Planche à glisse Axone

Axone : une planche à glisse nouvelle génération fabrication artisanalement en France

Cette idée trottait dans la tête d’Aurélie Duchemin depuis plus de 10 ans. Elle remonte à l’époque où la pratique à haut niveau lui demandait de s’entraîner avec tous types d’outils et notamment sur la fameuse « planche à glisse ». Voilà maintenant quatre ans que cette idée a germé (depuis 2020). Et après une trentaine de prototypes, elle a fini par donner naissance à une nouvelle génération de planche à glisse. Elle les fabrique de ses mains (un peu de cocorico, ça fait du bien) et les commercialise désormais pour tous les patineurs.

Entretien avec Aurélie Duchemin à propos des planches à glisse Axone Sport

Bonjour Aurélie, Mais c’est quoi une planche à glisse ?

Commençons par un peu d’histoire…

Certains parmi vous ont sans doute connu la planche à glisse des origines, simplement faite d’une planche en bois avec deux butées. Elle permettait de glisser d’un côté à l’autre. Son but était à la fois de travailler son cardio (oui, c’est aussi assez physique), et d’autre part d’améliorer sa technique de patinage. En effet, la pratique se faisant en chaussures, les déséquilibres du roller disparaissent. Ainsi, le geste technique devient plus facile à maîtriser. Il fallait également mettre des chaussettes de ski par-dessus les chaussures pour bien glisser… Mais aussi un peu de cire d’abeille sur la planche pour augmenter la glisse du mélaminé. C’était un peu long. D’autre part, l’exercice nécessitait une planche bien lourde qu’il fallait caler pour ne pas qu’elle bouge.

Bonjour Aurélie Duchemin, peux-tu nous expliquer l’origine de ce projet de planche à glisse ?

Au départ, ce produit n’avait pas du tout vocation à être commercialisé. Étant entraîneure technicienne au sein d’un club de course (Bouguenais), j’avais envie de travailler avec eux sur planche à glisse, car j’en connaissais l’utilité technique. Mais avec le nombre important de patineurs dans mes cours, je ne pouvais plus utiliser les 4 seules planches que nous avions au club, et comme j’encadre plutôt les petits, ils n’avaient pas la possibilité de m’aider à mettre en place ces grosses planches bien lourdes que je délaissais donc. Alors j’ai commencé à réfléchir à une planche portative. Le concept existait déjà (j’en avais déjà testé plusieurs) mais l’accroche au sol n’étant pas satisfaisante, il fallait quand même les caler et dans un grand gymnase, c’est tout simplement impossible. Elles ont aussi tendance à gondoler, et la longueur n’était pas adaptée aux tous jeunes. C’est un peu le problème d’un produit industriel.

Alors m’a réflexion s’est portée sur 3 grands critères : il fallait que cette planche puisse tenir au sol même avec une forte poussée, que la surface de glisse soit optimale en fonction du niveau du patineur, et qu’elle puisse être transportable afin que les patineurs soient autonomes dans leur pratique. J’ai finis par trouver les bonnes matières premières et les prototypes se sont accumulés. On les utilise aujourd’hui au club. Elles ne sont pas très belles, mais elles font le job.

Et puis plusieurs personnes m’ont demandé pourquoi je ne les vendais pas, car ils trouvaient le produit intéressant, je me suis donc dit pourquoi pas…après beaucoup de travail sur les finitions, me voilà lancée dans une nouvelle aventure.

Quelle est pour toi la réelle utilité de cet outil d’entraînement ?

A l’image du cyclisme, j’aime bien dire que la planche à glisse c’est un peu le home trainer du patinage. Elle nous permet à la maison ou au club de s’entraîner sans les roulettes sans pour autant dénaturer le geste de patinage.

Pour moi elle est surtout intéressante pour deux aspects de notre pratique :

Premièrement, elle permet de travailler le geste technique avec précision et de le corriger dans les moindres détails. Les défauts que l’on a lorsqu’on patine, se retrouvent puissance 10 sur la planche à glisse. Une fois la correction faite sur la planche, le patinage et donc la performance sont améliorés sur les rollers.

Deuxièmement, lorsqu’on commence à bien maîtriser l’outil, on peut penser « entraînement physique » sous toutes ses formes (aérobie, anaérobie, fréquence du geste…). C’est donc bien utile par exemple lorsqu’il pleut ou lorsqu’il fait nuit et qu’il n’est pas possible d’envisager une pratique en extérieure.

Tu proposes 4 types de planches à glisse, peux-tu nous en dire plus ?

Effectivement, ma réflexion m’a permis de proposer aujourd’hui 4 modèles de planches qui ne se veulent donc plus personnalisées.

La petite planche à glisse (1,50 m)

Elle est réalisée avec un matériau très souple qui permet aux tous jeunes d’être autonomes pour l’utiliser. Sa longueur permet aussi aux débutants de s’approprier l’outil. Je la conseille plutôt aux clubs. (120€)

La planche standard (2 m)

Elle est réalisée avec un matériau plus dur, offre une qualité de glisse plus confortable et se destine à la majorité des personnes. On peut commencer à l’utiliser à partir de 12-13 ans selon son niveau technique et sa taille. Je la conseille aux particuliers mais aussi aux clubs en complément de la petite. (150€).

La planche réglable (1,50 m, 1,80 m et 2 m)

Elle se destine surtout aux particuliers, pour les jeunes car ils vont pouvoir grandir avec la planche. Ainsi, ils n’auront pas besoin d’en racheter une. Elle peut être intéressante pour les clubs également mais il faut quand même un peu de temps pour déplacer la butée intermédiaire, et je sais qu’on en manque souvent lorsqu’on entraîne (180€).

La grande planche à glisse (2,20 m)

Elle se destine plutôt aux grands gabarits et aux patineurs experts. (180€)

J’ai abandonné la très grande (2,50 m) mais en fonction des demandes, je peux aussi faire du « sur-mesure », c’est l’avantage de la fabrication artisanale.

Il existe différentes déclinaisons ou customisation possibles ?

Oui, pour plus de fun on peut aussi choisir sa couleur, bleue foncée ou rouge pour la « réglable » et la « grande », un peu plus de choix pour la « standard » et la « petite ». Les coloris sont visibles sur le site internet : www.axone-sport.com.

Toutes quatre se transportent très facilement. En effet, elles se roulent et tiennent dans un sac fourni. De plus, elles disposent de poignée et le sac de transport est résistant à la pluie. D’autre part, je fournis également des chaussons de glisse, disponibles dans trois tailles. Vous pouvez les enfiler par dessus les chaussures. Ils sont hyper faciles à mettre et à enlever.

Les planches à glisse accrochent sur tous types de sols (plastique, parquet, carrelage et même moquette). On peut aussi les utiliser en extérieur (ciment, bitume). Cependant, il faudra rajouter un tapis en caoutchouc en dessous pour préserver la surface d’accroche de la planche.

Une astuce pour garder une bonne glisse dans la durée ?

Pour améliorer la glisse, on peut rajouter un peu de spray silicone pour plastique de temps en temps.

Comment peut-on se procurer une planche à glisse si l’on est intéressé ?

Vous pouvez réserver une planche à glisse en m’envoyant un mail de mon site Internet. Vous y retrouvez d’ailleurs l’intégralité des kits proposés et les caractéristiques techniques (axone-sport.com).

Je fais signer un bon de commande (car j’ai très peu de stock pour le moment).

Si vous n’êtes pas sûr du kit que vous devez prendre, je vous invite à me contacter pour que je vous guide dans votre choix.

Combien de temps faut-il si la planche à glisse n’est pas disponible en stock ?

Le délai de fabrication est d’aujourd’hui environ 2 mois. En effet, je préfère prendre un peu plus de temps mais offrir un produit de qualité avec de belles finitions).

Je livre sur les lieux de compétitions ou on peut venir la chercher à l’atelier (région Nantaise).

Paiement à la réception.

Et le bonus, en suivant mon compte pro Facebook « Axone Sport », vous pourrez retrouver des vidéos explicatives (mise en place, utilisation, exercices…). Je suis également sur Instagram.

Où peut-on te contacter ?

Aurelie Duchemin
Portable : 06 65 32 22 35
Email : contact@axone-sport.com

Pour aller plus loin

Site officiel

Article de publi-reportage rédigé en collaboration avec Aurélie Duchemin