Marie Poidevin : entrainement quotidien en Chine Taipei
Marie Poidevin : l'entrainement au quotidien en Chine Taipei
Par alfathor

Dans chaque pays, et même dans chaque club les façons de préparer la saison varient plus ou moins. Voici un exemple pour celle de Kaoshiung…
La technique d’abord
A Kaoshiung, après les championnats du monde et pendant 3 mois, le coach fait travailler exclusivement la technique à ses patineurs.
Des plus jeunes aux seniors et de tous niveaux, ils revoient la base d’un patinage fluide, la balance du poids du corps, l’utilisation des genoux et chevilles pour le diriger. Il y a très peu de séances physiques, c’est une étape plus éloignée dans la saison.
Cette année, les patineurs vont tester le patinage sur glace pour la technique virage, sur une piste plus petite que celle du « short track ».
La piste prédomine
Grâce au climat, les entrainements ont lieu 90% du temps sur piste: « il fait souvent chaud et sec. Même durant la saison des pluies, les nuages traversent le centre ville ou des fleuves, mais passent rarement au dessus de la piste, c’est une chance », explique Uting Huang concernant les conditions d’entrainement.
Certains enfants sont en 3X 110mm, (environ poussin). D’autres sont en 4X100 mm 4×110 (benjamin/minime). Ils sont si petits, leurs foulées sont impressionnantes et les appuis très techniques. Le coach m’explique que cela n’engendre pas de douleurs articulaires ou musculaires car cela dépend de la position du corps et des appuis. Les platines sont assez hautes comparées à celles européennes. Les patineurs qui ont essayé des platines basses se sentent moins puissants.
A l’entrainement, le coach répète souvent le mouvement et s’occupe de chaque patineur tour à tour.