Le Sporting Palace de Dinard (35)
En 1911, Constant Martin ouvrit un skating-rink dans la ville de Dinard (35). Il se nommait Sporting-Palace et se situait dans la rue Pionnière.
Par alfathor

Le Sporting Palace, le skating rink de Dinard dans les années 1910
En 1911, Constant Martin ouvrit un skating-rink dans la ville de Dinard (Ille-et-Vilaine). Elle se nommait le Sporting-Palace de Dinard et se situait en bas de la rue Pionnière. En outre, la salle possédait une aire dévolution en pierre de « lave volcanique comprimée ». L’endroit est fréquenté par l’élite locale et comme dans de nombreuses patinoires à cette période, elle voit passer la colonie anglaise et américaine1.

Les pratiques du patinage à roulettes au Sporting Palace
Le journal L’Ouest Eclair2 indique que des courses de patinage à roulettes, mais également des matchs de hockey avaient lieu sur place. Les patineurs pouvaient y remporter des places gratuites, mais aussi des objets d’arts. Pour attirer une clientèle plus nombreuses et proposer davantage de services à ses clients, la direction mit même en place des vedettes en direction de Saint-Malo.
Tarifs
Le prix aller et retour de la vedette entre Saint-Malo et Dinard donnait un droit d’accès au Sporting Palace. Tarif : 1,50 francs par personne.
A côté du patinage, les autres activités au skating rink de Dinard
La boxe
Comme dans de nombreux skating-rinks et patinoires à roulettes de l’époque, le skating-rink de Dinard se diversifia. Ainsi, il accueillit notamment un gala de boxe3 le 11 août 1912. Ainsi, le célèbre boxeur australien Geo Gunther4 s’y entraînait et y disputait des matchs en 1912. Il prit part à un tournoi de boxe5 en août 1912.
Au programme du tournoi le Français Saint-Didier contre le nègre américain Young Joe Ganz; Criqui, champion de France poids mouche, contre l’Anglais Jack Gatehouse.
Ce fut enfin un grand combat de 20 rounds entre Max Robert, champion de France poids lourd, contre le nègre australien Geo Gunther. A ce dernier revint la victoire. Les juges-arbitres étaient le colonel Hamilton (Anglais), M. Colfelt (Américain) et M. E. Richard (Français). Le juge référé, M. Morice, de la Fédération des boxeurs professionnels; directeurs des combats M. G. CEhlschlager chronométreur M. J. Gratien; docteurs MM. Simon, Derrien, Besnier.
Au même moment, Constant Martin organise sur place un grand bal.
Le cinéma Pathé
Puis, eurent lieu également des projections de cinématographe avec Pathé. Le Sporting-Palace diffusa par exemple « Le Cousin Pons »6 en janvier 1925.
Pour l’anecdote, le fils, André Martin, fut champion de patinage de vitesse sur roulettes.

Pour aller plus loin
Sources