L’utilisation des matériaux composites dans l’industrie du roller
Comme de nombreux autres sports, le roller bénéficia des propriétés des matériaux composites : le carbone, la fibre de verre, le Kevlar. Cet article vous propose un tour d'horizon de leur utilisations dans l'univers du patinage à roulettes.
Par alfathor

Des procédés de fabrication déjà éprouvés
Ce principe de construction existait déjà dans l’industrie aéronautique et dans le nautisme, sur les bateaux haut de gamme. Cependant, il restait encore peu répandu dans le monde du sport. Il est d’ailleurs intéressant de noter que le roller était en avance par rapport au cyclisme dans la fabrication de chaussures sur mesure. Bont se diversifia d’ailleurs dans ce domaine de la chaussure de vélo sur mesure en 2003. En effet, la firme australienne équipa des cyclistes locaux.

« Mais le coût pour produire des chaussures de cyclisme à Sydney dépassait les 800 dollars australiens en prix public. C’est pourquoi nous avons planifié de créer une usine en Chine pour pouvoir les produire à un tarif plus abordable. Nous avons donc fabriqué et vendu des chaussures de vélo à partir de 2006 à Sydney, mais nous avons vraiment commencé à les produire en grande quantité lorsque nous avons déménagé en Chine fin 2007. »
Alexander Bont

Une entrée logique des matériaux composites par le haut de gamme
Comme dans de nombreuses autres pratiques sportives, les matériaux composites équipèrent d’abord les produits les plus hauts de gamme, en patinage sur glace, puis en roller. Les marques les plus réputées de l’époque sont Néerlandaises, comme Viking.
En roller, Bont fut l’une des premières marques. Par la suite, Salomon réalisa notamment un prototype de patin de vitesse tout carbone en 1998-1999.