Test des roues roller course Rollerblade Hydrogen Pro 125 mm X-Firm

Fiche technique

Marque : Rollerblade
Année : 2018
Fabrication : Etats-Unis
Dureté mesurée : 86A
Diamètre mesuré : 125,3 mm
Existe en : 110 et 125 mm
Dureté disponibles : X-Firm (vertes 85A) et XX-Firm (bleues)
Masse : 178 grammes
Prix public : 199,95 € les 6 en prix public (33,30 € l’unité) – 180 € en prix club
Usage recommandé : pratique du roller course sur terrain lisse

Les points forts et les points à améliorer

Test détaillé

Présentation de la roue Hydrogen Pro

La roue Hydrogen Pro est produite pour Rollerblade en collaboration avec la société TLTF. Le design du noyau est d’ailleurs bien reconnaissable, il équipe le modèle indoor Halo de la fime américaine.

C’est la première roue du marché à rendre la double densité visible. A la liaison entre le surnoyau et le noyau, on voit distinctement l’épaisseur du polyuréthane souple interne. C’est aussi la première roue à utiliser le polyuréthane souple sur toute la largeur du noyau : d’habitude, les fabricants se limitent à une bande centrale fixée sur l’interlock. Cela a pour conséquence d’augmenter l’empreinte au sol et donc d’accroître l’accroche, en particulier en virage. Cela compense également la rigidité du noyau qui se compose de polymères et de fibre de verre. Il possède des branches droites et concaves pour accroître la flexibilité en virage.

Mensurations

Les Hydrogen affichent 178 grammes sur la balance. Elles sont donc plutôt légères pour des roues de ce diamètre. On doit ce régime minceur à un grand noyau aux branches droites dont la masse se situe essentiellement en périphérie (au passsage, cela favorise l’inertie). Nous les avons mesurées à 125,3 mm, trois petits dixièmes de millimètres qui augmentent un peu la masse et l’inertie.

Confort

Au regard de son design, nous nous attendions à une roue très raide. Finalement, la Hydrogen Pro est raide mais sa structure à double densité compense bien la rigidité du noyau et elle passe assez bien sur gratton (elle reste quand même plus raide qu’une MPC Big Black Magic par exemple). Le fait d’avoir la partie souple du surnoyau sur toute la largeur du noyau amortit plutôt bien.

Roulage

On ressent un très léger écrasement de la matière souple à la poussée. Cela ne procure pas pour autant de sensation de flottement comme sur d’autres modèles du marché. La version X-Firm favorise reste confortable sur terrains variés et la XX-Firm privilégie le roulage sur sol lisse. Elles possèdent un peu moins d’inertie qu’un modèle plus lourd tel que les MPC Big Black Magic ou les Matter G13.

Elle est très stable à haute vitesse. Elle se comporte mieux au dessus des 40 km/h. Quand on parvient à l’écraser, elle offre un meilleur renvoi d’énergie. 

Adhérence

On dispose d’une bonne accroche sans trop de perte d’énergie sur sol sec. En revanche, l’adhérence sur sol mouillé est précaire et il vaut mieux patiner sur des oeufs.

Réactivité

Du fait de leur légèreté, les roues Rollerblade Hydrogen Pro semblent plus faciles à mettre en action. Elles favorisent les relances.

Tarif

A 200 € le jeu (33,30 € l’unité) sur le site de la marque, Rollerblade se place dans la tranche haute des prix des roues de 125 mm. Il reste encore un peu de marge en comparaison avec la roue aluminium de Bont à 40 € l’unité ! Les MPC Big Black Magic, positionnées à 30 € l’unité, sont largement concurrentielles. Il est vrai que l’on parle de prix public et que les clubs peuvent les toucher moins cher auprès de leurs fournisseurs.

Conclusion

Les Rollerblade Hydrogen Pro constituent une bonne alternative aux autres grandes roues classiques du marché. Elles ont remporté de nombreuses victoires aux pieds des patineurs de l’équipe professionnelle. Rollerblade a bien réussi son retour sur ce segment très concurrentiel de la vitesse. Si la Hydrogen Pro X-Firm donne le meilleur d’elle-même sur des routes lisses, elle passe plutôt bien dans une pratique polyvalente sur terrains variés. Elle reste toutefois assez peu distribuée en France malgré sa qualité.

Vidéo de présentation des roues Hydrogen par Yann Guyader (en anglais)

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