Roll Fever aux Pennes-Mirabeau (13)
Dans les années 1980, la zone commerciale de Plan de Campagne (Pennes-Mirabeau, 13) abritait une salle de patinage à roulettes : Roll Fever.
Par alfathor

La boîte de patinage à roulettes Roll Fever
Dans les années 1980, en pleine période roller disco, Plan de Campagne accueillait le Roll Fever. Cette salle de patinage à roulettes se situait dans la zone commerciale éponyme, à cheval sur les communes des Pennes-Mirabeau et de Cabriès (Bouches-du-Rhône). Les habitués appelaient l’endroit « Le Roller ». Igor en était le responsable.

Les prestations de l’établissement
L’endroit possédait une piste intérieure de 1000 m², aini qu’une aire d’évolution en extérieur. Rol Fever offrait une décoration assez baroque avec une tête géante rappelant les divinités asiatiques. disposait également d’un restaurant. Toute son équipe chaussait les patins pour la clientèle, des serveurs jusqu’au cuisinier clown en roller. Ainsi, les clients pouvait y dîner tous les jours de l’année (avec ou sans patins) en admirant les chorégraphies concoctées par les employés du lieu.
Un reportage sur la page Youtube de Plan de Campagne
Le contenu de la vidéo – Interview d’igor, le propriétaire et gérant
Autre forme de loisir, le patin à roulettes, sans aucun doute inventé en Europe, mais perfectionné aux Etats-Unis. Il nous revient en France. Et c’est beau, quand c’est-ce que c’est bien fait.
Avec l’implantation d’Aquacity, on a essayé de se mettre entre Aix et Marseille. Je pense que la zone de Plan de campagne a toujours été une zone qui a amené du monde. Bon, le roller n’est pas une nouveauté en soi en France. Dans la région, il y a beaucoup de gens dans la région qui parlent toujours du Skating à Marseille. Et c’est vrai que ça n’existait plus et donc je crois que l’idée du roller a encore sa place aujourd’hui.
Le journaliste : L’avantage par rapport au skating c’est qu’on n’a pas les mêmes patins, on a de la musique et puis on a créé un art autour de tout ça.
Oui c’est ça, ce qui a changé par rapport au skating, le roller est différent. Ce que l’on a essayé de créer ici. C’est autre chose, un lieu, une ambiance, de l’éclairage, de la musique. Ce n’est pas une patinoire à glace, c’est quelque chose qui bouge et qui vit, surtout dans un esprit différent.
Le journaliste : Vous pouvez accueillir combien de personnes, de gens sur patins ?
Nous avons 400 paires de patins à disposition des clients. Bien évidemment, tous ceux qui ont leurs patins peuvent venir nous rejoindre et donc patiner avec leur propre matériel. La piste, elle, fait 1000 m², donc pas de problème au point de vue accueil.
Le journaliste : Ici, finalement, on fait du sport, mais on ne fait pas que du sport. On peut aussi se détendre, on peut venir manger. Et puis, il y a toutes sortes de choses qui se passent…
On peut venir dîner, puis ensuite voir un spectacle et aller sur la piste de roller. Et ça c’est tous les jours, sans arrêt : 365 jours par an, et 366 quand il y a une année bisextile.
Le journaliste : Alors le spectacle, qui le fait et comment ça se passe ? Et c’est toujours sur patins ?
Oui, il y a un spectacle sur patins et puis il y a un spectacle de cabaret fait par tous ceux qui servent le soir au restaurant. Tout le monde est sur patins. C’est l’établissement.
Le journaliste : Rose, c’est vous qui faites le spectacle ? Vous, c’est surtout le côté un peu exhibition, sport, non, démonstration ?
Oui, mais je chante aussi. Tout le monde, tous les personnels, chantent, dansent. On fait des sketchs à plusieurs.
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