French Inline cup 2006 : BESAC – le physique face à la technique
La FIC 2 organisée ce dimanche 15 octobre 2006 dans les rues du centre ville de Besançon allait faire des dégâts au sein des pel
Par alfathor
La Besançon Inline Cup, seconde manque de la FIC
La BESAC, seconde manque de la French Inline Cup était organisée ce dimanche 15 octobre 2006 dans les rues du centre ville de Besançon. Elle allait faire des dégâts au sein des pelotons tant au niveau de la course Open que du Marathon.
En effet, le parcours proposé ne laissait pas de place à l’improvisation par les répétitions des deux bosses à effectuer à chaque tour. On l’a constaté lors des deux courses adultes avec les pelotons qui s’effritaient au fur et à mesure.
La course open de la BESAC
Sur la course Open de 30km de la BESAC, les meilleurs ont roulé sur les mêmes bases que le marathon. Notons les 34 km/h pour le premier patineurs, Philippe POIRIER. Ainsi, il se classeraient parmi les 6 premiers au marathon ! Il termine en échappé devant un trio formé du cadet Bastien EUVRARD, du vétéran Jean Robert BURLET, ancien cycliste et bon grimpeur et du senior Alexis LAIEB.
On peut juste regretter que le sprint final ait été faussé par les nombreux groupes présents sur le parcours de 1,6 km. En outre, nous avons compté environ 200 participants à la course Open.
Les féminines finiront elles aussi séparées et voient la victoire de Mathilde BAUSSERON.
Le Marathon roller de la BESAC
Pour le Marathon, la situation était plus facile au vu du nombre moins élevé de participants. Sur les 32 au départ, seuls 22 terminèrent la course.
Le plus fort était véritablement Richard DENIAUD qui attendait son heure dans le peloton de tête et tentait de temps à autre quelques accélérations pour jauger ses adversaires. Il s’imposa finalement à ce petit jeu.
Le début de course de la BESAC allait voir une échappée d’Eric Weinnbrenner sur plusieurs tours. Ses efforts eurent raison de sa course avec son abandon par la suite. Plusieurs autres coureurs firent de même. Enfin, les à-coups incessants dans les bosses eurent raison du peloton.
De la même manière que la course Open, les coureurs arrivèrent de façon morcelée avec un premier peloton de 4 coureurs puis 3 puis 2 et ainsi de suite. Cela montre véritablement la difficulté du parcours.
Chez les féminines, la course allait s’apparenter à un contre la montre mettant aux prises Anne-Sophie Petitprez, Gaëlle Luttenbacher (cadette) et Maryline Jeannerod. Toutes trois arrivèrent dans cet ordre. Elles n’étaient malheureusemnt que trois mais ont fait preuve de force morale pour terminer chacune seule sur 40 km avec chacune des fortunes diverses.
L’organisation aurait méritée de les faire courir en course Open pour le suspense. La journée fut très bien organisée avec un parcours sélectif. On peut juste regretter de ne pas avoir vu les coureurs habituels des courses de la French Inline Cup. Belle journée tout de même avec le soleil en prime.
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