Patiner par temps froid : les précautions à prendre pour pratiquer le roller en hiver
Ce n'est pas parce que l'on est en période hivernale qu'il faut arrêter de s'entraîner ou de partir prendre l'air sur les rollers ! Avec quelques précautions, on peut tout à fait continuer de patiner en hiver...
Par alfathor

Patiner en hiver
Les zones du corps sensibles au froid
Les extrémités sont les zones les plus sensibles au froid : mains, pieds, oreilles, nez. Elles sont assez faciles à détecter et elles sont souvent exposées. La déperdition de chaleur par la tête serait de l’ordre de 50% ! Il faut donc à tout prix éviter de sortir tête nue !
Les extrémités sont moins bien vascularisées que les autres parties du corps. Le froid provoquant une vasoconstriction, les doigts et les orteils sont moins bien irrigués.
Le fait de faire bouger les mains et les pieds favorise la circulation du sang. En roller, les mains bougent très peu, surtout en position « bras dans le dos », couvrez-les donc bien et frottez-les de temps en temps pour favoriser la circulation !
Les soins du corps
La peau sèche et se déshydrate beaucoup plus vite par temps froid, elle est mise à rude épreuve, se craquelle et des crevasses peuvent apparaitre rapidement. Ne négligez donc pas quelques soins utiles : baume à lèvres, huiles essentielles, crèmes hydratantes pour les mains.
Autres effets du froid sur l’organisme
Le principal effet du froid quand on sort est la vasoconstriction des vaisseaux sanguins. Un effort physique brutal dans ces conditions peut aller jusqu’à provoquer un infarctus. Il faut donc démarrer très tranquillement ou même de préférence s’échauffer en intérieur !
Les bronches sont aussi mises à rude épreuve par les températures fraîches. On ressent fréquemment une sensation de brûlure par exercice intense dans le froid.
D’autre part, les besoins en énergie sont supérieurs car le corps va utiliser une partie de l’énergie à disposition pour maintenir sa température. La ration alimentaire doit donc être supérieure. N’oubliez pas un en-cas !
En permanence, les ¾ de l’énergie dépensée assureraient la thermorégulation du corps et ¼ serviraient à la contraction musculaire.
Il ne faut pas non plus oublier de boire car même si l’on ressent moins la soif, on perd beaucoup d’eau avec toutes les couvertures de vêtements.
Le choix des vêtements de roller est primordial
Côté vêtements, on privilégiera des produits à la fois chauds, secs, absorbants et coupant le vent. En patinant, la sensation de froid est accentuée par le vent relatif de votre déplacement (refroidissement éolien).
En roulant à 25 km/h, s’il fait 0°C en température réelle, vous ressentirez -6°C !
Cette sensation de froid est encore accentuée par le fait que les vêtements gardent l’humidité.
Combien d’épaisseurs ?
On se dit souvent que l’épaisseur est synonyme de protection contre le froid. Ce n’est pas toujours vrai ! Pas besoin de se ruer sur un gros pull en laine pour être bien au chaud. Deux vêtements fins peuvent être plus efficaces qu’une seule grosse épaisseur. En effet, il va se créer une couche d’air isolante entre les deux couches qui permet de mieux conserver la chaleur.
Les vêtements respirants
Le choix des vêtements et leur combinaison devient une véritable science avec l’arrivée sur le marché de matériaux techniques.
Idéalement, on essaiera de combiner un T-Shirt respirant qui évacuera la transpiration avec une veste coupe-vent imperméable et respirante.
Bannissez les imperméables « classiques » qui vont retenir la transpiration et transformer votre tenue en sauna.
Si vous utilisez des vêtements en coton, ils tiendront chaud dans un premier temps, puis au fur et à mesure qu’ils absorberont la transpiration, ils deviendront de plus en plus humides et vous ressentirez le froid de façon croissante.
Les vêtements utiles
- Gants fins
- T-shirt respirant
- Veste imperméable et respirante
- Bonnet / cache-oreille
- Collants/fuseau
- Cache-patin en néoprène ou latex
- Chaussettes fines
L’entraînement en roller par temps froid
Démarrer progressivement
En période fraiche ou hivernale, le corps met un peu plus de temps à atteindre une température optimale à l’effort. Une fois que vous êtes bien habillés, pensez que votre échauffement devra être un peu plus long qu’à l’accoutumée. Comme pour un entraînement classique, évitez les efforts violents dans les 20 à 30 premières minutes de votre entraînement.
Durant les séances de patinage
Les efforts de type « sprints » sont donc à éviter durant les premières parties d’entraînement ou alors vous pouvez les faire en indoor, voire sans les patins.
Pensez à vous hydrater régulièrement, même si vous ne ressentez pas de sensation de soif, cela permettra à vos muscles de fonctionner de façon optimale. L’air sec de l’hiver accentue souvent la déperdition en eau. Évitez l’alcool qui accentue la déperdition de chaleur.
La température du corps est maintenue par un processus appelé la compensation thermique, mais son efficacité est limitée. En cas d’inactivité, l’organisme refroidit très vite exposant au risque d’hypothermie. Raccourcissez les temps de récupération
Si vous n’étiez pas trop couvert à l’effort, rhabillez vous dès que votre séance est terminée, avec des vêtements secs !
Liens utiles
Une vidéo de patinage par temps froid avec l’AGFC Besançon (2009)
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teo
26 décembre 2008 at 1 h 16 min