Le brevet de patin-cycle monoroue de Carlsson
C'était un 2 juin (1908). L'inventeur Hilmer Carlsson voyait son brevet de patin-cycle monoroue validé par l'office américain.
Par alfathor

Son concept : une monoroue positionnée sur le côté du mollet
C’était un 2 juin (1908). L’inventeur Hilmer Carlsson voyait son brevet de patin-cycle monoroue validé par l’office américain. Il avait fait sa demande le 4 novembre 1907. Les paticyles, patins-bicyclettes ou encore patins-cycles connurent un fort engouement à la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle. Ils ouvrirent de nouvelles perspectives aux patineurs. En effet, ils pouvaient désormais sortir des salles et des sentiers battus et pourquoi pas
Description du brevet de Hilmer Carlsson
Originaire de Harvard, dans l’Illinois (Etats-Unis), Hilmer Carlsson opte dans son brevet pour une roue de vélo positionnée sur la face externe du mollet. Son patin rabaisse le centre de gravité en positionnant le pied sous le moyeu de la roue. L’ensemble se fixe à la jambe grâce à des éclisses et des courroies en cuir autour du mollet.
Extrait du brevet de Hilmer Carlsson
J’ai inventé certaines améliorations nouvelles et utiles dans les patins à roulettes, dont voici une spécification. Mon invention concerne les patins à roulettes. Ainsi, l’objet de mon invention est de proposer un patin à roulettes à une roue qui soit de construction simple. En outre, il est facile à utiliser et de faible coût de fabrication.
D’autres objets apparaîtront par la suite. Mon invention sera plus facilement comprise en se référant aux dessins joints faisant partie de cette spécification.
La figure 1 est une élévation latérale d’un patin à roulettes incarnant mon invention dans sa forme préférée, et la figure 2 est une élévation de face de celui-ci.
Le dispositif comprend une bande métallique adaptée pour s’adapter à l’extérieur de la jambe pour former un repose-pied. Une seconde bande métallique s’adapte à la jambe à partir d’un point situé devant le côté au-dessus du cou-de-pied. Elle converge avec la première bande précitée à laquelle elle est riveée jusqu’à la cheville. Puis tournée pour la prolonger latéralement à partir de celle-ci. Ensuite, une roue disposée à l’extrémité de la bande et une pluralité de sangles permettent d’attacher le dispositif au patineur.
En se référant aux dessins, la bande métallique est d’une longueur suffisante pour s’étendre d’un point près du genou jusqu’à la base du pied.
Le visuel du brevet
Source : Google Patents