Le brevet de patin à deux roues des Davis (Etats-Unis)
Le brevet de patin à deux roues alignées de George et Frank Davis George et Frank Davis étaient respectivement originaires de Saint-Paul (Minnesota) et de Dallas (Texas). Ils déposèrent conjointement une demande de brevet pour un modèle de patin en ligne à deux roues le 24 juin 1963. doté de dispositifs anti-rayures. Ce brevet fut … Continued
Par alfathor

Le brevet de patin à deux roues alignées de George et Frank Davis
George et Frank Davis étaient respectivement originaires de Saint-Paul (Minnesota) et de Dallas (Texas). Ils déposèrent conjointement une demande de brevet pour un modèle de patin en ligne à deux roues le 24 juin 1963. doté de dispositifs anti-rayures. Ce brevet fut validé le 11 janvier 1966 sous le numéro 3.228,707. Il proposait notamment une conception innovante de protection des surfaces latérales.
Conception et structure
Le modèle breveté reposait sur un châssis robuste comprenant une plaque pour le pied, une plaque pour le talon et deux roues alignées. D’autre part, ces roues étaient fixées par des supports en forme de « U » inversé. En outre, elles étaient munies de roulements à billes intégrés pour assurer une rotation fluide. Chaque roue comportait une bande de roulement en caoutchouc fixée par des rivets, garantissant une bonne adhérence sur toutes les surfaces.
Chose surprenante : le patin incluait également une jupe métallique qui entourait les roues et les châssis. Un peu à la façon des voitures. Cette jupe protégeait les mécanismes internes tout en « améliorant » l’esthétique. Ses bords inférieurs, proches des roues, formaient une ouverture étroite pour permettre la glisse.
Un patin doté d’un dispositif anti-rayures
Les inventeurs intégrèrent des billes en caoutchouc ou en matériau similaire sur les côtés de la jupe du patin. Ainsi, ces billes, montées sur des supports rotatifs, entraient en contact avec le sol si le patin basculait au-delà d’un certain angle. Ce système empêchait les rayures sur les surfaces rugueuses.

Serrage et maintien général du patin
Dans le brevet de George et Franck Davis, le support de talon du patin pouvait être ajustée en longueur grâce à une languette coulissante. Elle était insérée dans une fente de la plaque de pied et fixée par un boulon. Pour fixer le patin au pied, les inventeurs conçurent une structure en cuir souple, munie de crochets et de boucles ajustables. Elle offrait à la fois maintien et flexibilité. D’autre part, une section élastique placée au niveau du talon absorbait les chocs et réduisait la pression sur le pied pendant l’utilisation.
Le brevet complet de George et Frank Davis en pdf
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