de Tourcoing, hier.
Jeunesee et expérience ?
Depuis le début du tournoi, l’Inde semble avoir toutes les peines du monde avec deux larges défaites (0-24, 1-11). Des difficultés qui peuvent en partie s’expliquer par sa jeunesse. Avec une moyenne d’âge d’à peine 20 ans, il s’agit en effet de la plus jeune formation en lice. Trois joueuses n’ont d’ailleurs que 15 ans ! Elle devance le Chili qui, à l’inverse, impressionne pour sa maturité dans le jeu. Comme quoi… Enfin, notons que tout en bas de ce classement, nous retrouvons… La France. La sélection de Fabien Savreux, victorieuse il y a deux ans avec à peu près le même groupe, est donc la plus âgée (26 ans d’âge moyen).
Appellations
Quatorze nations sont présentes à Tourcoing cette semaine. Huit langues différentes résonnent ainsi du côté de Léo Lagrange avec plusieurs façons de nommer ce que nous, français, appelons le « Rink Hockey ». Pour les Argentins, Colombiens et autres Chiliens, il s’agit plutôt du « Hockey en patins » tandis que les Espagnols et Portugais ont plutôt adopté pour le « Hockey de patinage ». Les anglais et américains ont opté, pour se rapprocher de la FIRS (Fédération Internationale de Roller Sports), pour le « Roller hockey en ligne ». Enfin les Japonnais et Indiens, en français dans le texte, se rapprochent de cette traduction en y ajoutant le mot « glisse » entre deux… Allez savoir pourquoi ! Nous, en tout cas, n’y avons rien compris…
Fabien Savreux
L’entraîneur de l’équipe de France championne du monde en titre possède différentes casquettes dans le monde du Rink. Sélectionneur des féminines, il l’est également chez les garçons en plus d’être le technicien en chef du SCRA St-Omer, club phare français. Samedi soir, alors que ses filles étaient à la veille de leur entrée en lice face aux USA, ce dernier a fait la (petite) route qui sépare Tourcoing et St-Omer pour diriger ses ouailles qui recevaient Biarritz (12-6). Par devoir, bien sûr. Et par passion, surtout !
Drapeau argentin
Dimanche après-midi, deux supporteurs argentins un peu « spéciaux », ont fait irruption dans la salle Pierre Dumortier. Alors que leur équipe ne débutait la compétition que lundi face à l’Espagne (7-1), les deux jeunes hommes avaient déjà revêtu leur déguisement à l’effigie de leur pays. Mais ce n’est pas tout ! Ils ont en effet posé un drapeau qui occupa un tiers d’une des deux tribunes tout en activant les trompettes. Ce qui poussa les supporteurs français a chanté des « On est chez nous ». Conséquence ou pas, le lendemain, le drapeau a été retiré ! Nous l’avons retrouvé accroché au « balcon-presse », mardi… Pour combien de temps ? Affaire à suivre !
Supporteurs
Qui dit mondial, dit supporteurs venant du monde entier. Outre les argentins (voir précédemment), on remarqua ainsi la présence d’une petite trentaine d’anglais qui se sont déplacés avec plusieurs drapeaux mais aussi des Suisses qui ont fait le déplacement avec leurs traditionnelles grandes cloches ! Les Portugais, représentés surtout par la communauté lusitanienne du coin, sont, de leur côté, venus avec leurs caisses de résonance. Autant dire que tout ce beau monde fait beaucoup de bruit dans la salle Pierre Dumortier.
Billetterie
On se demandait encore samedi dernier si le mondial tourquennois allait faire déplacer les foules. Nous en avons eu la réponse ce dimanche avec une première journée où les tribunes furent bien garnies. Il ne restait plus qu’à chiffrer le tout. Pour cette simple journée, sept cent cinquante entrées payantes ont distribuées. Avec les invitations et autres accréditations, on peut donc dire qu’il y avait près de mille personnes présentes pour le lancement de la compétition. Un bon début.
Photo : (c) Sylvain Clément