Le brevet de patin à chenilles de Carl Fohr
Le 4 juin 1901, l'inventeur prussien Carl Fohr reçut la validation par l'office américain de sa demande de brevet de patin à roulettes à chenille...
Par alfathor

Un patin à « roulettes » à chenille – pas si courant !
C’était le 4 juin (1901). Carl Fohr, originaire de Schloss Wallenburg (Prusse, empire d’Allemagne), voyait sa demande de brevet validée pour un patin à chenilles. Il avait fait sa demande moins d’un an avant, le 21 novembre 1900.
Description du patin à chenilles de Carl Fohr
Le patin se compose d’une plateforme plane pour accueillir le pied. Le talon vient se caler dans un arrêtoir à l’arrière. Le châssis possède une forme elliptique. Une courroie circule tout autour du châssis grâce à des poulies et des billes. Elles sont visibles en pointillés sur la figure 1 et sont visibles au niveau de la partie en contact avec le sol.
Extrait du brevet original de Carl Fohr
Moi, Carl Fohr, sujet du roi de Bavière, résidant à Schloss Wallenburg, près de Miesbach, dans le royaume de Bavière, Empire allemand, ai inventé certaines améliorations nouvelles et utiles dans les patins à roulettes, dont les suivantes est une description complète, claire et exacte.
L’objet principal de mon invention est de fournir un patin à roulettes pour une utilisation sur un terrain de patinage accidenté. Avec cet objet en vue et quelques autres qui seront évidents pour l’homme de l’art, mon invention consiste en les caractéristiques, détails de construction et combinaison de pièces, qui seront d’abord décrits en relation avec les dessins annexés, puis particulièrement soulignés. dans les revendications.
Dans les dessins, la figure 1 est une élévation latérale d’un patin incarnant mon invention. La figure 2 est une coupe transversale dans laquelle on emploie un double canal de billes.
Le support tubulaire qui abrite les billes a la forme d’un maillon. Ledit support présente une partie droite supérieure et une partie droite inférieure et deux parties d’extrémité courbes. Les extrémités sont, de préférence, semi-circulaires. Elles relient chacune des extrémités correspondantes des parties droites.
L’intérieur du support tubulaire b sert de canal ou de chemin de roulement. S’y trouve une série de dispositifs antifriction. Ainsi, les billes antifriction sont libres de se déplacer autour du circuit du canal.
Le visuel du brevet original de Carl Fohr
Source du brevet de Carl Fohr : Google Patents